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Vaccins contre la Covid-19. Encore des « attaques » ciblant le CTIAP : une nouvelle et nécessaire rectification des affirmations « inexactes » diffusées, cette fois, par l’« Agence France Presse (AFP) – Factuel » et par l’« AFP » (CTIAP)

par CTIAP 8 Mai 2021, 20:59 Vaccin CTIAP AFP Désinformation Médias Coronavirus France Articles de Sam La Touch

Le 1er mai 2021, le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet publie un article intitulé : « Vaccins contre la Covid-19. Déclaration des effets indésirables en pharmacovigilance : la nécessaire rectification des affirmations « inexactes » (contraires à la « loi ») diffusées par le journal « Libération – CheckNews » ».

 

Trois jours plus tard, soit le 4 mai 2021, le CTIAP publie un nouvel article sous le titre : « Vaccins contre la Covid-19. Nouvelles « attaques » contre le CTIAP : Monsieur Raphael GRABLY (« Chef de service tech @BFMTV ») diffuse, publiquement, des informations « inexactes » de la Direction du centre hospitalier de Cholet ».

 

Ce Monsieur Raphael GRABLY, lui au moins, avait l’élégance de me mettre en copie de son message diffusé sur Twitter. Alors que l’« Agence France Presse (AFP) – Factuel » et l’« AFP » publient un article me ciblant ainsi que le CTIAP ; sans même m’en informer. Cette « AFP – Factuel » (avec ses « 130K Abonnés ») et « AFP » (aux « 3,6M Abonnés »)  ne semblent pas attachées au débat public, contradictoire et utile.

 

En effet hier, vendredi 7 mai 2021, je découvre, par hasard, un article publié par ces « AFP – Factuel » et « AFP » sous le titre « Les vaccins sont bien efficaces contre les formes graves du Covid ». Cet article est publié le 5 mai 2021 ; et mis à jour le 6 mai 2021. Ce 7 mai 2021, cet article est tweeté par l’« AFP – Factuel » ; puis retweeté par l’« AFP ». Or, dans cet article, je suis désigné de façon nominative ainsi que le CTIAP. Et pourtant, les journalistes de ces « AFP – Factuel » et « AFP » ne m’ont jamais contacté avant la publication de cet article. Ils ne m’ont pas informé, non plus, de sa parution.

 

Ces journalistes m’ont réservé notamment un paragraphe intitulé « Qui est Amine Umlil ? ». Tout en omettant d’indiquer un lien vers un extrait de mon Curriculum vitae (C.V.). Pourtant, ce dernier est disponible sur le site du CTIAP ; ils ne peuvent donc l’ignorer. Ce (C.V.) avec une double compétence serait, peut-être, un peu long pour eux (elles).

 

Cet article de l’« AFP – Factuel » et de l’« AFP » appellent une nécessaire rectification des informations, pour le moins, « inexactes » qui sont diffusées par ces journalistes. Il y a lieu de répondre, de façon circonstanciée et en urgence, à ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’ « AFP » en rappelant les faits, non exhaustifs, suivants.

 

À titre liminaire, il y a lieu d’observer que ces journalistes ne contestent qu’un seul point malgré les nombreux articles du CTIAP portant sur ces vaccins contre la Covid-19. Leur contestation concerne le point relatif à l’efficacité de ces vaccins contre les formes « graves » de la Covid-19.

 

Ces journalistes affirment : « Des publications très partagées sur internet affirment que l’efficacité des vaccins contre les formes graves du Covid-19 n’est pas démontrée. Cette affirmation, répétée notamment par un pharmacien hospitalier de Cholet, est trompeuse. L’efficacité contre les formes sévères – déjà fortement suggérée dans les résultats des essais cliniques – s’est vérifiée depuis le début des campagnes de vaccination dans le monde, comme l’ont expliqué des expertes à l’AFP et d’après plusieurs études. »

 

Si tel était le cas, pourquoi aucune autorité ad hoc n’a jugé utile de me contredire ?

 

Manifestement, je ne suis pas le seul à affirmer cette absence de preuve puisque ces journalistes utilisent le terme de « notamment ». Et, ils ont raison.

