Voici un extrait de l'échange entre Benalla et Crase au sujet de l'entreprise françafricaine "Velours" :
— Alexandre Benalla: «Et on efface tout à chaque fois. T'as effacé tout ce qu'il y avait dans ton téléphone?»
— Vincent Crase: «Bah, tout ce qui concerne Velours… Bien sûr, bien sûr… Chez les flics, ils ont pas pu regarder mon téléphone parce que je l'éteignais et je le rallumais à chaque fois. Ils n'ont pas mon code, hein. Pis, franchement, les trois flics, les trois flics n'étaient pas contre moi, loin de là même, le major qui a tenu l'enquête me disait que ça le faisait vraiment ch**r de faire ça.»
Benalla "a travaillé plusieurs années pour le groupe Velours, spécialisé dans la sécurité privée et fondé par d’anciens policiers. D’après le registre du commerce marocain, Alexandre Benalla devient le dirigeant d’une antenne montée par l’entreprise à Casablanca, en octobre 2015, qui cesse vite son activité avant d’être dissoute en 2017." (Mondafrique L’étape marocaine d’Alexandre Benalla). Un article de Maghreb Confidentiel de 2015 précise que ce groupe français a été fondé par deux anciens policiers de l'Office central de la répression du banditisme dont un Franco-Marocain et un Français. Crase y était il impliqué ? Le mystère Velours s'épaissit...
Lire aussi :
- L’étape marocaine d’Alexandre Benalla (Mondafrique)
- Benalla a fait partie de l'entreprise de sécurité "Velours" intervenant au Maroc selon Mondafrique et Maghreb Confidentiel
D'après Sputniknews, la divulgation la semaine dernière de six enregistrements de discussions entre Benalla et Crase par Mediapart, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris pour «atteinte à l'intimité de la vie privée» et «détention illicite d'appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d'interception et de télécommunications ou de conversations». Mediapart souligne que s’il a accepté de remettre une copie des enregistrements à la justice, il a refusé lundi à deux procureurs et aux policiers les accompagnant de perquisitionner ses locaux, expliquant que cela risquait de «permettre de voir et récupérer des documents et informations confidentielles dans cette enquête au cœur du pouvoir mais aussi dans d'autres dossiers en cours».
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