Fin février, début mars 2021, nous avions signalé sur ce blog la recherche du célèbre institut allemand Paul Ehrlich (IPE) qui révélait que la protéine Spike du Sras-Cov-2 favorisait l'agglutination des cellules humaines.
- Les dommages tissulaires par fusion cellulaire dans la COVID-19 et le rôle de la protéine de pointe (IPE)
Aussitôt, le Dr Wolfgang Wodarg, médecin allemand, ancien parlementaire et lanceur d'alerte s'inquiétait du risque des vaccins à séquence génétique de favoriser un processus similaire d'agglutatination cellulaire et donc de thrombose.
- Un dangereux effet secondaire de la vaccination a-t-il été ignoré par l'Institut Paul Ehrlich ? (Wodarg.com)
- Question à l'Institut Paul Ehrlich sur les effets de la protéine de pointe produites par les vaccins à ARN et de potentielles "thromboses" (Wodarg.com)
- Covid-19. Le Dr Wodarg fait le lien entre les vaccins à ARN et de potentiels cas de "thromboses" en mettant en cause le rôle de la protéine S produite dans le corps par ces vaccins
- Selon le Dr Wolfgang Wodarg, les thromboses, crises cardiaques et hémorragies cérébrales sont possibles après tous les vaccins
- Des professeurs et médecins écrivent à l'Agence européenne du médicament au sujet du risque de thromboses et d'hémorragies liées aux vaccins à ARN, l'agence ne répond pas, ils publient leur lettre
- Pire que la maladie ? Examen de certaines conséquences involontaires possibles des vaccins à ARNm contre la COVID-19 (International Journal of Vaccine Theory, Practice and Research)
Rappelons que la technique de ces vaccins reposent sur le fait de faire fabriquer par l'hôte l'antigène qui va provoquer la production d'anticorps par l'organisme. En l'occurence, l'antigène produit par la séquence génétique introduite par ces vaccins dans l'organisme est la protéine Spike (protéine S ou de pointe) qui favorise l'entrée du Sras-Cov-2 dans la cellule. Ainsi l'injection de ce type de vaccin va faire que le receveur du vaccin va fabriquer de la protéine S dans tout son organisme et produire des anticorps contre cette protéine S avec soit disant la possibilité de bloquer l'entrée du Sras-Cov-2 dans les cellules et donc de s'en prémunir.
Par la suite, les vaccins à vecteur ADN ont été suspendus dans un certain nombre de pays devant le risque de thromboses observés.
En effet, à peine deux semaines plus tard, le vaccin AstraZeneca était suspendu dans un certain nombre de pays.
- Le Danemark, l'Islande et la Norvège suspendent l'utilisation du vaccin AstraZeneca en raison d'une suspiction de "thrombose"
- Des scientifiques avertissent que les vaccins de Pfizer et Moderna peuvent aussi provoquer des caillots sanguins (Children's Health Defense)
Puis, quelques mois plus tard, cela fut au tour du vaccin Moderna en raison des risques de myocardite, mais miraculeusement Pfizer a échappé à la charge.
- La Suède suspend le vaccin Moderna pour les 30 ans et moins (The Independent)
- Le vaccin moderna n’est plus administré en Suède pour les moins de 30 ans. Personne n'en parle en France ! Blachier : "Ce qui a été observé avec Moderna peut être observé avec Pfizer" (Vidéo)
- L'Islande arrête les vaccins Moderna en raison de craintes d'inflammation cardiaque (Medicalxpress.com)
- Événements indésirables potentiels à type d'hémorragie intracérébrale chez les femmes japonaises ayant reçu le vaccin Pfizer (Journal of Pharmaceutical Policy and Practice)
Cette fois, c'est un article publié dans le journal scientifique Viruses paru en octobre 2021, et passé quasi inaperçu, qui pourrait faire l'effet d'une bombe. Intitulé "SARS-CoV-2 Spike Impairs DNA Damage Repair and Inhibits V(D)J Recombination In Vitro" (Traduction SLT : "La protéine S du SRAS-CoV-2 nuit à la réparation des lésions de l'ADN et inhibe la recombinaison V(D)J in vitro"), cet article réalisé par deux chercheurs du Département des biosciences moléculaires, Institut Wenner-Gren de l'Université de Stockholm et du Département de microbiologie clinique et de Virologie de l'Université d'Umea en Suède, révèlent que la protéine de pointe (ou protéine S ou protéine Spike) du SRAS-CoV-2 nuit à la réparation des lésions de l'ADN et inhibe la recombinaison in vitro. Contrairement à l'Institut Paul Ehrlich, les auteurs n'ont pas fait l'impasse sur les vaccins à séquence génétique qui favorisent la production par l'hôte (receveur de l'injection) de protéine S codée par l'ARN du vaccin ou du vecteur à ADN (adénovirus Covid-19). Ils écrivent noir sur blanc dans leur abstract : "Nos résultats révèlent un mécanisme moléculaire potentiel par lequel la protéine spike pourrait entraver l'immunité adaptative et soulignent les effets secondaires potentiels des vaccins à base de spike pleine longueur." Ils précisent même dans l'article : " À ce jour, de nombreux vaccins approuvés contre le SRAS-CoV-2, tels que les vaccins à ARNm et les vaccins à adénovirus-COVID-19, ont été développés sur la base de la protéine spike pleine longueur."
