L'évolution inquiétante de la police britannique
Article originel : The disturbing developments in UK policing
Off Guardian
Il y a quelques jours, quelqu'un a attiré notre attention sur la vidéo suivante sur Twitter :
The other week journalist @MikeSegalov got hassled and shouted at by the police for filming an incident in a park. Here's the footage. Not a good look for the police – breaking social distancing rules by surrounding him and wrongly shouting at a journalist to go home. pic.twitter.com/BKXSXbE6Gm
— Great Editor (@simonchilds13) April 16, 2020
De la déclaration de "vous en bleu, rentrez chez vous", au ton haranguant, aux déclarations selon lequel un journaliste "tue des gens", tout cela est assez troublant.
Et c'est loin d'être un incident isolé.
Il y a eu le cas de l'homme à qui on a dit qu'il ne pouvait pas jouer avec ses enfants dans son propre jardin.
Et l'homme qui s'est fait défoncer sa porte, prétendument après que ses voisins aient signalé un incident (ce qui n'a jamais été confirmé avec exactitude).
Il y a le fameux incident des images de drones de personnes promenant leur chien dans la campagne, à des kilomètres d'autres personnes, mais néanmoins considérées comme enfreignant la loi (bien que le ministère de l'intérieur ait confirmé par la suite qu'il n'y a pas de loi interdisant de se rendre en voiture dans la campagne pour faire de l'exercice).
Le chef de la police du Northhamptonshire a même déclaré que ses agents allaient bientôt fouiller les sacs à provisions des gens pour s'assurer qu'ils n'achetaient que des "articles essentiels" (la réaction à sa déclaration a été si forte qu'il a fait marche arrière assez rapidement).
Il est clair que ces clips sont tous brefs, et parfois dépourvus de contexte plus large, mais ils créent une image générale assez dérangeante. Si vous combinez cela avec les nouvelles lois, vous obtenez ce que l'ancien juge de la Cour suprême, Lord Sumption, a appelé "un glissement hystérique vers un État policier" et une "réaction irrationnelle motivée par la peur".
Les policiers ne sont pas à l'abri de la pensée de groupe, de la panique ou de l'hystérie, et le ton de la presse et du discours politique pourrait facilement créer une atmosphère de creuset qui mettrait les journalistes et les simples citoyens en grave danger.
Si vous connaissez d'autres exemples, veuillez les citer dans les commentaires ci-dessous ou sur les médias sociaux. Il serait bon de disposer d'un ensemble de preuves. Nous avons centré la question sur la police britannique, car l'un de nos rédacteurs est basé au Royaume-Uni, mais si vous avez des exemples provenant d'autres pays, n'hésitez pas à les inclure. Il s'agit potentiellement d'un problème mondial.
Traduction SLT
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