Une vaste étude prospective indienne menée auprès de plus de 3500 agents de santé a révélé que deux doses seulement d'ivermectine réduisaient de 83% le risque d'infection sur une période d'un mois

Une vaste étude prospective indienne menée auprès de plus de 3500 agents de santé a révélé que deux doses seulement d'ivermectine réduisaient de 83% le risque d'infection sur une période d'un mois.

Rôle prophylactique de l'ivermectine dans l'infection par le SRAS-CoV-2 chez les travailleurs de la santé
Article originel : Prophylactic role of ivermectin in SARS-CoV-2 infection among healthcare workers
Par Priyamadhaba Behera, Binod Kumar Patro, Biswa Mohan Padhy, Prasanta Raghab Mohapatra, Shakti Kumar Bal, Pradnya Dilip Chandanshive, Rashmi Ranjan Mohanty, Ravikumar S.R., Arvind Kumar Singh, Sudipta Ranjan Singh, Siva Santosh Kumar Pentapati, Jyolsna Nair, Gitanjali Batmanabane
Research Square,
DOI: 10.21203/rs.3.rs-208785/v1

Résumé

Contexte Les travailleurs de la santé (HCW) sont vulnérables à l'infection par le SRAS-CoV-2. La prévention de l'infection des travailleurs de la santé est une priorité pour le maintien des services de santé. Le rôle thérapeutique et préventif de l'ivermectine dans le COVID-19 est actuellement à l'étude. Basée sur les résultats prometteurs d'études in vitro sur l'ivermectine orale, cette étude a été menée dans le but de démontrer le rôle prophylactique de l'ivermectine orale dans la prévention de l'infection par le SRAS-CoV-2 chez les travailleurs de la santé à l'All India Institute of Medical Sciences (AIIMS), à Bhubaneswar.

Méthodes Une étude de cohorte prospective a été menée à l'AIIMS de Bhubaneswar, qui fournit des soins pour la COVID et non COVID depuis mars 2020. Tous les employés et les étudiants de l'institut qui ont fourni un consentement éclairé écrit ont participé à l'étude. L'absorption de deux doses d'ivermectine orale (300 μg/kg avec un intervalle de 72 heures) a été considérée comme une exposition. Le principal résultat de l'étude a été l'infection par COVID-19 au cours du mois suivant de la consommation d'ivermectine, diagnostiquée par RTPCR conformément aux directives du gouvernement indien en matière de critères de test. Le modèle log-binomial a été utilisé pour estimer le risque relatif ajusté, et le graphique d'échec de Kaplan-Meier a été utilisé pour estimer la probabilité d'infection par la COVID-19 avec le temps de suivi.

Résultats Sur 3892 employés, 3532 (90,8%) ont participé à l'étude. La prise d'ivermectine était de 62,5 % et de 5,3 % pour les deux doses et la dose unique, respectivement. Les participants qui ont pris une prophylaxie à l'ivermectine avaient un risque plus faible de présenter des symptômes évocateurs d'une infection par le SRAS-Cov-2 (6 % contre 15 %). Les travailleurs de la santé qui avaient pris deux doses d'ivermectine par voie orale ont un risque nettement plus faible de contracter la maladie COVID-19 au cours du mois suivant (TAR 0,17 ; IC à 95 %, 0,12-0,23). Les femmes ont un risque plus faible de contracter la COVID-19 que les hommes (TAR 0,70 ; IC à 95%, 0,52-0,93). La réduction du risque absolu d'infection par le SRAS-CoV-2 était de 9,7 %. Seulement 1,8 % des participants ont signalé des effets indésirables, qui étaient bénins et autolimitatifs.

Conclusion et pertinence Deux doses d'ivermectine orale (300 μg/kg à 72 heures d'intervalle) comme chimioprophylaxie chez les travailleurs de la santé réduisent le risque d'infection par COVID-19 de 83 % le mois suivant. Une chimioprophylaxie sûre, efficace et peu coûteuse est pertinente pour endiguer la pandémie, parallèlement au vaccin. 

Traduction SLT

Schéma de la page d'affichage :
- Une étude publiée dans Nature, évoque le mode d'action de l'Ivermectine pour inhiber la réplication du SRAS-Cov-2 [Vidéo]

***
Pour toute question ou remarque merci de nous contacter à l'adresse mail suivante : samlatouch@protonmail.com.

Pour savoir pourquoi nous avons dû changer d'e-mail : cliquez ici.
----

Les articles du blog subissent encore les fourches caudines de la censure cachée via leur déréférencement par des moteurs de recherche tels que Yahoo, Qwant, Bing, Duckduckgo.
- Rapport de l'IRSEM de novembre 2018. Comment l'armée française considère le blog de SLT et ...les autres
- Contrairement à Google, Yahoo & Co boycottent et censurent les articles de SLT en les déréférençant complètement !
- Censure sur SLT : Les moteurs de recherche Yahoo, Bing et Duckduckgo déréférencent la quasi-totalité des articles du blog SLT !