Le "Transition Integrity Project" dirigé par les démocrates pour un chaos post-électoral ? (21st Wire Century)

Le "Transition Integrity Project" dirigé par les démocrates pour un chaos post-électoral
Article originel : Democrat-led ‘Transition Integrity Project’ Plan for Post-Election Chaos
Par Mike Whitney
21st Wire Century / Global Research

Note de SLT : un article à prendre avec des pincettes évoquant un plan de révolution de couleur pour destituer Trump en cas de victoire électoral de ce dernier. Un président qui serait mal aimé par l'Etat profond et une grande partie de la classe politique étatsunienne. L'auteur dénonce les précédentes présidences d'Obama avec son vice-président Biden qui ont amené à la destruction de la Libye et à la guerre en Syrie mais se tait sur la responsabilité de Trump dans les massacres à caractère génocidaire qui se déroulent actuellement au Yémen avec le soutien entier de l'administration Trump intensifiant en cela la politique de l'administration Obama. La complicité des États-Unis dans le génocide de l'Arabie saoudite au Yémen implique Obama et Trump. A lire tout de même pour découvrir ce qu'est le Transition Integrity Project et à redécouvrir après les élections.

Trahison. Vers une "révolution des couleurs" aux Etats-Unis ?

Le Transition Integrity Project (TIP) est un groupe d'élites du gouvernement, de l'armée et des médias qui ont concocté un plan pour semer le chaos et la désinformation après les élections présidentielles du 3 novembre. Cette stratégie tire profit du retard présumé dans la détermination du vainqueur des prochaines élections (en raison du déluge de votes par correspondance). La période intérimaire devrait intensifier la guerre partisane, créant ainsi un environnement parfait pour la diffusion de la propagande et l'incitation à la violence de rue. Les dirigeants du TIP estiment qu'une mobilisation de masse les aidera à réaliser ce que le Russiagate n'a pas pu faire, c'est-à-dire écarter Donald Trump par un coup d'État illicite concocté en coulisses par des intermédiaires du pouvoir et leurs alliés démocrates.
 

Voici un peu plus d'informations tirées d'un article de Chris Farrell au Gatestone Institute :

    "Dans l'une des plus grandes campagnes de désinformation du public de l'histoire étatsunienne - la gauche et ses alliés du Jamais Trump (sous le nom de guerre : "Transition Integrity Project") ont publié en août 2020 un rapport de 22 pages "jeu de guerre" avec quatre scénarios de crise électorale : ..... Le résultat de chaque scénario TIP se traduit par des violences de rue et une impasse politique.

    ...Est-il possible que les dirigeants de la "gauche" étatsunienne ainsi que leurs alliés du Jamais Trump, soient occupés à se convaincre de préconiser et de promouvoir la violence de rue en réponse à une élection présidentielle ?

    La réponse est la suivante : oui.... s'attendre à la violence au lendemain de l'élection, car c'est maintenant la nouvelle "norme". ("How to Steal an Election", Gatestone Institute)

Farrell a raison. Comme nous pouvons le voir dans les nombreux articles qui ont récemment été publiés dans les médias, le peuple étatsunien se prépare à une élection contestée qui alimentera l'anxiété et la révolte du public. Tout cela s'inscrit dans la stratégie globale du TIP. Les journalistes sélectionnés seront utilisés pour fournir des informations qui serviront les intérêts du groupe, tandis que le peuple s'attendra à une longue crise constitutionnelle. Pendant ce temps, les médias, la direction démocrate, les élites de confiance et les éléments de la communauté du renseignement feront pression sur Trump pour qu'il se retire tout en incitant sa base politique à descendre dans la rue. Le manifeste de 22 pages du TIP indique clairement que la mobilisation de masse sera la clé de toute victoire électorale. Voici un extrait du texte :

    "Une démonstration en nombre dans les rues - et des actions dans les rues - peuvent être des facteurs décisifs pour déterminer ce que le public perçoit comme un résultat juste et légitime." ("Prévenir une élection présidentielle et une transition perturbées" The Transition Integrity Project)

En d'autres termes, les auteurs soutiennent pleinement les manifestations et les bouleversements politiques pour atteindre leur objectif de faire partir Trump. Il est clair que cette approche de la terre brûlée ne vient pas de Joe Biden, mais des marionnettistes cyniques et assoiffés de sang qui opèrent derrière le rideau et qui sont prêts à tout pour faire avancer leur programme.

