Toutes les poursuites engagées dans le cadre des pouvoirs d'urgence de la Covid étaient erronées, selon une étude.
Article originel : Every prosecution under emergency Covid powers was wrong, review finds
Par Charles Hymas
The Telegraph, 17.09.21
Selon les données du Crown Prosecution Service, des centaines d'innocents ont été inculpés à tort, et de nombreux cas ont été jugés illégaux.
Toutes les poursuites engagées en vertu des pouvoirs controversés introduits au début de la pandémie de coronavirus ont été injustifiées, selon les données du Crown Prosecution Service (CPS).
Les 292 accusations portées en vertu de la loi sur le coronavirus ont été retirées au tribunal ou annulées après que des personnes innocentes aient été accusées à tort en Angleterre et au Pays de Galles.
Les pouvoirs permettant à la police de poursuivre toute "personne potentiellement infectieuse refusant de se conformer à une instruction légale" ont été appliqués à tort dans de nombreux cas.
L'un d'entre eux concernait une femme de 41 ans, Marie Dinou, qui a été inculpée à tort et condamnée à une amende de 660 livres sterling en vertu de la législation sur les coronavirus après avoir refusé de donner aux policiers son nom, son adresse ou les raisons de son voyage, alors qu'elle aurait été vue en train de "flâner entre les quais" de la gare centrale de Newcastle.
La police des transports britannique a admis qu'elle avait été inculpée en vertu de la mauvaise section de la loi sur le coronavirus de 2020.
Alistair Carmichael, le porte-parole libéral-démocrate chargé des affaires intérieures, qui a mis en évidence ces chiffres, a déclaré que la loi devait être supprimée car les pouvoirs qu'elle confère sont "disproportionnés, irréfléchis et confus".
Des taux d'erreur élevés lors de l'émission des amendes...
Traduction SLT
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