Depuis près de 4 mois, les grands médias tournent en boucle sur le coronavirus, à coup d'éditions spéciales, de Jts à rallonge, de sujets focalisés sur le Covid-19, semblant participer à la fabrique du consentement à la "nouvelle normalité". En Belgique, selon RTL. les masques pourraient être imposés à la population jusqu'à l'arrivée d'un vaccin.
- RTL Le port du masque devrait rester obligatoire en Belgique jusqu'au vaccin
La chaîne d'Etat France 2 a, quant à elle, encore produit un reportage dont elle a le secret dans son Jt de 13h du 19.07.20 dont le but est de responsabiliser (voire culpabiliser) les jeunes lors des rassemblements de masse. Ceux qui ne portent pas de masques étaient pointés du doigt, la chaîne d'Etat rappelant que le gouvernement a dans sa poche un plan de confinement sélectif si nécessaire en 4 points.
- Vacances : quand les jeunes tombent le masque, au détriment des règles sanitaires
Un rebond épidémique du Covid-19 est enregistré dans plusieurs endroits en France. Une partie de la population semble toujours observer l'épidémie avec légèreté. A quoi ressemble un samedi soir d'été dans les bars et les restaurants ?
Le pitch : La fièvre du samedi soir dans l'insouciance générale. Un bar de Cannes (Alpes-Maritimes) est transformé en discothèque avec des clients agglutinés, sans respect des gestes barrières et sans masque alors que c'est obligatoire. Une jeune clientèle en vacances, plus préoccupée par la fête que par la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19.
Un relâchement coupable ?
"On s'inquiète de moins en moins sur ça alors que l'on devrait un peu plus (s'inquiéter)", reconnait un fêtard. Malgré la hausse des contaminations en région PACA et les craintes des autorités, beaucoup assument de ne pas suivre les règles sanitaires. Danser à l'intérieur est pourtant interdit. Les gérants du bar n'ont pas souhaité répondre, et la police municipale, présente samedi 18 juillet devant le bar, n'y trouve rien à redire.
Puis un reportage suit sur les mesures de confinement envisagées par le gouvernement français en cas d'une augmentation du nombre de cas.
- Coronavirus : les scénarios envisagés par le gouvernement en cas d'augmentation du nombre de cas
Que se passera-t-il si le nombre de contaminations progresse encore ? Quels seront les choix du gouvernement ?
Pourtant de plus en plus d'experts s'interrogent sur cette anxiété générée par les médias. Pour bon nombre, les soit-disant "cluster" en Europe occidentale et notamment en France relèvent plus de l'augmentation du nombre de tests produisant un taux de faux positif important que d'une seconde vague épidémique.
Selon Swiss Policy Reserch "Dans la plupart des pays occidentaux, le pic des infections à coronavirus a déjà été atteint en mars ou avril et souvent avant le confinement. Le pic des décès dans la plupart des pays occidentaux a été atteint en avril. Depuis lors, les hospitalisations et les décès ont diminué dans la plupart des pays occidentaux. Cette évolution s'applique également aux pays qui ne sont pas soumis à un confinement, comme la Suède, la Biélorussie et le Japon. La mortalité annuelle cumulée dans la plupart des pays occidentaux continue de se situer dans la fourchette d'une saison grippale légère (par exemple Suisse, Autriche, Allemagne) à forte (par exemple USA, Royaume-Uni). Après la fin des mesures de confinement, le nombre de tests pour le coronavirus dans la population générale à faible risque a fortement augmenté dans de nombreux pays, notamment en relation avec le retour au travail et à l'école. Cela a entraîné une certaine augmentation des résultats positifs dans certains pays ou régions, ce qui a été présenté par de nombreux médias et autorités comme une augmentation prétendument dangereuse du "nombre de cas" et a parfois conduit à de nouvelles restrictions, même si le taux de tests positifs est resté très faible. Les "nombres de cas" sont toutefois un chiffre trompeur qui ne peut être assimilé à des personnes malades ou infectées. Un test positif peut, par exemple, être dû à des fragments de virus non infectieux, à une infection asymptomatique, à un test répété ou à un résultat faussement positif. En outre, le comptage de prétendus du"nombre de cas" n'est pas significatif simplement parce que les tests d'anticorps et les tests immunologiques ont depuis longtemps montré que le nouveau coronavirus est jusqu'à cinquante fois plus répandu que ce que l'on suppose sur la base des tests PCR quotidiens."
