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FlashInfoJ34. Slavutytch: départ russe/ Importante explosion dans une installation militaire russe/ 1 Brigade des FAU aurait été détruite vers Kherson/ Militarisation des quartiers par FAU/ Ukraine offre sa neutralité sous condition/ Moscou réduit son activité militaire en Ukraine/ Mariupol:5000 morts/ Frappe russe Mykolaïv+12morts/ Enquête sur des crimes de guerre contre prisonniers russes

par SLT 29 Mars 2022, 21:08 Flash Ukraine Guerre Russie Articles de Sam La Touch

--- Le flash info a été bloqué à plusieurs reprises notamment mardi 1.03.22 où les infos après 14h ont été impubliables.  Néanmoins depuis lors, nous n'avons pas eu de souci. Nous espérons pouvoir continuer à alimenter ce flash sur la guerre en Ukraine avec des sources d'information diversifiées atlantistes, russes et autres... A noter que depuis le 3.03.22, nous n'avons plus accès à RT ou TASS ou bien à Sputniknews. Nous avions perdu SF le 10.03.22 que nous avons finalement retrouvé...En effet, le 9 mars, l'hébergeur allemand Hetzner a retiré SF de son réseau et a suspendu leur IP.

Note de SLT : L'objectif de ces flash infos est de rapporter les évènements se déroulant en Ukraine depuis l'attaque russe du 24.02.22 en s'appuyant sur plusieurs sources atlantistes et russes sans prendre parti. Nous ne manquerons pas non plus de vous donner des infos provenant de sources médiatiques de pays externes au conflit OTAN/Russie. Côté atlantiste nous avons l'AFP, Reuters, CNN, Le Monde, The Guardian ..., côté russe ou pro-russe nous avons RT, Sputniknews,TASS,  Southfront... En sachant que chaque camp tend à dérouler la propagande de ses autorités avec ses lots de Fake news ou de fausses informations, c'est selon. A vous de vous faire une opinion et prudence ! Toutefois, il va être de plus en plus difficile de donner les infos en provenance du côté russe car l'UE a annoncé le 27.02.22 qu'elle bannissait RT et Sputniknews. Le récit narratif sur la guerre en Ukraine dans l'UE risque d'être perçue en Europe sous le prisme des atlantistes et de leur propagande. A suivre...
A ce sujet, lire :