Les auteurs de l'étude constatent qu' "Il est intéressant de noter que la protéine spike surexprimée n'a pas affecté la morphologie ou la prolifération cellulaire mais a supprimé de manière significative la réparation HR et NHEJ" de l'ADN(Figure 1B-E, Figures S2A,B et S3A,B)."
Figure 1. Effet des protéines localisées dans le noyau du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) sur la réparation des lésions de l'ADN. (A) Distribution subcellulaire des protéines du SARS-CoV-2. L'immunofluorescence a été réalisée 24 heures après la transfection du plasmide exprimant les protéines virales dans des cellules HEK293T. Barre d'échelle : 10 µm. (B) Schéma du rapporteur EJ5-GFP utilisé pour surveiller la jonction des extrémités non homologues (NHEJ). (C) Effet du vecteur vide (E.V) et des protéines SARS-CoV-2 sur la réparation de l'ADN par NHEJ. Les valeurs représentent la moyenne ± l'écart type (ET) de trois expériences indépendantes (voir les graphiques FACS représentatifs dans la figure S2A). (D) Schéma du rapporteur DR-GFP utilisé pour surveiller la recombinaison homologue (HR). (E) Effet des protéines E.V et SARS-CoV-2 sur la réparation de l'ADN par HR. Les valeurs représentent la moyenne ± l'écart-type de trois expériences indépendantes (voir les graphiques FACS représentatifs à la figure S2B). Les valeurs représentent la moyenne ± SD, n = 3. La signification statistique a été déterminée à l'aide d'une analyse de variance à sens unique (ANOVA) dans (C,E). ** p < 0,01, *** p < 0,001, **** p < 0,0001.
Les protéines spike étant essentielles à la médiation de l'entrée du virus dans les cellules hôtes et faisant l'objet de la plupart des stratégies vaccinales, ils ont étudié le rôle des protéines spike dans la réparation des lésions de l'ADN et la recombinaison V(D)J associée. Selon ces auteurs, leurs données démontrent que la protéine spike (pleine longueur) affecte directement la réparation de l'ADN dans le noyau.
Figure 2. La protéine spike du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) inhibe la réparation des dommages à l'ADN. (A) Schéma de la structure primaire de la protéine spike du SARS-CoV-2. La sous-unité S1 comprend un domaine N-terminal (NTD, 14-305 résidus) et un domaine de liaison au récepteur (RBD, 319-541 résidus). La sous-unité S2 est constituée du peptide de fusion (FP, 788-806 résidus), de la séquence répétitive heptapeptidique 1 (HR1, 912-984 résidus), de HR2 (1163-1213 résidus), du domaine TM (TM, 1213-1237 résidus) et du domaine cytoplasmique (CT,1237-1273 résidus). (B,C) Effet de l'expression titrée de la protéine spike sur la réparation de l'ADN dans les cellules HEK-293T. (D,E) Seule la protéine spike pleine longueur inhibe la réparation de l'ADN par jonction des extrémités non homologues (NHEJ) et recombinaison homologue (HR). Les valeurs représentent la moyenne ± l'écart-type de trois expériences indépendantes (voir les tracés FACS représentatifs dans la figure S4A,B). (F) Les cellules HEK293T transfectées par la protéine spike pleine longueur (S-FL) ont présenté plus de dommages à l'ADN que les cellules transfectées par le vecteur vide, S1 et S2 dans différentes conditions de dommages à l'ADN. Pour la doxorubicine : 4 µg/mL, 2 h. Pour l'irradiation γ : 10 Gy, 30 min. Pour H2O2 : 100 µM, 1 h. Barre d'échelle : 50 µm. (G) Quantification correspondante des moments de la queue des comètes provenant de 20 champs différents avec n > 200 comètes de trois expériences indépendantes. La signification statistique a été évaluée à l'aide d'une analyse de variance à deux voies (ANOVA). NS (non significatif) : * p > 0,05, ** p < 0,01, *** p < 0,001, **** p < 0,0001.
De plus, selon les auteurs : "Les protéines spike empêchent le recrutement des protéines du point de contrôle de la réparation des dommages à l'ADN".