Selon le spécialiste de la santé publique, Jean-Dominique Michel : "Nous avons affaire à une augmentation des cas qui n'est pas constaté du tout, ni exponentielle et bon nombre d'informations complémentaires ne sont pas données à nos concitoyens".
Dans le cas de la Suède, par exemple, l'OMS a dû retirer la classification de "pays à risque" après qu'il soit devenu évident que l'augmentation apparente des "cas" était due à une augmentation des tests. Sur le schéma ci-dessous rapportant en Suède : les "cas" signalés ajustés en fonction des tests et de l'utilisation des unités de soins intensifs (ICU), on constate qu'en Suède si nous ajustons sur le nombre de tests pratiqués le nombre de cas n'augmente pas, on observe même plutôt une tendance à la baisse à partir de mai (courbe en rouge vs courbe en bleue qui correspond au nombre de cas rapportés). Enfin le nombre de patients en unité de soins intensifs n'a cessé de baisser depuis avril.
Les cas détectés ne correspondent pas en Europe occidentale à une seconde vague ou même à la fin de la première vague. L'organisation de la panique dans la population par des titres anxiogènes et répétitifs semble plus délétère que bénéfique actuellement. D'autres part, si les gens sont contraints de porter des masques pendant cette période il n'y aura probablement jamais d'arrêt de cette mesure compte tenu de l'arrivée de la grippe saisonnière en automne-hiver et probablement de nouveaux coronavirus (virus du rhume). Le vaccin ne semble qu'un leurre qui masque mal la volonté d'une "nouvelle normalité" restrictive des libertés individuelles et collectives auquel les médias de masse semblent nous préparer.
Les journalistes d'investigation, plusieurs fois primées, Riva et Tinari, relatent l'arbitraire des décisions des états notamment en Suisse mais cela pourrait être le cas de la France, la Belgique, de l'Espagne... :
"Pour nos autorités, cependant, cette situation nécessite soudain de rendre obligatoire le port du masque dans les transports publics (sans produire la preuve que cette mesure fera plus de bien que de mal), de menacer de reboucler les frontières ou encore de dresser une liste de pays «à risque». L’arbitraire de cette sélection apparaît de manière frappante lorsqu’on tente de comprendre pourquoi nos autorités fédérales ont décidé d’y faire figurer la Suède. Apparemment, elles n’ont pas pris note du fait que le 25 juin dernier, l’OMS avait dû admettre, après les protestations des autorités suédoises, que la Suède n’avait absolument pas perdu le contrôle de l’épidémie de coronavirus, que si le nombre de cas testés positifs y augmentait, c’était parce que les capacités de tests avaient été massivement étendues et qu’elle avait donc été classée à tort comme un pays à risque (lien). Que nos autorités n’aient pas tenu compte de cette importante information tient peut-être à la décision des agences de presse internationales de ne pas relayer les mails que l’OMS a envoyé aux médias suédois où elle précisait sa position – seul Bloomberg l’a fait (lien). "
Dans leur article publié le 11.07.20 dans Re-Check et intitulé "Crise du coronavirus: des nouvelles mesures pour quoi faire?", elles écrivent en caractère gras : "Il y a un peu moins de quatre mois, nous sommes entrés dans un paradigme délirant et nos autorités nous ont fait savoir le 1er juillet dernier qu’elles entendaient le prolonger ad libitum".
Le Professeur émérite et directeur de l'institut d'immunologie médicale de l'Université de Berne, Beda M. Stadler rappelait aussi qu’une grande partie ces «cas d’infection» pouvaient en réalité être des personnes déjà immunisées contre le virus encore porteuses de «débris viraux» dans leur organisme. Il déclare également : "J'ai toujours été en faveur du port du masque pour les gens qui présentent des symptômes. Mais l'imposer dans les transports publics est vraiment ridicule et inutile. La population est naïve de croire que c'est efficace car on sait que cette mesure n'évite qu'1% des transmissions".
Autant d'informations passées sous silence dans les médias de masse.
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