Pourquoi l'ONS prétend-il que seulement 1% des décès dus à la Covid concernent des personnes vaccinées alors que les données du PHE montrent que le véritable chiffre pour le mois d'août était de 70% ? (Daily Sceptic)

Pourquoi l'ONS prétend-il que seulement 1% des décès dus à la Covid concernent des personnes vaccinées alors que les données du PHE montrent que le véritable chiffre pour le mois d'août était de 70% ?
Article originel : Why is the ONS Claiming Just 1% of Covid Deaths Are in the Vaccinated When PHE Data Shows the True Figure For August was 70%?
Par Will Jones
Daily Sceptic, 14.09.21

L'ONS a publié une nouvelle étude sur les décès dus à la Covid qui prétend montrer que peu de personnes vaccinées meurent de la Covid. Voici comment The Telegraph a rapporté le titre de l'étude : " Seules 59 personnes entièrement vaccinées et ne présentant pas de problèmes de santé graves sont mortes de la COVID-19 sur plus de 50 000 décès en Angleterre cette année, selon les nouveaux chiffres de l'Office national des statistiques (ONS). " ["Only 59 fully vaccinated people without serious health conditions died from COVID-19 out of more than 50,000 deaths in England this year, new figures from the Office for National Statistics (ONS) show.”]
 

L'article du Telegraph poursuit :

    Dans la première étude des décès par statut vaccinal, l'ONS a constaté qu'environ 99% des décès dus à la COVID-19 entre le 2 janvier et le 2 juillet 2021 concernaient des personnes qui n'avaient pas reçu deux doses.

    Dans l'ensemble, 640 décès (1,2 %) sont survenus chez des personnes ayant reçu les deux doses de vaccin, mais l'ONS a précisé que nombre d'entre eux pouvaient être dus à des infections contractées avant la deuxième dose.

    Seuls 256 décès (0,5 %) ont été considérés comme de véritables "percées infectieuses", la deuxième dose ayant eu le temps d'agir, mais n'offrant toujours pas de protection.

    Toutefois, l'âge moyen de ces personnes atteintes d'une telle "percée infectieuse" était de 84 ans et la majorité d'entre elles (76 %) étaient classées comme "extrêmement vulnérables sur le plan clinique". Seuls 59 d'entre eux ne présentaient pas de problèmes de santé graves.
 

Ces statistiques semblent remarquables - jusqu'à ce que vous réalisiez ce qu'elles ont fait. Bien que les données soient présentées comme "cette année", la date limite est en fait le 2 juillet. C'est significatif, car c'est juste avant le début de la vague Delta. Cela signifie que les données proviennent toutes de la vague Alpha, lorsque presque personne n'a été vacciné et que des dizaines de milliers de décès dus à la Covid ont été signalés, et du printemps et du début de l'été, qui ont été calmes, lorsque de nombreuses personnes ont été vaccinées mais que presque personne n'est mort (voir le graphique ci-dessous).

Décès dus à la Covid en Angleterre

Comparer le nombre de décès chez les vaccinés et les non-vaccinés sur cette période et le présenter sous forme de pourcentage n'a aucun sens et laisser entendre que cela nous renseigne sur l'efficacité des vaccins est trompeur.

La question importante est de savoir quels étaient les taux de mortalité par statut vaccinal pendant la vague Delta, et non avant.

Public Health England a publié un rapport la semaine dernière qui nous a fourni ces données pour la période du 9 août au 5 septembre. Voici le tableau des décès ventilés par statut vaccinal et par âge.

Il montre que sur 2 381 décès survenus au cours de cette période, 1 659, soit 69,7 %, plus des deux tiers, concernaient des personnes doublement vaccinées. Six cents décès, soit 25,2 %, concernaient des personnes non vaccinées. Ces chiffres sont très différents des statistiques de l'ONS, citées dans la presse, selon lesquelles 99 % des décès concernaient des personnes non doublement vaccinées. Pourtant, aucun grand média n'a comparé ou contrasté les données de l'ONS avec celles du PHE publiées il y a quelques jours et n'a demandé pourquoi il y avait un tel écart.

Dans la tranche d'âge des plus de 50 ans, le rapport du PHE a montré que 1 621 des 2 222 décès, soit 73 %, concernaient les personnes doublement vaccinées, contre 499, soit 22,5 %, pour les personnes non vaccinées. Si l'on prend en compte les proportions de personnes de plus de 50 ans vaccinées et non vaccinées, on obtient une efficacité vaccinale contre la mort de 68,1 %, ce qui est respectable, mais bien loin des affirmations de l'ONS, reprises par les médias.

On ne sait pas encore très bien dans quelle mesure l'efficacité des vaccins résiste aux maladies graves. Des données provenant d'Israël indiquent qu'elle pourrait chuter à 55% chez les plus de 65 ans en six mois. Le profil d'âge des patients atteints de la Covid au Royaume-Uni a également augmenté à nouveau, ce qui pourrait indiquer une baisse d'efficacité.

Ailleurs dans leur rapport, l'ONS a fait un effort pour tenir compte des différences d'âge et de semaine. Il a produit un graphique des taux hebdomadaires de mortalité de la Covid standardisés sur l'âge, que l'on peut voir ci-dessous.

Bien que ce graphique souffre encore du fait qu'il se termine le 2 juillet, il nous montre quelque chose de potentiellement inquiétant concernant les décès consécutifs à la vaccination contre la Covid. Notez qu'au début de la période, les décès survenus dans les 21 jours suivant la première dose (ligne bleu clair, graphique du haut) sont nettement plus élevés que les décès survenus plus de 21 jours après la première dose, et que plus tard, les décès survenus plus de 21 jours après la première dose sont plus élevés que chez les personnes non vaccinées (ligne verte, graphique du bas). Si l'on garde à l'esprit que ces graphiques sont normalisés en fonction de l'âge, et que les différences d'âge ne peuvent donc pas être mises en cause, on comprend qu'ils montrent que le taux de décès lié à la Covid dans les semaines suivant la première injection était disproportionné. Pourquoi en est-il ainsi ? Il s'agit d'un autre signal de sécurité qui justifie une enquête urgente.

Il est déprimant de voir l'ONS se laisser apparemment utiliser comme un véhicule pour la campagne de propagande du gouvernement en faveur des vaccins. Le dernier rapport de l'ONS est une étude de plus utilisant des données obsolètes censées montrer une grande efficacité des vaccins, reprise par une presse désireuse de faire passer le message de la prévention par le vaccin. Pendant ce temps, les données du monde réel provenant du Royaume-Uni, d'Israël et d'ailleurs, qui suggèrent que la réalité pendant la vague Delta a été très différente, continuent d'être ignorées. Y a-t-il une seule de nos institutions autrefois fiables qui soit à l'abri d'une cooptation pour faire avancer l'agenda politique du gouvernement ?

Traduction SLT

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