Rapport sur la guerre syrienne au 30 janv. 2019 : Des affrontements intenses, des duels d'artillerie ébranlent la zone démilitarisée d' Idlib
- Article originel : Syrian War Report – Jan. 30, 2019: Intense Clashes, Artillery Duels Erupt In Idlib De-Militarized Zone
South Front
La situation dans la zone de désescalade d'Idlib s'aggrave lentement avec l'augmentation du nombre de duels d'artillerie et d'affrontements entre combattants pro-gouvernementaux et militants qui y ont lieu quotidiennement.
Le 29 janvier, Hayat Tahrir al-Sham (anciennement Jabhat al-Nosra) et Jaysh al-Izza auraient attaqué des positions de l'armée arabe syrienne (AAS) dans les villages de Maan et Atshan au nord de Hama. L'AAS a réagi en bombardant les zones de Tamanah, Tal Teri, Tal Suayk, Suayk, Suayk, Morek et Tal Huwayr. Au début du 30 janvier, des frappes d'artillerie ont également été signalées près des villages tenus par les militants d'al-Tah et d'al-Lataminah. Les deux parties sont accusées d'utiliser de l'artillerie lourde et des roquettes à fragmentation, ce qui montre ouvertement que la zone de démilitarisation convenue par la Turquie et la Russie n'a pas été établie dans la région.
La situation est également tendue dans le nord de la Lattaquié et dans l'ouest d'Alep, mais l'intensité quotidienne des frappes y est moindre.
Récemment, un nouveau groupe de soldats de l'AAS est arrivé dans la zone de l'aéroport Abu al-Duhur. Selon l'armée russe, le 22 janvier, jusqu'à 200 membres de Hayat Tahrir al-Sham ont attaqué les positions de l'AAS dans la région, mais cette avancée a été repoussée.
Les dirigeants politiques des Unités de protection du peuple kurde (YPG) et donc les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les Etats-Unis ont poursuivi leurs efforts de relations publiques pour se sortir de l'impasse politique et sécuritaire dans laquelle ils semblaient se retrouver après l'annonce du retrait des troupes étatsuniennes.
Jusqu'à présent, les représentants des YPG et des FDS l'ont déjà affirmé :
Ils invitent Damas dans leur région ;
Ils n'invitent pas Damas à entrer à Manbij ;
Ils négocient avec Damas ;
Ils ne négocient pas avec Damas ;
Ils sont prêts à trouver "un accord" avec la Turquie ;
Ils ont fourni à la Russie et à Damas une liste de demandes de négociations ;
Le 29 janvier, Ilham Ahmed, coprésident du Conseil démocratique syrien, un organe politique officiel des FDS, a affirmé qu'il n'y avait aucun signe du retrait des troupes étatsuniennes de Syrie, affirmant que la situation est "comme avant" l'annonce de Trump.
Le 28 janvier, la Syrie et l'Iran ont signé 11 accords et protocoles d'accord couvrant des domaines tels que l'économie, la culture, l'éducation, les infrastructures, les investissements et le logement. Ils ont été signés lors d'une visite à Damas du premier vice-président iranien Eshaq Jahangiri. La coopération syro-iranienne montre que l'objectif clé du bloc étatsuno-israélien - pousser l'Iran hors de Syrie - est peu probable, même en théorie.
Traduction SLT avec DeepL.com
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