"The Omicron Variant" - Pilules magiques, ou résolution du problème de l'Afrique ?
Article originel : “The Omicron Variant” – Magic pills, or solving the Africa problem?
Kit Knightly
Off Guardian, 27.11.21
Hier, l'OMS a qualifié la variante B.1.1.529 du Sras-cov-2 de "variant préoccupant" et l'a officiellement baptisé "Omicron".
Cette décision était aussi prévisible que dénuée de sens. Les "variants" ne sont que des outils pour étirer l'histoire et tenir les gens en haleine.
Si vous voulez savoir exactement comment le variant Omicron va affecter le récit, The Guardian a fait un guide pratique intitulé “here’s all the bullshit we’re gonna sell you over the next couple of weeks” ("voici toutes les conneries que nous allons vous vendre au cours des deux prochaines semaines") :
- Le variant Omicron est plus transmissible, mais ils ne savent pas encore si il est plus dangereux (ils gardent leurs options ouvertes).
- Il est originaire d'Afrique, et a pu muter chez un "malade du SIDA non traité" (les personnes malades sont des terrains propices aux "mutations" dangereuses).
- "Les scientifiques prévoient que le virus sera plus susceptible d'infecter - ou de réinfecter - les personnes qui sont immunisées contre les variants précédents. (miner l'immunité naturelle, vendre plus de boosters, continuer à faire peur).
- "Les scientifiques craignent que les vaccins actuels ne soient pas aussi efficaces contre la nouvelle souche et qu'il faille les "modifier" (obtenez vos rappels et le nouveau rappel que nous n'avons pas encore inventé).
- "Les scientifiques s'attendent à ce que les médicaments antiviraux récemment approuvés, tels que la pilule de Merck, soient aussi efficaces contre le nouveau variant" (plus d'informations à ce sujet plus tard).
- Il se propage déjà dans le monde entier, et des interdictions de voyager pourraient être nécessaires pour éviter un nouveau confinement.
Nous assistons déjà à la préparation de nouvelles "mesures de santé publique", la presse citant à bout de souffle des responsables de la santé publique "inquiets". On nous dit qu'un nouveau confinement ne sera pas nécessaire... tant que nous n'oublierons pas de nous rebooster et de porter des masques et bla bla bla.
D'une manière générale, il s'agit d'une absurdité effrayante et banale. Bien qu'il soit assez drôle que l'administration Biden ait déjà mis un tas de nations africaines sur une liste d'interdiction de voyage, alors que Biden a traité Trump de raciste pour avoir fait la même chose en 2020.
Afrique
Il est intéressant que le nouveau variant provienne prétendument d'Afrique, peut-être "en mutant dans le corps d'un patient atteint du SIDA", puisque l'Afrique est le plus grand trou dans le récit de la Covid depuis bien plus d'un an.
L'Afrique est de loin le continent le plus pauvre, elle est densément peuplée, la malnutrition et l'extrême pauvreté sont endémiques dans de nombreuses nations africaines, et elle abrite plus de malades du sida que tout le reste du monde réuni. Et pourtant, pas de crise de Covid.
C'est un point faible de l'histoire, et ça l'a toujours été.
L'été dernier, le modélisateur en chef du virus au Royaume-Uni, Neil Ferguson, a tenté de l'expliquer en arguant que les nations africaines ont, en moyenne, des populations plus jeunes que le reste du monde, et que la Covid n'est une menace que pour les personnes âgées. Mais cinq minutes de bon sens permettent de réfuter cette idée.
La raison pour laquelle l'Afrique a une population plus jeune, en moyenne, est que - en moyenne - elle est beaucoup plus malade.
Il existe des maladies endémiques dans de grandes parties de l'Afrique qui sont pratiquement éradiquées dans la plupart des pays occidentaux. Choléra, typhus, fièvre jaune, tuberculose, malaria. L'accès à l'eau potable et aux soins de santé est également beaucoup plus limité.
Et bien que l'on ait ancré dans l'esprit du public que le fait d'être âgé est le plus grand facteur de risque pour la Covid, c'est inexact. En fait, le plus grand facteur de risque de mourir "de la Covid" est, et a toujours été, de mourir déjà d'autre chose.
La vérité est que tout VRAI virus respiratoire dangereux aurait fait des ravages sur tout le continent.
Au lieu de cela, pas plus tard que la semaine dernière, nous recevions des articles sur la façon dont l'Afrique avait "échappé à la Covid", et sur le fait que le faible taux de mortalité dû à la Covid sur le continent, avec seulement 6 % de personnes vaccinées, "mystifie" et "déconcerte" les scientifiques.