Situation militaire à Mariupol au 29.03.22

Situation militaire à Mariupol au 29.03.22

Situation militaire à l'Est de l'Ukraine au 29.03.22

Situation militaire à l'Est de l'Ukraine au 29.03.22

  • Donbass-Insider 29.03.22 Rapport de situation du front ukrainien, du 29 mars 2022
    • Front Mykolaïv/Odessa. Un combat important s’est déroulé hier dans la région. L’armée ukrainienne s’est risquée une deuxième fois à glisser une colonne blindée le long de la côte dans la direction de Stanislav et Kherson. La reconnaissance aérienne russe a repéré la manœuvre, mais l’État-major a laissé les Ukrainiens développer leur avance. Cette incursion était de toute façon  étrange car elle mène dans une impasse et dans la zone de l’estuaire du Dniepr au terrain peu praticable. Quoi qu’il en soit, l’artillerie russe a ouvert le feu sur cette colonne, bientôt attaquée du ciel par des chasseurs-bombardiers Soukhoï Su-25. La brigade ukrainienne a été littéralement taillée en pièce.
    • Siège de Marioupol. La poche se réduit encore, il ne doit rester que des défenseurs hagards voués à la mort. Les différentes vidéos et reportages russes montrent des nazis des forces ukrainiennes qui tentent de se sauver déguisés en femmes. L’un d’eux a même été pris dans un ridicule manteau de fourrure. Les Russes prennent leur temps, ce qui reste des massacreurs de Marioupol est de toute façon dans une nasse et sans aucun espoir de secours. Pour ne pas perdre plus d’hommes que nécessaire, alors que ces nazis notoires sont de toute façon perdus, les forces russes ont de toute façon intérêt à laisser mûrir un fruit déjà passablement odorant ! Il est à noter qu’en occident, les médias, notamment français ont été pris en flagrant délit de mensonges éhontés. En affirmant qu’il n’y avait que 2 % de l’armée ukrainienne constituée par des nazis, et un unique bataillon, ils ont oublié… qu’il existe une dizaine de bataillons de ce genre… Aydar, Dniepr-1, Dniepr-2, Tornado, Donbass, etc....
  • SF 29.03.22 22h05 Importante explosion dans une installation militaire de la région de Belgorod en Russie. Le 29 mars, une forte explosion a été signalée dans le village de Krasny Oktyabr, dans la région de Belgorod, en Russie. Apparemment, l'entrepôt de roquettes et d'armes d'artillerie russes a été détruit. Des sources ukrainiennes ont rapporté que l'entrepôt des forces armées de la Fédération de Russie dans la région de Belgorod a été touché par un missile Tochka-U ukrainien. Le gouverneur de la région de Belgorod, Gladkov, n'a pas encore confirmé si l'explosion était le résultat de l'attaque de l'Ukraine. Il a déclaré :    "L'incident a eu lieu près du village de Krasny Oktyabr. Le chef du village est maintenant en place. Il n'y a aucune victime parmi les résidents. Il n'y a pas de destruction sur le territoire du village. Tous les services d'urgence travaillent sur place. Je vous informerai plus tard de la cause de l'incident."
FlashInfoJ34. Slavutytch: départ russe/ Importante explosion dans une installation militaire russe/ 1 Brigade des FAU aurait été détruite vers Kherson/ Militarisation des quartiers par FAU/ Ukraine offre sa neutralité sous condition/ Moscou réduit son activité militaire en Ukraine/ Mariupol:5000 morts/ Frappe russe Mykolaïv+12morts/ Enquête sur des crimes de guerre contre prisonniers russes
  • SF 29.03.22 Situation militaire en Ukraine
    • Le 28 mars, des missiles de croisière russes ont détruit une grande base de carburant près de Klevan ;
    • Le 28 mars, les troupes russes ont détruit la quatrième brigade opérationnelle de la Garde nationale d'Ukraine près de Gostomel ;
    • Les affrontements se poursuivent à Maryinka et au nord d'Avdiivka ;
    • Les affrontements se poursuivent au sud d'Izyum ;
    • Dans la région d'Ugledar, les combats se poursuivent près des villages de Slavnoye et Novomikhailovka ;
    • Le 29 mars, un missile de croisière a touché le bâtiment de l'administration régionale de la région de Mykolaiv ;
    • Les FAU ont attaqué les forces russes à Kherson mais auraient été repoussées à Chernobayevka et auraient été contraintes de faire demi-tour vers la région de Mykolaiv ;
    • Les FAU ont capturé plusieurs zones dans la région d'Irpin ;
    • Les FAU auraient repoussé les unités russes du village de Lukyanovka ;
    • Les affrontements entre les FAU et les forces russes se poursuivent au nord d'Akhtyrka ;
    • La RPL a pris le contrôle des villages d'Ivanovka, Novosadovoe.
Situation militaire en Ukraine au 29.03.22

Situation militaire en Ukraine au 29.03.22

  • Le Monde 29.03.22 20h45 ...Nord Stream 2 a été la première victime majeure de l’isolement économique de la Russie par les Occidentaux. Terminé en décembre dernier, ce gazoduc sous-marin de 1 230 kilomètres en mer Baltique entre la Russie et l’Allemagne serait venu doubler le gzoduc Nord Stream 1, mis en service il y a dix ans. Il n’enverra donc jamais de gaz russe supplémentaire aux ménages et surtout aux industries allemandes au service desquelles il avait été conçu en priorité...
     
