Les insultes de Trump envers les journalistes et les candidats noirs se font l'écho des "clichés historiques" utilisés contre les Afro-Etatsuniens, selon les critiques
Article originel : Trump’s insults toward black reporters, candidates echo ‘historic playbooks’ used against African Americans, critics say
Washington Post
La journaliste de CNN Abby Phillip interroge le président Trump sur la pelouse de la Maison-Blanche vendredi. Trump lui a déclaré : "Vous posez beaucoup de questions stupides." (Evan Vucci/AP)
Les agressions verbales du président Trump contre les journalistes, les candidats et les députés noirs ont suscité de nouvelles critiques selon lesquelles le président aurait recours à des insultes enracinées dans des tropes racistes visant à faire paraître ses cibles afro-étatsuniennes comme peu intelligentes, peu fiables et non qualifiées.
Au cours des derniers jours, y compris avant qu'il ne quitte Washington pour une cérémonie d'armistice ce week-end, Trump a lancé des attaques personnelles contre un trio de femmes journalistes noires. Il a accusé l'une d'entre elles de poser "beaucoup de questions stupides". Il a exigé qu'une autre personne s'assoie lors d'une conférence de presse et l'a traitée plus tard de "loser". Il en a dénigré un troisième pour avoir posé, à son avis, une "question raciste".
Trump a récemment appelé le maire de Tallahassee Andrew Gillum (D), candidat au poste de gouverneur en Floride, un "voleur", et a déclaré que Stacey Abrams, l'ancien chef de la minorité de la Chambre d'État en Géorgie et le candidat démocrate au poste de gouverneur, n'était "pas qualifié" pour ce poste. L'une des caractéristiques de ses rassemblements de campagne avant les élections de mardi a été de se moquer de la représentante Maxine Waters (D-Calif.), une député noire qui a été très critique à son égard, et de la traiter de "personne à faible QI"...
Traduction SLT
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