Alors que les soignants réclament des revalorisations salariales et plus de moyens ainsi que l'ouverture de lits supplémentaires, Macron leur a proposé une "médaille de l'engagement" sorte de médaille en chocolat pour les petits soldats médicaux et paramédicaux qui ont officié pendant la crise.
Mais après sa visite tumultueuse à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, un soignant syndicaliste l'a apostrophé sur la pertinence de cette "médaille", Macron énervé lui a répondu du tac au tac : « Si vous ne la voulez pas, ne la prenez pas ! ». Et pan dans les dents !
Interpellé par un syndicaliste à la sortie de la Salpêtrière, le prédisent #Macron s'agace au sujet de la "médaille de l'engagement", « Si vous ne la voulez pas, ne la prenez pas ! » @CNEWS pic.twitter.com/I2KGfHeqEM
— Loïc Signor (@loicsignor) May 15, 2020
«Si vous ne la voulez pas, vous ne la prenez pas», a répondu Emmanuel Macron, agacé.
Il faut dire que le Macron venait de passer un sale quart d'heure en présence de deux soignantes qui lui avaient bourré le mou.
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🗨"On est désespérées, on ne croit plus en vous"
— BFMTV (@BFMTV) May 15, 2020
L'échange tendu entre Emmanuel Macron et deux soignantes pic.twitter.com/05sPPKG699
Pour les calmer, il n'a qu'à les intégrer aux forces militaires et les faire défiler sur les Champs-élysées en leur refourguant sa médaille tout en leur promettant d'être en prime time sur les chaînes d'Etat pourvu qu'ils soient en phase avec Big Pharma et la doxa gouvernementale. Allez, avec un petit peu de beurre dans les épinards et de l'oseille, cela va sans doute calmer les nouveaux soldats de la République qui se sont tant sacrifiés pour leurs concitoyens face à la terrible menace Covid19... !?
Peut-être qu'avec ces astuces à la noix, il pourra éviter de sortir d'une gestion comptable de la santé publique et éviter de rouvrir des lits et des services qui ont pourtant tant manqué pendant la crise sanitaire. Il faut le dire, le confinement a été mis en place pour éviter le débordement des urgences et des services de réanimation. Une économie sacrifiée pour sauver le service hospitalier publique précédemment ratiboisé par des années de politique libérale. Il s'agit en fait d'un schéma bien trop couteux pour une République exsangue après 2 mois de confinement assassin, alors qu'elle se prépare à payer rubis sur l'ongle un vaccin à ARN pour lutter contre la terrible menace pandémique du Covid19 qui d'ailleurs n'est pas sans rappeler la terrible menace de la pandémie de la grippe H1N1 de 2009. A l'époque ce n'était pas Veran mais Bachelot sous Sarko I qui était aux manettes tandis que Big Pharma rodait dans les parages. A présent Bachelot est invitée en guest star pour donner sa bonne parole d'experte sur les plateaux télés, espérons que Veran connaîtra le même sort mais ... on s'éloigne du sujet.
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