  • Le Monde 29.03.22 20h34 Le Royaume-Uni organise jeudi une conférence pour donner des armes à l’Ukraine
     
  • Le Monde 29.03.22 20h30 Le point sur la situation en fin de journée
    • Les conditions pour une première rencontre entre les présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine depuis le début de l’invasion russe sont désormais possibles, ont indiqué Kiev et Moscou après plusieurs heures de pourparlers russo-ukrainiens mardi à Istanbul.
    • L’Ukraine acceptera d’être neutre si elle obtient un « accord international » pour garantir sa sécurité, dont seraient signataires plusieurs pays agissant en tant que garants, selon le négociateur en chef ukrainien.
    • Les conditions pour lancer dans les prochains jours une opération humanitaire au secours des habitants de Marioupol, assiégée par l’armée russe, ne « sont pas réunies à ce stade », a annoncé l’Elysée après un entretien entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine.
    • Le président russe a exigé mardi que les « nationalistes » ukrainiens à Marioupol « déposent les armes » afin qu’on puisse « trouver une solution à la situation humanitaire » dans ce port stratégique, selon un communiqué du Kremlin.
    • Au moins sept personnes ont été tuées mardi et 22 autres blessées, selon le président ukrainien, lors d’une frappe russe ayant partiellement détruit le bâtiment de l’administration régionale de Mykolaïv, ville ukrainienne proche d’Odessa.
    • L’entreprise française spécialisée dans les articles de sport Decathlon a annoncé la suspension de ses activités en Russie en raison de problèmes d’approvisionnement.
    • Le nombre de réfugiés ayant fui l’Ukraine se rapproche de la barre des 4 millions, qui pourrait être franchie dans les tout prochains jours, selon l’ONU.
    • Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) se heurte à des accusations visant ses efforts pour faciliter les évacuations de villes assiégées. Une des accusations contre le CICR circulant sur les réseaux sociaux assure qu’il a aidé des évacuations forcées vers la Russie d’Ukrainiens depuis la ville assiégée de Marioupol.
  • SF 29.03.22 Résultats alarmants d'un nouveau cycle de négociations entre l'Ukraine et la Russie. La Russie et l'Ukraine ont achevé un nouveau cycle de négociations à Istanbul. Les deux parties ont fait des déclarations suite aux résultats du premier cycle de négociations. Après l'achèvement du cycle de négociations suivant, la délégation russe a finalement reçu "une position et des propositions clairement formulées (de la part de l'Ukraine) qui seront étudiées et portées à la connaissance des dirigeants du pays", a déclaré le chef de la délégation russe Medinsky. L'Ukraine accepte de consolider son statut de neutralité et de refuser le déploiement de bases militaires étrangères, à condition de recevoir des garanties de sécurité similaires à celles de l'article 5 du traité de l'OTAN. Un membre de la délégation de Kiev, Alexander Chaly, a commenté comme suit les aspects juridiques du système de garanties de sécurité proposé par l'Ukraine :
    Il s'agit de garanties claires et juridiquement contraignantes de la sécurité de l'Ukraine, qui, dans leur contenu et leur forme, devraient être similaires à l'article 5 de l'OTAN. C'est-à-dire que si l'Ukraine est l'objet d'une agression, d'une attaque militaire ou d'une opération militaire, nous avons le droit d'exiger des consultations immédiates dans les 3 jours. Si ces consultations ne débouchent sur aucune solution diplomatique au problème, les pays garants devraient alors nous fournir une assistance militaire et des armes. Et même, ce n'est pas exclu, de fermer l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine.  Si nous parvenons à consolider ces dispositions clés, l'Ukraine sera en mesure de fixer réellement son statut actuel d'État non aligné et dénucléarisé sous la forme d'une neutralité permanente, qui a déjà été fixée historiquement dans notre déclaration de souveraineté de 1990. En vertu de ces garanties, nous ne déploierons pas de bases militaires étrangères, ni de contingents militaires sur notre territoire, et nous ne rejoindrons pas d'alliances militaro-politiques. Les exercices militaires sur notre territoire auront lieu avec le consentement des pays garants. Il est important de noter que rien dans le futur traité ne niera le droit de l'Ukraine à rejoindre l'UE. Les pays garants s'engagent à faciliter ces processus. Un autre membre de la délégation ukrainienne, David Arahamia, a déclaré que l'Ukraine considère les pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies comme les garants de sa sécurité, certains d'entre eux ayant déjà donné leur consentement préliminaire.   "Qui voyons-nous comme garants - tout d'abord, les pays du Conseil de sécurité de l'ONU : La Grande-Bretagne, la Chine, la Russie y figurent également, mais nous discuterons séparément, de l'Allemagne, du Canada, de la Pologne, d'Israël, de la Turquie," - Arahamiya a déclaré lors d'un briefing à la suite des discussions entre la Russie et l'Ukraine. Selon lui, certains de ces pays ont déjà donné leur consentement préliminaire pour devenir les garants de la sécurité de l'Ukraine. En outre, il est supposé que d'autres pays, s'ils le souhaitent, pourront plus tard rejoindre ce traité international.

