Le gouvernement français envisage de tester un système de reconnaissance faciale intégrée aux caméras de vidéosurveillance. Une expérimentation de six mois à un an, sous le contrôle de chercheurs et de personnes de la société civile.
« Si nous continuons à somnoler, nous finirons par nous réveiller en Chine. Et tout aura été fait pour notre "bien", évidemment. » C'est peu de dire que le projet du gouvernement de tester la reconnaissance faciale dans les lieux publics a été fraîchement accueillie par l'opposition, le tweet du député européen Raphaël Glucksmann résume parfaitement les griefs contre cette idée.
Au départ, il s'agit d'une interview de Cédric O, le secrétaire d'État au Numérique, qui répond au Parisien à des questions sur la biométrie, et notamment la mise en place du système Alicem, une application qui permettra de se connecter aux services publics à l'aide de son smartphone et de la reconnaissance faciale. Pour l'instant, c'est en stand-by, et reste donc en phase de test.
Dans les gares et les aéroports ?
Et à propos de test et de reconnaissance faciale, Cédric O révèle que la biométrie pourrait bientôt apparaître dans les lieux publics. « Le gouvernement souhaite donc ouvrir une phase d'expérimentation, de six mois à un an, sous la supervision de la société civile et des chercheurs. Cela doit nous permettre d'avoir des retours sur les différents cas d'usage et sur la performance réelle de cette technologie, ainsi que sur les questions qui se posent », répond-il à nos confrères.
Concrètement, « pour les personnes consentantes » selon le règlement RGPD cité par Les Échos, il sera possible d'être identifié sur les caméras de surveillance. Pour quelle utilité ? On évoque les gares et les aéroports pour accéder aux quais ou à la zone d'embarquement sans sortir son billet. Des applications concrètes qui inquiètent des organisations, dont la Ligue des droits de l’Homme, qui craignent une dérive sécuritaire et une utilisation exclusivement répressive de la vidéosurveillance.
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