Ces auteurs se sont intéressés aux répercussions de l'absence de réparation des lésions d'ADN sur l'immunité cellulaire : "La réparation des lésions de l'ADN, en particulier la réparation NHEJ, est essentielle à la recombinaison V(D)J, qui est au cœur de l'immunité des cellules B et T." sous-entandant de fait que les vaccins à séquence génétique codant pour la protéine spike pleine longueur pourraient être responsables d'une altération de l'immunité. Ils déclarent dans leur discussion : "Nos résultats fournissent la preuve que la protéine spike détourne le mécanisme de réparation des dommages de l'ADN et le mécanisme immunitaire adaptatif in vitro."
Si les auteurs s'intéressent au risque potentiel d'altération de l'immunité par le Sras-Cov-2 via sa protéine de pointe (protéine S) ou par les vaccins génétiques codant pour la protéine spike pleine longeur (quasiment tous), qu'en est-il du risque cancérigène souvent associé à une altération de la réparation des lésions d'ADN. Les auteurs n'en parlent pas, pourtant cela pourrait être une voie potentielle d'un risque de carcinogénèse qui mériterait d'être évalué. Même si les auteurs constatent qu'il n'y a pas de prolifération cellulaire observée, qu'en sera-t-il si un mécanisme pathologique perdure en empêchant l'ADN de se réparer sur la durée ? Rappelons par exemple que les UVs (lumière du soleil) peuvent être impliqués dans les lésions de l'ADN et favoriser sur le long terme des lésions cancéreuses de la peau sans créer au départ de prolifération cellulaire. Les altérations de l'ADN et le risque cancérigène est connu :
"Le maintien de l’intégrité génétique est un processus central de la viabilité cellulaire qui est permis par un large réseau de voies de réparation. Lorsque ce système de réparation est défectueux, il génère une instabilité génomique et entraîne une accumulation d’aberrations chromosomiques et de mutations qui peuvent alors être responsables de divers phénotypes cliniques dont la susceptibilité à développer un cancer. En effet, ces défauts peuvent favoriser non seulement l’initiation du cancer, mais aussi permettre aux cellules tumorales d’acquérir rapidement des mutations pendant leur évolution. Plusieurs gènes sont impliqués dans ces systèmes de réparations et des polymorphismes particuliers sont prédictifs d’apparition d’un cancer, le mieux décrit d’entre eux étant BRCA. En plus de son impact sur la carcinogenèse, le système de réparation des lésions de l’ADN est aujourd’hui considéré comme une cible thérapeutique de choix pour lutter contre le cancer, en monothérapie ou en association avec d’autres thérapies cytotoxiques comme certaines chimiothérapies ou la radiothérapie..."
- Bulletin du cancer, novembre 2017 Altération de la réparation de l’ADN et cancer
Ainsi la réparation de l'ADN constitue une nouvelle voie d'attaque du traitement du cancer.
Que se passera-t-il si les lésions de l'ADN ne peuvent être correctement réparés du fait de la présence de la protéine S dans le noyau des cellules durant une longue période de temps ? On pourra alléguer que la protéine S produite par le vaccin restera peu de temps dans le noyau, ces vaccins ayant tendance à avoir une durée d'action limitée dans le temps. Mais qu'en est-il aussi de la durée de vie dans l'organisme de la protéine S produite par une dose de ces vaccins ? Et, qu'en est-il si il faut faire des rappels de protéines S itératifs, ad vitam eternam (2ème, 3ème, 4ème dose...) ? De plus une perturbation de l'immunité associée à une inhibition ou supression de la réparation de l'ADN peuvent être tous les deux des cofacteurs puissants d'un effet cancérigène. L'immunité de par son rôle permet de se débarrasser des cellules anormales dans l'organisme, si celle-ci est inefficiente ou perturbée, le risque de carcinogénèse est-il plus élevé ? Selon SPR, il avait déjà été démontré que les vaccins à ARNm contre la covid « reprogramment » (c'est-à-dire influencent) les réponses immunitaires adaptatives et innées et, en particulier, régulent la voie dite TLR4. Cette voie influence l'immunité et ce récepteur est exprimée par certaines cellules cancéreuses. "Des preuves de plus en plus nombreuses ont démontré que ce récepteur est exprimé de manière aberrante sur les cellules tumorales et le microenvironnement tumoral dans un large éventail de types de cancer et qu'il est fortement associé à l'initiation de la tumorigenèse ainsi qu'à la progression tumorale et à la résistance aux médicaments" (J Cell Physiol).
C'est sans doute des effets, s'ils devaient se confirmer, qui s'observeront sur le moyen ou le long-terme sans doute bien après l'homologation de ces vaccins expérimentaux, c'est à dire bien après 2022-2023. En attendant les auteurs de l'étude préconisent de favoriser la création de vaccins à séquence courte de la protéine S même si ils n'évoquent pas le risque de carcinogénèse.
A suivre...
Lire aussi :
- Swiss Policy Research 25.09.21 Vaccins anti-Covid et cancer
---
- Depuis un mois, les messages de notre boîte mail sont inaccessibles pour nous contacter merci de nous poster un message sur notre messagerie overblog.