    Mikhail Podolyak, conseiller du chef du bureau du président de l'Ukraine, membre de la délégation ukrainienne, a déclaré que lors des négociations d'Istanbul, il a été demandé à la partie russe de négocier le statut de la Crimée et de Sébastopol pendant 15 ans et de ne pas essayer de résoudre la question par des moyens militaires pendant cette période. A son tour, le chef de la délégation russe, Medinsky, a également brièvement exprimé la position de Kiev et commenté certaines lacunes du document proposé. Les propositions officielles de Moscou n'ont pas encore été proclamées. "Nous avons reçu des propositions écrites de la délégation ukrainienne, si j'ai bien compris, en accord avec les dirigeants de l'Ukraine, qui sont brièvement les suivantes :   L'Ukraine est déclarée État neutre permanent sous garanties juridiques internationales afin de mettre en œuvre un statut non-aligné et dénucléarisé. Vous trouverez ci-dessous une liste des États garants de la sécurité de l'Ukraine. Ces garanties de sécurité ne s'appliquent pas aux territoires de Crimée et de Sébastopol, c'est-à-dire que l'Ukraine refuse de chercher à restituer la Crimée et Sébastopol par des moyens militaires, et déclare que cela n'est possible que par des négociations, par la voie diplomatique, etc.... Bien sûr, cela ne correspond en rien à notre position, mais l'Ukraine a formulé son approche. ... Cela ne s'applique pas non plus à cette partie de l'Ukraine, qu'elle appelle des districts séparés des régions de Donetsk et de Louhansk.... Quelles sont ces zones séparées que l'Ukraine formule séparément, et quels sont les territoires de ces zones séparées que la Russie formule à sa manière. ...  L'Ukraine refuse d'adhérer à des alliances militaires, de déployer des bases militaires étrangères, des contingents, des exercices militaires sur le territoire de l'Ukraine, sans le consentement des États garants, dont la Fédération de Russie.  Pour sa part, la Fédération de Russie ne s'oppose pas au désir de l'Ukraine de rejoindre l'Union européenne. (Ces mots ne sont pas la position de la Fédération de Russie, Medinsky n'exprime que le document proposé par Kiev). En outre, les statuts sont prescrits de manière assez détaillée, ce que les États garants doivent faire, puisque l'Ukraine devient un État neutre non aligné. La procédure d'entrée en vigueur de l'accord, la procédure d'application temporaire, la procédure de modification de la législation et des documents juridiques conformément à la Constitution de l'Ukraine sont prescrites. Et il est souligné une fois de plus que les questions litigieuses de la Crimée et de Sébastopol entre la Russie et l'Ukraine ne sont résolues que par des négociations bilatérales.  L'Ukraine demande également que la décision finale soit formalisée lors de la réunion des chefs d'État.... A cette occasion, j'ai déjà dit que nous faisons un pas vers l'Ukraine et nous parlons de la possibilité de tenir une réunion des chefs d'Etat dans le cadre d'une réunion des ministres des affaires étrangères lors du paraphe du traité. Il est nécessaire de créer le document lui-même pour cela afin de comprendre ce sur quoi nous nous sommes mis d'accord. Ensuite, les ministres des affaires étrangères paraphent l'accord, et les chefs d'État peuvent se réunir à quatre. De cette façon, toute question restante peut être résolue. Il ne s'agit en aucun cas d'une disposition du traité. Ce sont les propositions de la partie ukrainienne, que nous considérons comme une étape constructive vers la recherche d'un compromis et qui seront examinées par la Russie et une réponse appropriée sera donnée. Merci." Selon Medinsky, la Russie fait deux pas vers l'Ukraine pour la désescalade. Medinsky a expliqué que ces étapes concernent les parties politique et militaire. L'interview du chef de la délégation russe est perçue de manière ambiguë. Après avoir exprimé les demandes de Kiev, Moscou ne déclare pas sa position claire dans le processus de négociation, et Medinsky n'a pas exprimé le chemin que la Russie est prête à prendre pour mettre