Le territoire libre du Chapare en Bolivie a chassé le régime putschiste et se prépare à une nouvelle invasion sanglante (The Grayzone)

Le territoire libre du Chapare en Bolivie a chassé le régime putschiste et se prépare à une nouvelle invasion sanglante
Article originel : Bolivia’s free territory of Chapare has ousted the coup regime and is bracing for a bloody re-invasion
The Grayzone

Un syndicat du Chapare nommé Llallagua

Passer du temps avec les membres du syndicat du Chapare, qui dirigent la société de façon collective, permet d'avoir un aperçu particulier de la résistance au coup d'État. Ils ont réussi à expulser la police, mais craignent maintenant un bain de sang en représailles.

Cochabamba, Bolivie - Connu comme la région du Chapare en Bolivie, le Tropico de Cochabamba est un sanctuaire pour le président élu Evo Morales, la base de soutien la plus dévouée. Depuis le coup d'État du 10 novembre, il est devenu un territoire autonome où la junte militaire est absente.

La police et les militaires ont été renvoyés de cette zone où le coup d'Etat a commencé et on leur a dit qu'ils ne seraient accueillis à nouveau que s'ils " se mettent à genoux et présentent des excuses " à la communauté.

Dans cette bande de terre de 12 000 kilomètres carrés, des centaines de syndicats ont prospéré au fil des ans. J'ai passé plusieurs jours avec la base syndicale, témoignant de la façon dont ils dirigent la société de façon collective et dont ils ont organisé une résistance féroce à un gouvernement putschiste de droite qui menace de les détruire.

Malgré la résilience dont ils font preuve ici, il y a aussi un sentiment de crainte. Les dirigeants syndicaux m'ont dit que si l'État décide de militariser la région, comme il l'a menacé, un bain de sang est pratiquement inévitable. Si la répression violente arrive, elle pourrait démanteler une structure sociale qu'ils construisent régulièrement depuis des décennies...

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Traduction SLT

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