Facebook Interdit Zero Hedge
Article originel : Facebook Bans Zero Hedge
Zero Hedge
Au cours de la fin de semaine, nous avons été surpris d'apprendre que certains lecteurs ont été empêchés par Facebook lorsqu'ils ont tenté de partager des articles de Zero Hedge. Par la suite, il est apparu que pratiquement toutes les tentatives de partage ou de simple mention d'un article, y compris dans des messages privés, étaient activement bloquées par le plus grand réseau social du monde, avec l'explication que " le lien que vous avez essayé de visiter va à l'encontre de nos normes communautaires ".
Facebook has blocked all @zerohedge links, throwing up the following message: pic.twitter.com/iuc3UxWgE1
— Ollie Richardson (@O_Rich_) March 11, 2019
Nous avons été particulièrement surpris par cette action, car ni avant cet acte de censure apparemment arbitraire, ni depuis, Facebook ne nous a contactés pour nous expliquer quelle "norme communautaire" avait été violée ou quel filtre ou article particulier avait déclenché le rejet général de tout contenu Zero Hedge.
Certes, en tant qu'entreprise à but lucratif dotée d'une "éthique" d'entreprise unique, Facebook a tout à fait le droit d'imposer les filtres qu'elle souhaite sur les médias partagés sur sa plate-forme. Il est tout à fait possible qu'un ou plusieurs messages aient été signalés par les lecteurs "sensibilisés" de Facebook qui ont simplement déclenché une censure algo qui bloquait tout contenu.
Par ailleurs, il est tout aussi possible que Facebook ait simplement décidé de ne plus permettre à ses utilisateurs de partager notre contenu en représailles de notre couverture étendue de ce que certains ont qualifié de " nombreux problèmes " de la plateforme, y compris les atteintes chroniques à la vie privée, l'abandon massif par de jeunes utilisateurs, les fausses déclarations grossières et continues des utilisateurs, ironiquement - avec le recul - sa censure systématique et sa coopération gouvernementale par la petite porte (ces liens ne datent pas de ces quelques semaines).
Malheureusement, comme nous l'avons mentionné plus haut, nous ne savons toujours pas quel événement a précipité cette censure, et toute tentative d'obtenir des commentaires de la part de l'entreprise avec la capitalisation boursière de 500 milliards de dollars est restée sans réponse jusqu'à maintenant.
Nous serions heureux d'avoir l'occasion d'engager un dialogue constructif avec Facebook sur la décision de l'entreprise d'imposer une interdiction générale du contenu Zero Hedge. Alternativement, nous ne perdrons probablement pas beaucoup de sommeil si cela ne se produit pas : contrairement à d'autres sites web, nous avons de la chance que seule une infime partie de notre trafic entrant provient de Facebook, la plupart de nos lecteurs arrivant directement ici sans l'aide des moteurs de recherche (Google nous a bannis de sa plateforme News, pour des raisons encore inconnues, peu après la victoire de Trump) ou de références.
Cela dit, Facebook étant de plus en plus soumis à l'examen politique, réglementaire et du marché pour ses décisions internes arbitraires sur le contenu à promouvoir et à étouffer, son engagement en baisse constante et ses coûts de surveillance du contenu en hausse constante, une telle censure ne prouve pas que la plate-forme est "ouverte" au discours, qu'elle défend la liberté d'expression ou qu'elle est disposée à écouter et encourager des opinions non générales, même si un tel "discours" a lieu dans une fausse ferme à "clic" quelque part à Calcutta.
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