fin à l'opération militaire. Il est surprenant que le représentant officiel, après avoir exposé toutes les demandes ukrainiennes, n'ait pas exprimé les demandes et la position de la Fédération de Russie, en précisant que Moscou n'exclut pas la possibilité de les adopter, à l'exception de quelques nuances qui doivent encore être discutées. La composition de la délégation russe semble extrêmement étrange. Le chef de la délégation, Medinsky, n'est pas un diplomate professionnel. Avant de devenir assistant du président de la Russie en 2020, il était ministre de la Culture. La carrière professionnelle du représentant du ministère russe de la défense, Alexander Fomin, n'a pas été liée au commandement d'unités de l'armée ou à la planification d'opérations militaires depuis 1993. Depuis cette date, il a toujours été impliqué dans la coopération militaro-technique et dans la gestion de campagnes de complexes de défense. Dans le même temps, à l'issue du cycle de négociations, aucune déclaration n'a été faite par un autre membre de haut rang de la délégation, un représentant du ministère russe des affaires étrangères. Il semble que ce soit l'intention ou le manque de professionnalisme des personnes qui influencent la politique de l'État russe. Il est également possible que cette mollesse soit une tactique spéciale de la diplomatie russe. Moscou n'ayant pas encore répondu officiellement aux propositions ukrainiennes, des commentaires officiels sont attendus de la part des représentants du ministère russe des affaires étrangères ou du Kremlin. Résultats alarmants d'un nouveau cycle de négociations entre l'Ukraine et la Russie. Dans le même temps, sur le champ de bataille, le "pas vers l'Ukraine" russe ne s'est pas fait attendre. Le 29 mars, le ministère russe de la Défense a décidé de réduire considérablement l'activité militaire dans les directions de Kiev et de Tchernihiv. Le ministère l'a déclaré à la suite des résultats des négociations russo-ukrainiennes. "En raison du fait que les négociations sur la préparation d'un traité sur le statut neutre et dénucléarisé de l'Ukraine, ainsi que sur la fourniture de garanties de sécurité à l'Ukraine, passent à des préoccupations pratiques, en tenant compte des principes discutés lors de la réunion d'aujourd'hui, le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a pris la décision de réduire drastiquement, par moments, l'activité militaire dans les directions de Kiev et de Tchernihiv afin d'accroître la confiance mutuelle et de créer les conditions nécessaires à la poursuite des négociations et à la réalisation de l'objectif ultime - la coordination et la signature de l'accord susmentionné." "Nous partons du fait que les décisions fondamentales pertinentes seront prises à Kiev et que les conditions devraient être créées pour la poursuite du travail normal", a-t-on ajouté. L'état-major général des forces armées de la Fédération de Russie rendra compte plus en détail des décisions prises au retour de la délégation russe à Moscou. Une telle décision du ministère russe de la Défense est un signal important de la volonté de Moscou de faire des concessions importantes dans la résolution de la crise en Ukraine. Bien entendu, cette manœuvre peut affaiblir les positions des forces russes sur les lignes de front en Ukraine. Apparemment, la Russie a l'intention de poursuivre la concentration de ses forces dans l'est de l'Ukraine afin de supprimer la défense de l'ennemi sur les territoires des républiques reconnues de Donetsk et de Lougansk. Cependant, la réduction de la pression dans les régions de Kiev et de Tchernihiv permettra également le transfert des forces de l'AFU vers l'est. Cette décision réduit considérablement la position de la Fédération de Russie dans le processus de négociation également. La Russie a également fait des concessions en acceptant de négocier en Turquie, qui, bien qu'elle ne se soit pas jointe aux sanctions contre la Russie, continue de participer indirectement aux opérations militaires en Ukraine, en fournissant des armes à Kiev...

