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[Vidéo] Rapport sur la guerre en Syrie au 17 septembre 2018 : Les membres d'Al-Qaïda à Idlib prétendent être des "militants démocratiques" (Southfront)

par South Front 18 Septembre 2018, 08:21 Idlib Al-Quaïda HTS Turquie Collaboration Terrorisme Syrie Manifestation Impérialisme Articles de Sam La Touch

Rapport sur la guerre en Syrie au 17 septembre 2018 : Les membres d'Al-Qaïda à Idlib prétendent être des "militants démocratiques"
Article originel : Syrian War Report – September 17, 2018: Al-Qaeda Members In Idlib Pretend To Be ‘Democratic Activists’
South Front

Le 14 septembre, des milliers de personnes ont participé à des manifestations soutenues par la Turquie dans les provinces d'Idlib, de Lattaquié et d'Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, pour protester contre une éventuelle offensive à part entière de l'armée arabe syrienne (AAS) et de ses alliés, ainsi que pour montrer son soutien à la politique turque dans cette région. Ces événements, qui ont eu lieu dans plus d'une vingtaine de villes et villages, ont été largement couverts par les médias grand public comme une vitrine de la démocratie et de la résistance à la dictature sanglante d'Assad.

Cependant, ils ont accidentellement oublié de mentionner que les manifestations les plus importantes ont eu lieu sous les drapeaux de Hayat Tahrir al-Sham (anciennement Jabhat al-Nosra, la branche syrienne d'al-Qaïda), d'al-Qaïda et d'autres groupes radicaux similaires, dont des slogans sectaires et des membres des groupes militants idlib et des personnes qui leur étaient liées. De multiples militants masqués et armés étaient présents. La manifestation dans la ville d'Idlib s'est transformée de facto en marche de Hayat Tahrir al-Sham.

Les manifestants ont utilisé diverses banderoles pour dénoncer l'alliance syro-irano-russe et même menacer la Russie d'attaques terroristes. Par exemple, à Kafr Jales, les militants démocrates ont levé une grande banderole avec Mevlüt Mert Altıntaş - un terroriste turc, qui a tué l'ambassadeur de Russie en Turquie Andrei Karlov en 2016. Avec de telles personnes, nous gagnerons... Les Turcs sont nos frères", disait le texte de la bannière.

Il est intéressant de noter qu'un jour avant les manifestations, le 13 septembre, Huthaifa Azzam, fils du cofondateur d'Al-Qaida Abdullah Azzam, a appelé les membres des groupes militants à éviter d'utiliser des drapeaux radicaux car les médias internationaux pourraient les mentionner dans leurs reportages.

Le 15 septembre, les Forces armées turques (FAT) ont déployé six chars de combat, dix véhicules blindés et un véhicule de commandement à ses postes d'observation de Shir Maghar et d'Eshtabraq dans la zone de désescalade Idlib. Auparavant, les FAT déployaient des chars de combat à leur poste d'observation à Murak.

Le déploiement de l'équipement militaire des FAT, les manifestations, la couverture médiatique de la situation dans les médais de masseet les multiples allégations des Etats-Unis et de leurs alliés selon lesquelles ils attaqueraient la Syrie si un incident impliquant des armes chimiques était signalé, font partie de la campagne en cours visant à empêcher l'AAS et ses alliés de porter un coup final aux terroristes qui se cachent à Idlib. Dans cette même situation, la Turquie et le bloc dirigé par les Etats-Unis ont pour objectif commun de sauver Hayat Tahrir al-Sham et d'autres groupes similaires afin de maintenir en vie l'opposition militarisée au gouvernement de Damas dans le nord-ouest de la Syrie.

Le 16 septembre, un porte-parole des Unités de protection du peuple kurde (YPG) a officiellement annoncé que le YPG ne participera pas à l'opération de l'AAS prévue dans la province d'Idlib. Il a ajouté que le groupe kurde continuera de mener des attaques contre les forces dirigées par la Turquie à Afrin.

Des rapports sur la possible participation du GPJ à l'avance Idlib sont apparus plus tôt cette année, dans un contexte de rapprochement entre les dirigeants politiques kurdes et Damas causé par une série de revers du GPJ dans l'impasse contre les forces dirigées par la Turquie et des déclarations répétées du président étatsunien Donald Trump que les forces étatsuniennes seront retirées de Syrie. Maintenant, lorsqu'il est devenu clair que les déclarations de Trump ne sont que des déclarations, le GPJ a une fois de plus durci sa position à l'égard du gouvernement syrien qui s'est autoproclamé vassal des États-Unis en Syrie.

D'autre part, Washington évite de déclarer ouvertement son soutien au GPJ dans la région afin d'éviter une nouvelle escalade diplomatique avec la Turquie. La coalition dirigée par les Etats-Unis préfère utiliser la marque des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance présumée de divers groupes d'opposition, en fait dominée par le YPG, dans des rapports sur ses opérations terrestres en Syrie.

Actuellement, le FDS travaille à l'élimination de la poche de Hajin détenue par l'EI sur la rive est de l'Euphrate. Les unités des FDS y ont capturé un certain nombre de positions, mais une grande partie de la zone reste entre les mains de l'EI.

Le 16 septembre, de violents affrontements sont apparus entre l'AAS et l'EI dans le désert de Deir Ezzor-Homs, le groupe terroriste attaquant les positions gouvernementales en plusieurs points. Auparavant, certaines sources pro-gouvernementales affirmaient que le désert avait été entièrement sécurisé. Ces rapports sont faux.

Traduction SLT avec DeepL.com

[Vidéo] Rapport sur la guerre en Syrie au 17 septembre 2018 : Les membres d'Al-Qaïda à Idlib prétendent être des "militants démocratiques" (Southfront)

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