Selon Sana, Hayat Tahrir al-Sham a obtenu 100 drones de la Turquie pour les utiliser dans des attaques chimiques (Southfront)

Selon Sana, Hayat Tahrir al-Sham a obtenu 100 drones de la Turquie pour les utiliser dans des attaques chimiques
Article originel : Hayat Tahrir al-Sham Obtained 100 UAVs From Turkey To Use Them In Chemical Attacks: SANA
South Front

L'agence de presse publique syrienne SANA rapporte (source) :

    L'organisation terroriste de Jabhat al-Nosra[SF : Hayat Tahrir al-Sham] a obtenu 100 drones par l'intermédiaire de l'un des marchands turcs dans le but de mener des attaques terroristes avec des substances chimiques contre des civils et des positions de l'armée arabe syrienne à Idlib.

    Dans un rapport publié lundi, l'Agence russe Sputnik a cité des sources locales selon lesquelles des drones auraient été transportés de la ville de Harem, près de la frontière turque, à l'une des positions de l'organisation terroriste Jabhat al-Nosra dans la ville de Ma'ar Masrin, à environ 9 km au nord d'Idleb City.

    Les drones ont été remis à des terroristes marocains et libyens, ont ajouté les sources.

    "Les terroristes travaillent sous la supervision d'un expert britannique pour apporter des modifications aux drones afin de les alléger et de pouvoir transporter de petits obus chargés de substances chimiques toxiques", selon les sources.

    Le 30 août, l'organisation terroriste Jabhat al-Nosra a transporté 200 drones de la région de Sarmada dans la campagne d'Idlib à l'une de ses positions dans le quartier al-Muhandisin de la ville d'Idlib alors que des experts turcs et tchétchènes y avaient apporté des modifications techniques et électroniques, et les drones étaient déjà arrivés en Turquie.

    Le 25 novembre, des sources locales et des médias ont révélé que l'organisation terroriste Jabhat al-Nosra avait transporté une cinquantaine de missiles et qu'ils avaient été modifiés par des experts français à l'une des positions d'al-Nosra près de la prison centrale d'Idlib, et les têtes des missiles ont été chargées de chlore gazeux et réparties entre des groupes terroristes dans la campagne d'Idlib et Hama.

Le 24 novembre, les militants d'Idlib ont mené une attaque chimique contre la ville d'Alep, tenue par le gouvernement, blessant plus de 100 civils. L'attaque a été le plus souvent ignorée par les médias grand public et certains d'entre eux ont même fait circuler des spéculations selon lesquelles le "régime d'Assad sanguinaire" aurait utilisé des armes chimiques dans la ville afin de saper le processus de cessez-le-feu et de lancer une avance sur Idlib.

Traduction SLT

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