Sur le plan politique, les pays africains se sont montrés beaucoup moins enclins à adhérer au récit de la "pandémie" que leurs homologues européens, asiatiques ou américains. Au moins deux présidents africains "réfractaires au récit de la Covid" - Pierre Nkurunziza du Burundi et John Magufuli de Tanzanie - sont décédés subitement l'année dernière et ont vu leurs successeurs revenir immédiatement sur leurs politiques concernat la Covid.
Le variant Omicron est peut-être une façon d'essayer d'intégrer l'Afrique dans le récit covid que les autres continents ont déjà pleinement adopté. Cela deviendra clair au fur et à mesure que l'histoire se développe.
Bien sûr, il est également vrai qu'être "africain" est un raccourci médiatique pour être effrayant, s'appuyant sur la xénophobie profondément ancrée dans le public occidental. Voir : “Africanized killer bees” ("Abeilles tueuses africanisées").
Mais, quoi qu'il en soit, l'Afrique est un enjeu de longue haleine. Il y a un agenda à court terme plus évident, et plus cynique, ici.
Les pilules magiques
Revenons aux points de l'article "Omicron" du Guardian, ci-dessus :
- Les scientifiques sont préoccupés par le nombre de mutations et par le fait que certaines d'entre elles ont déjà été associées à une capacité d'échapper à la protection immunitaire existante [créée par le vaccin].
- Les scientifiques s'attendent à ce que les médicaments antiviraux récemment approuvés, tels que la pilule de Merck, [soient efficaces] contre le nouveau variant.
Le "nouvelau variant" est déjà décrit comme potentiellement résistant aux vaccins, mais PAS aux nouveaux médicaments antiviraux.
Les géants pharmaceutiques Merck et Pfizer travaillent tous deux sur des "pilules Covid", dont la presse a fait l'éloge il y a encore trois jours :
Les États-Unis pourraient bientôt disposer d'une nouvelle pilule Covid qui changera la donne, mais son succès dépendra de la rapidité des tests.
Aux États-Unis, une autorisation d'utilisation d'urgence ne peut être délivrée que s'il n'existe pas de médicament ou de traitement efficace déjà disponible. Le fait que les vaccins ne soient pas à efficace sur le variant "Omicron" serait donc essentiel pour que les pilules soient rapidement mises sur le marché étatsunien, du moins.
Si l'on découvre qu'Omicron est "résistant aux vaccins", mais PAS aux pilules, cela donnera aux gouvernements une excuse pour approuver en urgence les pilules avec une EUA (autorisation d'urgence), comme ils l'ont fait avec les vaccins.
Donc, vous pouvez parier votre cul que les tests vont être "rapides". Super rapide. Rapide comme l'éclair. Rapide au point que vous n'êtes même pas sûrs que c'est vraiment arrivé. Et maintenant ils ont une excuse.
Vraiment, c'est toujours la même chose.
Une peur avant la nouvelle année. Une excuse pour faire croire aux gens que leur Noël pourrait être en péril. Un exercice qui leur permet d'exercer un peu plus leurs muscles de contrôle, de soutirer encore plus d'argent de la foule qui a reçu une double vaccination et qui est maintenant nouvellement terrifiée par le variant Omicron, et de faire grimper le cours de l'action Pfizer, qui ne cesse d'augmenter, pendant les fêtes.
A ce stade, soit vous voyez le schéma, soit vous ne le voyez pas. Vous êtes libéré de la machinerie de la peur, ou vous ne l'êtes pas.
Il y a un point positif potentiel ici : C'est précipité et frénétique. Découvert le mardi, nommé le vendredi, interdiction de voyager le samedi. C'est précipité, et c'est peut-être une réaction au sentiment que la "pandémie" perd son emprise sur l'esprit du public.
Il faut espérer qu'à mesure que le récit devient de plus en plus absurde, de plus en plus de personnes se réveillent et reviennent à la réalité.
Il a été souligné que "Omicron" est l'anagramme de "moronic" (qui signifie "crétin, idiot" en anglais, note de SLT).
On peut se demander si c'est délibéré et s'ils se moquent de nous.
Pour soutenir financièrement Off Guardian sur Paypal, cliquez ici ; sur Patreon : cliquez ici ou bien par Bitcoin : cliquez ici
Traduction SLT avec DeepL.com
***
Pour toute question ou remarque merci de nous contacter à l'adresse mail suivante : samlatouch@protonmail.com.
Pour savoir pourquoi nous avons dû changer d'e-mail : cliquez ici.
----