 

Car, en réalité, ces journalistes oublient de mentionner notamment les affirmations que Monsieur le Ministre des solidarités et de la santé a tenues lors de la conférence de presse en date du 18 février 2021. Monsieur Olivier VÉRAN, lui-même, a avoué ceci :

 

« (…) j’ai dit tout à l’heure dans mon intervention qu’on serait bientôt en mesure de dire si la vaccination en EHPAD [établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes] permet d’éviter les formes graves, d’éviter les hospitalisations. Quand nous aurons ces données fiables ; aucun pays européen encore ne dispose de données publiées fiables de ce point de vue-là. J’espère, comme vous j’imagine puisque vous me posez la question et comme les 700 000 résidents en EHPAD et toutes leurs familles, que nous pourrons lever davantage les contraintes sanitaires qu’ils subissent depuis maintenant un an. »

 

Le lien vers cette conférence de presse est pourtant disponible, depuis au moins le 4 mars 2021, sur le site du CTIAP dans l’article intitulé « Efficacité des vaccins contre la Covid-19 : le Conseil d’État relève les contradictions de l’« administration » française » ».

 

Ces journalistes oublient de mentionner aussi les conclusions de l’avis rendu, le 11 avril 2021, par le Haut conseil de la santé publique (HCSP) sous le titre « Avis relatif à l’adaptation des conduites à tenir et des recommandations pour les personnes ayant bénéficié d’un schéma vaccinal complet contre le Covid-19 ». Ce document, publié, le 25 avril 2021, « recommande, pour les personnes ayant bénéficié d’un schéma vaccinal complet » notamment ceci :

 

« Dans un cadre privé familial ou amical en milieu intérieur fermé :

Que toutes les personnes réunies puissent ne pas porter de masque si elles ont toutes bénéficié d’un schéma vaccinal complet et à condition de respecter les autres mesures barrières : hygiène des mains, distance interindividuelle, aération et limitation à 6 du nombre de personnes. Cette recommandation ne s’applique pas, dès lors que l’un des membres présente un facteur de risque de formes graves (âge, comorbidité). ».

 

Si réellement ces « vaccins sont bien efficaces contre les formes graves du Covid », comme l’affirment ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP », pourquoi alors ce HCSP exige-t-il de maintenir toutes ces autres mesures barrières ; et surtout pourquoi met-il fin à cette recommandation (« ne pas porter de masque ») dès lors que l’un de ces membres présente un facteur de risque de forme « grave » ? Et alors même que ce même HCSP semble prendre en compte cette soi-disant efficacité sur les formes « graves » dans une « position d'espoir... » précise-t-il. Mais, nous ne sommes plus à une contradiction près ; comme cela est démontré dans la huitième conférence du CTIAP tenue le 27 avril 2021.

Ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » s’appuient notamment sur une « étude publiée le 19 avril dans la revue Nature Medecine et portant aussi sur Israël » en expliquant que cette étude « relève une baisse des hospitalisations "sévères" quelques semaines après le début de la vaccination, qu’elle impute pour l’essentiel à la campagne de vaccins ». Et curieusement, ils ajoutent ceci : « le pays a aussi connu un confinement ». Comment alors juger de l’efficacité de cette vaccination si, en même temps, ce pays a confiné sa population ? Ladite efficacité pourrait être due soit à cette vaccination, soit à ce confinement, soit à la combinaison de ces deux mesures, soit au hasard.

 

Ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » osent même se fonder sur une « étude réalisée en Angleterre et mise en ligne le 2 mars ». Tout en nous indiquant que cette étude n’est « pas encore publiée dans une revue scientifique ». Deux mois après, elle n'est toujours pas publiée alors que la question est importante.

 

Ces journalistes s’appuient aussi sur les « expertes » de notamment la Haute autorité de santé (HAS) et de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

 

Pourtant, dès le 23 décembre 2020, cette HAS soutient : « A ce stade, les données ne permettent pas de confirmer l’impact de la vaccination par le BNT162b2 [vaccin Comirnaty° des laboratoires BioNTech - Pfizer] sur les hospitalisations, les hospitalisations en unité de soins intensifs, ni de démontrer un impact sur la mortalité. » Ces critères étant ceux de la gravité. Puis, cette HAS ajoute : « Il est toutefois noté un effet sur l’incidence des formes sévères (efficacité de 88,9% [IC95% = (20,1 ; 97,7)] ». La manœuvre semble subtile pour les non spécialistes : ces derniers risquent de ne lire que le chiffre de « 88,9% » sans s’interroger sur ce qu’est cet intervalle de confiance ([IC95% = (20,1 ; 97,7)]) qui est donné à côté de ce chiffre. De façon résumée, plus cet intervalle est large, plus l’incertitude est grande, plus le résultat ne peut être interprété de façon sérieuse.

 

D’ailleurs, ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » citent plusieurs chiffres sans accompagner ces derniers des nécessaires intervalles de confiance. Deux premières formations peuvent donc leur être proposées :

 

1. La première est celle dispensée, le 17 décembre 2020 par le CTIAP, lors de la septième réunion d’information indépendante destinée au public ; qui a été diffusée, en direct, par notamment la Télévision Locale du Choletais (TCL) sous le titre « Vaccin contre la Covid-19 : ce que la population devrait savoir ».

