Le profil de la courbe du taux de mortalité en Italie a eu une croissance constante. Le taux de mortalité n'a cessé d'augmenter quotidiennement depuis 21 jours. Aucun autre pays n'a eu une telle évolution de la courbe, souvent il y a des pauses puis l'augmentation a repris. En Italie, ce taux ne cesse d'augmenter de jour en jour. Pour expliquer cette croissance unique en Europe, nous avons eu plusieurs explications. Celle de la situation socio-démographique de l'Italie, de la situation sanitaire... Puis les autorités de santé italiennes ont révélé qu'elles comptabilisaient toutes les personnes décédées dans les hôpitaux affectés par le coronavirus comme étant liées au Coronavirus.
Le professeur Walter Ricciardi, conseiller scientifique du ministre italien de la santé, a déclaré notamment que la surmortalité enregistrée en Italie provient de la manière de dénombrer les morts en Italie. A savoir que les patients décédant dans un hôpital avec le Coronavirus sont considérés comme ayant le coronavirus alors que seulement 12% des décès enregistrés ont montré une cause directe liée au Coronavirus : "La façon dont nous codons les décès dans notre pays est très généreuse dans le sens où toutes les personnes qui meurent dans les hôpitaux avec le coronavirus sont considérées comme mourant du coronavirus." "Après réévaluation par l'Institut national de la santé, seuls 12 % des certificats de décès ont montré une causalité directe du coronavirus, alors que 88 % des patients décédés ont au moins une prémorbidité - beaucoup en avaient deux ou trois".
C'est à dire que le taux de mortalité lié directement au coronavirus pourrait être 8 fois moins important.
Selon une étude de l'autorité sanitaire nationale italienne, 99% des personnes décédées des suites du coronavirus avaient une autre maladie, selon les autorités italiennes. Cette nouvelle étude pourrait permettre de comprendre pourquoi le taux de mortalité en Italie, qui s'élève maintenant à plus de 12 % du nombre total de personnes infectées, est plus élevé que dans d'autres pays. L'institut basé à Rome a examiné les dossiers médicaux d'environ 18 % des décès dus aux coronavirus dans le pays, et a constaté que seules trois victimes, soit 0,8 % du total, ne présentaient aucune pathologie antérieure. Près de la moitié des victimes souffraient d'au moins trois maladies antérieures et environ un quart d'entre elles avaient une ou deux pathologies antérieures.
Ce biais pourrait expliquer le recensement excessif du nombre de décès en Italie et donc l'augmentation importante du taux de mortalité.
Mais il y a encore plus étonnant. Selon Sputniknews, des experts russes ont constaté des "morts étranges" dans des maisons de retraite en Lombardie : "Selon les rapports des journaux, plusieurs cas ont été enregistrés dans la ville de Gromo dans lesquels des personnes prétendument infectées par le coronavirus se sont simplement endormies et ne se sont plus jamais réveillées. Jusqu'alors, aucun symptôme réel de la maladie n'avait été observé chez les personnes décédées. Comme le directeur de la maison de retraite l'a précisé plus tard dans une interview avec RIA Novosti, il n'est pas certain que les personnes décédées aient été réellement infectées par le coronavirus, car personne dans la maison n'avait été testé pour ce virus....". Il se trouve que ce phénomène ne serait pas isolé et existerait aussi dans d'autres pays comme en Allemagne. Des patients soignés sans symptômes de maladie meurent soudainement dans la situation exceptionnelle actuelle et sont alors considérés comme des "décès par coronavirus". SWPRS demande : "Là encore, la question se pose sérieusement : Qui meurt du virus et qui meurt à cause des mesures parfois extrêmes ?"
Si ces autorités commencent à comptabiliser les morts naturels de personnes âgées ou bien les décès liés au stress majeur généré par la situation de confinement comme étant dues au Covid-19, sans qu'il y ait eu de tests, alors l'épidémie n'a pas fini de se terminer.
Cela reste néanmoins à confirmer.
A suivre donc...
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