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Les forces de défense israélienne confirment : Israël a fourni des armes légères aux rebelles syriens
Article originel : IDF Confirms: Israel Provided Light-weapons to Syrian Rebels
Par Anna Ahronheim
Jerusalem Post
Bachar Assad a affirmé qu'Israël avait fourni des armes à des groupes terroristes et que ses forces avaient régulièrement saisi des armes et des munitions portant des inscriptions en hébreu.
Les FDI accordent un traitement d'urgence aux réfugiés syriens, 30 juin 2018... (crédit photo : IDF SPOKESMAN'S UNIT)
L'armée israélienne a admis, pour la première fois, qu'elle avait fourni de grandes quantités d'argent, d'armes et de munitions aux rebelles syriens sur le plateau du Golan.
Tout en affirmant qu'elles n'intervenaient pas dans la guerre civile syrienne, les forces de défense israélienne (FDI) ont confirmé lundi qu'Israël, dans le cadre de l'opération Bon Voisin, avait régulièrement fourni aux rebelles syriens près de sa frontière des armes légères et des munitions afin de se défendre contre les attaques et une importante somme en espèces pour acheter des armes supplémentaires.
Dans le cadre de l'opération "Bon voisin", lancée en 2016, l'armée israélienne a fourni plus de 1 524 tonnes de nourriture, 250 tonnes de vêtements, 947 520 litres de carburant, 21 générateurs, 24 900 palettes de matériel médical et de médicaments.
Il y a plusieurs années, le régime de Bachar Assad a affirmé qu'Israël avait fourni des armes à des groupes terroristes et que ses forces avaient régulièrement saisi des armes et des munitions portant des inscriptions en hébreu.
Selon certaines informations, Israël aurait armé au moins sept groupes rebelles différents sur le plateau du Golan en Syrie, dont le groupe rebelle Fursan al-Joulan, qui comptait environ 400 combattants et avait reçu environ 5 000 dollars par mois d'Israël.
"Israël s'est tenu à nos côtés d'une manière héroïque", a déclaré le porte-parole du groupe, Moatasem al-Golani, au Wall Street Journal en janvier 2017. "Nous n'aurions pas survécu sans l'aide d'Israël."
L'armée estime que la décision de fournir des armes et de l'argent aux groupes rebelles le long de la frontière avec le plateau du Golan israélien était la bonne décision.
L'objectif d'Israël en fournissant des armes et de l'argent aux groupes rebelles dans le cadre de l'opération Bon Voisin, qui a pris fin lorsque le régime Assad a repris le contrôle du plateau du Golan en juillet, était de maintenir les troupes appartenant au Hezbollah et à l'Iran loin du plateau du Golan d'Israël.
L'armée syrienne, appuyée par la puissance aérienne russe et les miliciens chiites soutenus par l'Iran, a repris de vastes étendues de territoire et on pense maintenant qu'elle contrôle plus de 70 % du pays ravagé par la guerre.
Alors que les troupes syriennes ont de nouveau été déployées à la frontière avec Israël, afin d'empêcher une escalade entre les deux pays ennemis, la police militaire russe a été déployée le long de la frontière du plateau du Golan avec les soldats de la paix des Nations Unies.
Israël a mis en garde contre la retranchement de l'Iran en Syrie et a souligné à maintes reprises que le sol syrien ne peut servir de base d'opération avancée pour l'Iran et que ce pays déchiré par la guerre ne peut être un point de passage pour la contrebande d'armes au Hezbollah au Liban.
Alors que l'armée israélienne menait des opérations contre des cibles iraniennes en Syrie depuis plusieurs années, son ampleur n'est devenue publique qu'après qu'un F-16 de l'armée de l'air israélienne qui participait à des frappes de représailles a été abattu par les défenses aériennes syriennes en février.
L'année dernière, l'ancien chef de l'armée de l'air israélienne, le général de division, Amir Eshel, a déclaré que l'IAF avait effectué 100 frappes aériennes en Syrie au cours des cinq dernières années.
Lundi, les militaires ont annoncé qu'au cours de la dernière année et demie seulement, Israël a mené 202 frappes contre des cibles iraniennes et du Hezbollah en Syrie.
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