Il s'agit d'une véritable révolution des couleurs, dont les auteurs et les partisans sont les mêmes oligarques et les grands argentiers qui se sont opposés à Trump depuis le début. Ils ne reculeront pas ou ne rappelleront pas les chiens tant que le travail ne sera pas terminé et que Trump n'aura pas disparu. Et quand la poussière retombera, Trump sera probablement accusé, jugé, condamné et emprisonné. Sa fortune sera saisie, sa famille sera ruinée financièrement et ses plus proches conseillers et alliés seront poursuivis sur la base d'accusations fabriquées de toutes pièces. Il n'y aura pas de "transition gracieuse" du pouvoir si Trump perd. Il devra faire face à la colère des mandarins intrigants qu'il a frustrés ces quatre dernières années. Ce sont les hommes qui ont applaudi lorsque Saddam et Kadhafi ont été sauvagement massacrés. Trump connaîtra-t-il le même sort qu'eux ?

Trump a moins de deux mois pour rallier ses partisans, attirer l'attention sur la conspiration qui est actuellement en cours et trouver un moyen de se défendre contre les putschistes. S'il n'est pas en mesure de faire dérailler la junte imminente, son oie est cuite.

Il est à noter que le Projet d'intégrité de la transition (TIP) n'a aucune autorité légale pour s'immiscer dans les prochaines élections. Ils n'ont été nommés par aucun comité du Congrès et aucune entité gouvernementale n'a approuvé leurs activités intrusives. Il s'agit entièrement d'une opération "loup solitaire" conçue pour exploiter les lacunes des lois sur les campagnes électorales afin de saper la confiance du public dans nos élections et d'exprimer leur hostilité débridée envers Donald Trump. Cela dit, cette analyse influencera probablement ceux qui partagent leurs opinions. En première page de leur "Résumé", ils disent :

    "Nous estimons qu'il est très probable que les élections de novembre seront marquées par un paysage juridique et politique chaotique. Nous estimons également que le président Trump est susceptible de contester le résultat par des moyens légaux et extra-légaux, dans une tentative de s'accrocher au pouvoir". (Ibid)

Cette brève déclaration fournit la justification de base de l'existence du groupe. Elle présente les participants comme des observateurs impartiaux qui accomplissent leur devoir civique en analysant objectivement des exercices (jeux de guerre ?) qui indiquent que Trump contestera les résultats des élections dans une tentative désespérée de s'accrocher au pouvoir. Il n'est pas surprenant que le groupe ne fournisse aucune preuve que le président réagirait de la manière dont il pense qu'il le ferait. En fait, leur hypothèse semble extrêmement farfelue étant donné que Trump n'a pas de milice, pas d'armée privée et très peu d'alliés parmi la classe politique, la communauté du renseignement, le FBI, l'armée ou l'État profond. Qui exactement, selon le groupe, aiderait Trump à s'accrocher au pouvoir : Bill Barr, Larry Kudlow, Melania ?

Cette analyse n'a rien d'"impartial". Il s'agit d'un charabia partisan visant à discréditer Trump tout en créant un prétexte pour lancer un coup d'État contre lui. Voici un autre échantillon de "l'analyse objective" de TIP, extrait de la page 1 du manuscrit :

    "Le Projet d'intégrité de la transition (TIP) a été lancé fin 2019 par crainte que l'administration Trump ne cherche à manipuler, ignorer, saper ou perturber l'élection présidentielle de 2020 et le processus de transition. Le TIP ne prend pas position sur la manière dont les Etatsuniens devraient voter, ni sur le vainqueur probable des prochaines élections ; l'un ou l'autre des principaux candidats des partis pourrait l'emporter aux élections de novembre sans avoir recours à des "coups bas". Toutefois, l'administration du président Donald Trump n'a cessé de saper les normes fondamentales de la démocratie et de l'État de droit et a adopté de nombreuses pratiques corrompues et autoritaires. Cela représente un profond défi pour ceux - de l'un ou l'autre parti - qui s'engagent à garantir des élections libres et équitables, des transitions pacifiques du pouvoir et une continuité administrative stable aux États-Unis". (Ibid)

Vous avez compris ? En d'autres termes (pour paraphraser) "Trump est un dictateur corrompu qui déteste la démocratie et l'État de droit, mais ce n'est que notre opinion impartiale. S'il vous plaît, ne laissez pas cela influencer votre vote. Nous voulons juste nous assurer que l'élection se déroule sans heurts".

Comme nous l'avons noté, la haine de Trump imprègne l'ensemble du document de 22 pages et cela, à son tour, sape la crédibilité de l'auteur de présenter son projet comme un examen impartial des problèmes potentiels de la prochaine élection. Il n'y a rien d'impartial dans l'approche de ces questions ou dans les remèdes qui sont recommandés. Il s'agit d'un projet partisan concocté par des élites malveillantes qui méprisent Trump et qui prévoient de le démettre de ses fonctions par tous les moyens.