 

2. La deuxième est venue confirmer la première. Elle est l’œuvre de Madame Christine COTTON, une Biostatisticienne qui a exercé pour l’industrie pharmaceutique pendant plusieurs années. Elle a proposé une analyse des données concordante avec celle livrée le 17 décembre 2020 par mes soins. Son analyse a été diffusée, le 8 avril 2021, par le journal FranceSoir sous le titre « Christine COTTON : expertise des résultats des essais des quatre vaccins ». Et comme le révèle l’extrait de mon (C.V.) qui a été occulté par ces journalistes, je suis également titulaire de plusieurs diplômes dont un Diplôme interuniversitaire de statistique appliquée à la médecine, option biologie.

 

Comme j’ai pu déjà le soutenir, et eu égard à mon devoir de pharmacien, je considère que les recommandations de cette HAS (haute autorité de santé) et de cette ANSM (agence nationale de sécurité du médicament) sont présumées conformes aux « données acquises de la science ». Mais que cette présomption est simple : elle n’est pas irréfragable. Autrement dit, je peux renverser ces recommandations par une preuve contraire.

 

D’ailleurs, dans le cadre de ces vaccins contre la Covid-19 notamment, cette HAS et cette ANSM n’ont pas hésité à formuler, publiquement, des recommandations qui incitent au « mésusage » de ces vaccins. Certaines de ces recommandations ont été rejetées, et publiquement, par le Ministre des solidarités et de la santé, lui-même. Ce « mésusage » est défini ainsi par le Code de la santé publique : « une utilisation intentionnelle et inappropriée d’un médicament ou d’un produit, non conforme à l’autorisation de mise sur le marché ou à l’enregistrement ainsi qu’aux recommandations de bonnes pratiques » (article R.5121-152 du Code de la santé publique).

 

Lesdits journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » peuvent prendre connaissance de plusieurs exemples mettant en évidence les injonctions paradoxales de toutes ces autorités ad hoc. Ces exemples ont été développés notamment lors de la huitième réunion d’information indépendante du CTIAP destinée au public (ci-dessus mentionnée). Cette conférence, diffusée par FranceSoir, a porté sur le thème « Vaccins contre la Covid-19 : un doute sérieux sur la validité du consentement ? (suite aux recours de plusieurs citoyens auprès du Conseil d’État) ». C’est une troisième formation qui pourrait être proposée à ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP ».

ace à la crédibilité et à la notoriété du CTIAP, y compris à l’étranger, ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » soutiennent : « L’autorité de régulation des médicaments en France s’appelle l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) ». Et ajoutent : « L’instance française qui donne des recommandations sur les vaccins ou les médicaments s’appelle la Haute autorité de santé (HAS) ».

 

Mais, ces journalistes oublient que le CTIAP du centre hospitalier de Cholet est dirigé par un pharmacien dont l’indépendance professionnelle est garantie par la « loi » (au sens large) ; et cela est confirmé par les écritures de l’Ordre national des pharmaciens notamment. Comme cela est rappelé dans l'article publié, le 17 février 2021, sous le titre « Vaccins contre la Covid-19 : le pharmacien réduit à un simple distributeur automatique ? »

 

Par ailleurs, en 2018, et concernant ladite HAS, la revue indépendante Prescrire a pu soutenir que « son qualificatif de "haute autorité" n’est toujours pas justifié » ; que seulement 6% des guides de cette HAS sont jugés « intéressants » ; qu’environ 21% de ces guides ont « des défauts majeurs ou susceptibles de nuire à la qualité des soins ».

 

L’ANSM, elle, n’est que la descendante de l’ancienne AFSSAPS (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) qui était obligée de « changer de nom » pour assurer sa survie : un réarrangement cosmétique de l’organisation. Cette agence vient d’ailleurs d’être fraîchement condamnée au pénal dans l’« affaire MÉDIATOR° » pour des graves manquements à son rôle de police sanitaire (gendarme du médicament).

 

Puis, ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » interrogent la direction du centre hospitalier de Cholet. Et réitèrent les mêmes attaques que celles formulées, publiquement, par ledit Monsieur Raphael GRABLY qui se présente comme étant « Chef de service tech @BFMTV ». Des agressions qui voudraient notamment laisser penser que ce site du CTIAP serait « mon » blog « personnel » ; et qui viseraient à vider mon long (C.V.) de toute sa substance. Des attaques auxquelles j’ai déjà répondu, de façon circonstanciée, dans l’article en date du 4 mai 2021 ci-dessus mentionné...


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