Non confinement / Confinement. Croissance / Récession. Suède croissance à la hausse de 0.4% de son PIB au 1er trimestre, France baisse de 6% sur la même période et actuellement chute de plus 11% de son PIB.

Le professeur Bhakdi, microbiologiste allemand, déclarait fin mars : "Les mesures anti-COVID19 du gouvernement] sont grotesques, absurdes et très dangereuses [...] L'espérance de vie de millions de personnes est réduite. L'effroyable impact sur l'économie mondiale menace l'existence d'innombrables personnes. Les conséquences sur les soins médicaux sont profondes. Déjà, les services aux patients dans le besoin sont réduits, les opérations annulées, les cabinets vides, le personnel hospitalier réduit. Tout cela aura un impact profond sur l'ensemble de notre société. Toutes ces mesures conduisent à l'autodestruction et au suicide collectif basé sur rien d'autre qu'un fantôme."

Alors que la Suède affiche une hausse de la croissance de 0.4% du PIB au premier trimestre 2020, la France envisage une baisse de 11% de croissance de son PIB en 2020.
“Avec -11% de croissance, nous avons désormais -11,4% de déficit (...) jamais la France n’avait (eu) ce chiffre”, a déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, sur France 2.

Certes la suède a estimé sa hausse de croissance sur le premier trimestre 2020 mais la France sur ce même trimestre avait connu une chute de 6% de son PIB au premier trimestre avec une économie en récession.

On aura bien compris que le confinement va tuer beaucoup plus que le virus lui même et que les effets désastreux vont se faire ressentir dès maintenant. Il y avait les patients chroniques qui n'avaient pu disposer des soins usuels (cancer non dépistés, problèmes cardio-vasculaires...) maintenant il va falloir compter avec un taux de chômage en nette hausse avec un risque de troubles psychiatriques divers et variés en augmentation considérable (dépression, suicides, alcool, addictions et overdoses...) [Reuters. France: Vers un déficit public 2020 record avec le coronavirus].

Selon le National Institute on Drug Abuse, plus de 67 000 décès par surdose de médicaments illicites ou sur ordonnance sont survenus lors de la crise de 2018. Ce chiffre n'inclut pas l'abus d'alcool. Seuls 7 % étaient des suicides et 87 % étaient des décès non intentionnels, principalement dus à l'abus de drogues, à la dépression ou à d'autres troubles mentaux. Selon Off Guardian "on peut s'attendre à ce que ces conditions augmentent en période d'effondrement économique et si nous estimons l'impact dû au COVID-19 sur six ans comme étant une augmentation de 25 % (comme pour les suicides), cela laisse prévoir environ 87 000 décès supplémentaires dus à l'abus de drogues". 

Une étude de Harvard a révélé que près de 45 000 décès excédentaires par an étaient liés à l'absence de couverture médicale. Cela correspond au taux de chômage de 4% avant la COVID-19. Des millions d'Etatsuniens perdent leur emploi dans le cadre de la récession/dépression COVID-19. Pour chaque augmentation de 2 % du chômage, on compte environ 3,5 millions d'emplois perdus. Le secrétaire au Trésor étatsunien a prédit un taux de chômage de 20 %, ce qui se traduit par 12 millions d'emplois perdus. Si les 45 000 décès excédentaires dus au manque de couverture médicale augmentent uniformément en fonction du taux de chômage, on peut s'attendre à environ 225 000 décès par an dus au manque de couverture médicale aux États-Unis à un taux de chômage de 20 %. En extrapolant cela sur une période de 6 ans, cela signifie 1,35 million de décès aux USA. (Off Guardian).

Selon The Daily Mail, 150 000 Britanniques mourront d'une "mort évitable" lors de la pandémie de coronavirus, à cause de la dépression, de la violence domestique et des suicides.

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