Alors, savons-nous qui sont les dirigeants de ce groupe (TIP) ?

Eh bien, nous savons qui sont leurs deux principaux porte-parole : Rosa Brooks, professeur de droit à Georgetown et co-fondatrice du Transition Integrity Project, et Ret. Lawrence Wilkerson, professeur adjoint distingué de gouvernement et de politique publique au College of William & Mary, et chef de cabinet de l'ancien secrétaire d'État Colin Powell. Selon un article de Whitney Webb :

    " (Rosa) Brooks... était conseiller au Pentagone et au Département d'État dirigé par Hillary Clinton pendant l'administration Obama. Elle a également été auparavant l'avocate générale du président de l'Open Society Institute, qui fait partie de l'Open Society Foundations (OSF), une organisation controversée financée par le milliardaire George Soros. Zoe Hudson, qui est la directrice du TIP, est également une ancienne figure de proue de l'OSF. Elle a été analyste politique senior et a assuré la liaison entre les fondations et le gouvernement américain pendant 11 ans.

    Les liens entre l'OSF et le TIP sont un signal d'alarme pour plusieurs raisons, notamment parce que l'OSF et d'autres organisations financées par Soros ont joué un rôle essentiel dans la promotion de ce qu'on appelle les "révolutions de couleur" visant à renverser les gouvernements non alignés, en particulier sous l'administration Obama. Parmi les exemples de liens de l'OSF avec ces "révolutions" fabriquées, citons l'Ukraine en 2014 et le "Printemps arabe".....

    En plus de ses liens avec l'administration Obama et l'OSF, Mme Brooks est actuellement chercheuse à l'Institut de la guerre moderne de West Point, où elle se concentre sur "la relation entre l'armée et la police nationale" et sur le programme de police novateur de Georgetown. L'intérêt de Mme Brooks pour la "ligne de démarcation floue" entre l'armée et la police est notable, étant donné son plaidoyer passé en faveur d'un coup d'État militaire pour destituer Trump de ses fonctions et la conclusion ultérieure du TIP selon laquelle l'armée "pourrait" devoir intervenir si Trump parvient à remporter les élections de 2020, conformément aux "jeux de guerre" du groupe décrits ci-dessus.

    Brooks est également membre du groupe de réflexion New America. La déclaration de mission de New America indique que l'organisation s'efforce "d'affronter honnêtement les défis causés par les changements technologiques et sociaux rapides, et de saisir les opportunités que ces changements créent". Elle est largement financée par les milliardaires de la Silicon Valley, dont Bill Gates (Microsoft), Eric Schmidt (Google), Reid Hoffman (LinkedIn), Jeffrey Skoll et Pierre Omidyar (eBay). En outre, elle a reçu des millions directement du Département d'État américain pour faire des recherches sur le "classement des droits numériques". Parmi ces bailleurs de fonds, Reid Hoffman a notamment été pris en train de "se mêler" de la dernière primaire démocrate pour saper la candidature de Bernie Sanders lors du caucus de l'Iowa et alors que d'autres, comme Eric Schmidt et Pierre Omidyar, sont connus pour leurs liens intimes avec la famille Clinton et même pour leurs liens avec la campagne 2016 d'Hillary Clinton". (" Les initiés "bipartisans" de Washington révèlent leur plan pour le chaos si Trump remporte l'élection ", Unlimited Hangout).

Peut-on affirmer sans risque de se tromper que Rosa Brooks est un larbin (soutenu par les fondations Elite) qui supervise une révolution des couleurs aux États-Unis visant à renverser Trump et à le remplacer par un marionnette démente du nom de Joe Biden ?...

Lire la suite

Traduction SLT

***
Pour toute question ou remarque merci de nous contacter à l'adresse mail suivante : samlatouch@protonmail.com.

Pour savoir pourquoi nous avons dû changer d'e-mail : cliquez ici.
----

Les articles du blog subissent encore les fourches caudines de la censure cachée via leur déréférencement par des moteurs de recherche tels que Yahoo, Qwant, Bing, Duckduckgo. Pour en avoir le coeur net, tapez le titre de cet article dans ces moteurs de recherche, vous remarquerez qu'il n'est pas référencé si ce n'est par d'autres sites qui ont rediffusé notre article.
- Contrairement à Google, Yahoo & Co boycottent et censurent les articles de SLT en les déréférençant complètement !
- Les articles de SLT toujours déréférencés sur Yahoo, Bing, Duckdukgo, Qwant.
- Censure sur SLT : Les moteurs de recherche Yahoo, Bing et Duckduckgo déréférencent la quasi-totalité des articles du blog SLT !