  • Washington Post 29.03.22  Russia has killed civilians in Ukraine. Kyiv’s defense tactics add to the danger.La Russie a tué des civils en Ukraine. Les tactiques de défense de Kiev ajoutent au danger. KYIV, Ukraine - Un missile russe présumé a frappé le grand immeuble d'habitation, l'engloutissant dans les flammes et la fumée. Il a tué au moins quatre personnes, dont des résidents âgés, et a bouleversé la vie d'une communauté très unie. Pour le député Oleksii Goncharenko, cette tragédie est un nouvel exemple des crimes de guerre que pourrait commettre la Russie....De plus en plus, les Ukrainiens sont confrontés à une vérité inconfortable : l'impulsion compréhensible de l'armée à se défendre contre les attaques russes pourrait mettre les civils dans la ligne de mire. Pratiquement tous les quartiers de la plupart des villes ont été militarisés, certains plus que d'autres, ce qui en fait des cibles potentielles pour les forces russes qui tentent d'éliminer les défenses ukrainiennes.
  • The Guardian 18h35 Résumé Il est presque 19h15 à Kiev. Voici où nous en sommes :
    • Une frappe aérienne russe a touché mardi un bâtiment gouvernemental dans la ville portuaire de Mykolaiv, dans le sud de l'Ukraine, détruisant une grande partie de la structure et laissant des personnes piégées sous les débris. Au moins sept personnes ont été tuées et 22 blessées, a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelenskiy, dans une allocution vidéo au parlement danois.
    • La Russie a déclaré qu'elle réduirait considérablement son activité militaire dans le nord de l'Ukraine après des progrès "significatifs" lors des pourparlers de paix à Istanbul. Dans un changement potentiellement significatif, plus d'un mois après le début de l'invasion, le vice-ministre russe de la défense, Alexander Fomin, a déclaré que Moscou allait "réduire radicalement l'activité militaire en direction de Kiev et de Tchernihiv".   
    • Cependant, le négociateur principal de Moscou dans les pourparlers avec l'Ukraine, Vladimir Medinsky, a déclaré que la promesse de la Russie de "réduire radicalement" les opérations militaires ne représente pas un cessez-le-feu. Dans une interview accordée à l'agence de presse publique russe Tass, Medinsky a déclaré qu'il restait "un long chemin à parcourir" pour parvenir à un accord mutuel avec l'Ukraine.
    • Après l'annonce de la Russie, deux hauts responsables américains ont déclaré que les États-Unis constatent que la Russie commence à retirer certaines de ses forces de la capitale ukrainienne, Kiev, dans ce qu'ils estiment être un changement "majeur" de la stratégie russe. De nombreux véhicules militaires arborant des drapeaux russes auraient été vus se retirant de la direction de Kiev. Les responsables étatsuniens ont averti que la Russie pouvait toujours revenir sur sa dernière décision.   
    • Le Royaume-Uni a constaté des signes d'une "certaine réduction" des bombardements russes autour de la capitale ukrainienne, Kiev, a déclaré Downing Street, mais a insisté sur le fait que le Royaume-Uni jugera les mesures provisoires vers un éventuel accord de paix par des actions plutôt que par des mots. "Nous ne voulons rien voir d'autre qu'un retrait complet des forces russes du territoire ukrainien", a déclaré le porte-parole du Premier ministre.
    • L'Ukraine a appelé à la mise en place d'un "mécanisme international de garanties de sécurité" similaire à l'article 5 de l'OTAN, qui engage les membres de l'alliance à se défendre mutuellement. Le principal conseiller présidentiel ukrainien, Mykhailo Podolyak, a déclaré que cette garantie impliquerait que des pays tels que les États-Unis, le Royaume-Uni, la Turquie, la France et l'Allemagne soient "légalement impliqués activement dans la protection de l'Ukraine contre toute agression".   
