Les parents devront tester deux fois par semaine la présence de Covid chez les trois millions d'élèves des écoles secondaires d'Angleterre
Article originel : Parents to Test England’s Three Million Secondary Schoolchildren for Covid Twice a Week
Lockdown Sceptics, 18.02.21
Lorsque les élèves du secondaire en Angleterre retourneront en classe, ils seront testés par leur école au début de chaque trimestre et les parents devront tester leurs enfants deux fois par semaine, rapporte le Telegraph.
Les parents devront tester leurs enfants deux fois par semaine dans le cadre de plans de retour progressif en classe, peut révéler le Telegraph.
Les familles des élèves du secondaire seront invitées à administrer des tests de flux latéral à la maison pendant le trimestre, selon des plans en cours d'élaboration par le gouvernement.
Il est entendu que les écoles ne superviseront les tests de masse des élèves du secondaire qu'une seule fois, en début de trimestre, après que les syndicats de l'éducation auront conclu un accord avec les ministres.
Toutes les écoles d'Angleterre devraient ouvrir le 8 mars, mais les écoles secondaires seront autorisées à échelonner le retour de certains groupes d'âge afin que chaque élève puisse être testé dès son arrivée.
Les grandes écoles secondaires peuvent prendre jusqu'à deux semaines pour faire revenir tous les élèves en classe, selon des sources du secteur de l'éducation.
Les masques faciaux seront également rendus obligatoires pour les élèves des écoles secondaires anglaises où la distanciation sociale n'est pas possible en dehors des bulles de classe, rapporte-t-on.
On ne sait pas très bien ce qui se passera si les parents ou les enfants ne souhaitent pas se conformer au régime de tests continus, mais on peut supposer que les enfants ne seront pas autorisés à se rendre à l'école en personne. Il va sans dire qu'il s'agit là d'une imposition scandaleuse pour les enfants et les parents. Les personnes en bonne santé ne devraient pas avoir à se soumettre constamment au dépistage d'une maladie pour laquelle elles n'ont aucun symptôme et dont elles ne sont pas malades. Il n'existe que peu de preuves que les personnes asymptomatiques sont à l'origine de plus d'une infime partie de la transmission. Le risque de faux positifs (plus rares mais non inconnus avec les tests de flux latéral), et donc d'auto-isolement inutile pour toute la famille, la classe, les enseignants et tous les contacts, est extrêmement élevé par un tel flux constant de tests. Et le risque de faux positifs n'est-il pas accru si les tests sont administrés par des personnes sans formation ou qualifications médicales ?
La mise en place de tests de masse dans le cadre d'une "nouvelle normalité" pour tenter de maintenir les taux d'infection à un faible niveau est difficile à concilier avec la stratégie de sortie du vaccin qui était le moteur de la politique gouvernementale jusqu'à il y a quelques semaines.
Dominic Raab a déclaré à Sky News que le dépistage rapide est un "élément clé" de la stratégie du gouvernement pour mettre fin à la quarantaine, en précisant que l'objectif est de le faire "à une échelle et à un rythme tels que lorsque vous avez des poussées du virus, nous puissions nous y attaquer comme une tonne de briques". Il ne s'agit pas d'une stratégie de sortie de vaccin. Il s'agit d'une stratégie "zéro covid". Le gouvernement est-il conscient qu'il adopte une position extrême et très controversée dans ce domaine, ou s'est-il simplement laissé guider en douceur par divers conseillers et groupes d'intérêt ? S'agit-il simplement d'une opération "Moonshine" qui se poursuit et qui n'a pas été mise en suspens malgré l'arrivée des vaccins ? Comment les cas pourront-ils jamais descendre en dessous de 1 000 par jour avec une telle augmentation des tests ?
En attendant, certains ministres font pression pour assouplir les restrictions plus rapidement, affirme le Telegraph.
Boris Johnson subit la pression de ses propres ministres pour assouplir les restrictions de distanciation sociale dans les magasins et les pubs au fur et à mesure de l'arrivée des vaccins. Le Premier ministre présentera sa feuille de route pour mettre fin aux restrictions de Covid le 22 février.
Selon des sources de Whitehall, une importante étude montrant l'impact des vaccins sur la transmission, prévue pour le mois prochain, sera la clé des décisions concernant la mesure dans laquelle l'industrie de l'accueil peut "revenir à la normale" à mesure que le verrouillage s'atténue...
Une réouverture rapide de l'économie après le retour des écoles est également envisagée à Whitehall, selon des documents internes vus par Sky News. Les plans impliquent que les lieux d'accueil pourraient rouvrir d'ici la fin avril.
Mais hier, le Premier ministre a déclaré que les bars et les restaurants seraient "l'une des dernières choses" à rouvrir, le gouvernement s'apprêtant à publier une feuille de route pour sortir de la fermeture.
Les ministres ont averti que de nombreux pubs auront du mal à survivre si les règles générales sur la distanciation sociale ne sont pas assouplies...
Lundi, Johnson devrait annoncer que les écoles commenceront à rouvrir à partir du 8 mars dans le cadre d'un plan établissant l'ordre de réouverture des autres secteurs en fonction des taux d'infection, d'hospitalisation, de décès et d'utilisation des vaccins.
A lire dans son intégralité.
D'une certaine manière, le gouvernement s'est laissé aller à devenir membre de facto de la secte Zéro Covid. Il doit s'en sortir et se souvenir du plan. Celui où nous découvrons un vaccin puis retournons à la normale. La normale réelle. Pas un nouvel anormal.
Stop the Press : Le professeur John Bell a déclaré que les gens veulent retrouver un "mode de vie normal" après avoir reçu des injections contre la Covid® et qu'il n'est "pas plausible" de s'attendre à ce que les Britanniques se plient à des restrictions importantes une fois qu'ils ont reçu les deux doses.
Traduction SLT
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