    • Le ministre russe de la défense, Sergei Shoigu, a déclaré que le "principal objectif" de Moscou en Ukraine était désormais la "libération" de la région de Donbas. Signe que Moscou pourrait se tourner vers des objectifs plus limités après avoir fait face à une résistance ukrainienne féroce au cours du premier mois de la guerre, Shoigu a affirmé que les "principales tâches de la première phase de l'opération ont été achevées".   
    • Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé la Russie et l'Ukraine à conclure un accord clair pour l'évacuation en toute sécurité des civils de la ville assiégée de Marioupol et d'autres lieux de la ligne de front, alors que les fournitures vitales viennent à manquer. "Le temps presse" pour les habitants de Marioupol, a-t-il averti, ajoutant qu'il manquait toujours des "accords concrets" pour le passage et l'évacuation en toute sécurité des civils dans la ville du sud de l'Ukraine.   
    • Le Kremlin a rejeté les informations selon lesquelles le milliardaire russe Roman Abramovitch aurait souffert de symptômes correspondant à un empoisonnement lors d'un cycle de négociations informelles au début du mois. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que ces informations étaient fausses et "faisaient partie de la guerre de l'information".
    • Un soldat ukrainien qui a dit à un navire de guerre russe "d'aller se faire foutre" alors qu'il défendait une île a été récompensé pour ses services, selon les autorités locales. Roman Hrybov servait sur l'île des Serpents - appelée île Zmiinyi en ukrainien - lorsqu'elle a été bombardée par l'aviation et la mer russes le 24 février. Le ministère ukrainien de la défense a déclaré que Hrybov avait été libéré de la captivité russe et qu'il était désormais chez lui à Tcherkassy.
    • Un superyacht de 38 millions de livres appartenant à un homme d'affaires russe anonyme a été retenu à Canary Wharf, à Londres, dans le cadre des sanctions prises à l'encontre de la Russie pour son invasion de l'Ukraine. Le navire, connu sous le nom de Phi, fait l'objet de la première détention d'un superyacht dans les eaux britanniques, a déclaré la National Crime Agency (NCA), et son propriétaire était "délibérément bien caché".
  • Le Monde 08h30  La situation sur le terrain en Ukraine
    • Les autorités ukrainiennes ont annoncé lundi soir qu’Irpin, théâtre de féroces combats dans la banlieue de Kiev, avait été « libérée » des forces russes. Un responsable américain de la défense a déclaré que les Russes étaient « statiques » autour de Kiev. « Non seulement ils ont cessé de progresser vers la ville mais (…) ils ne font aucun effort pour avancer », se contentant de tirer des missiles, a-t-il relevé. Dans les régions de Tchernihiv, Soumy, Kharkiv, du Donbass, et dans le sud de l’Ukraine, « la situation reste partout tendue, très difficile », a-t-il souligné. Selon le dernier point de situation de l’historien et ancien militaire Michel Goya, publié lundi 28 mars, les forces russes de l’ouest de Kiev se réorganisent pour durer.
    • Dans le Nord L’état-major ukrainien a affirmé en début de nuit mardi que ses troupes avaient « bloqué la progression de l’ennemi dans la région de Tchernihiv ». « L’ennemi est affaibli, désorienté, la plupart d’entre eux n’ont plus de soutien logistique et se trouvent coupés du gros des troupes », a-t-il relevé sur la situation de l’armée russe en général. D’autres combats se déroulaient dans plusieurs localités autour de la capitale. « L’ennemi tente d’effectuer une percée autour de Kiev et de bloquer les routes », a affirmé Ganna Malyar, vice-ministre de la défense, soulignant que « la défense de Kiev » se poursuivait.
    • Des unités de la 35e armée russe se sont repliées en Biélorussie pour reconstitution, analyse Michel Goya. Un poste de commandement et une base logistique ont apparemment été installés dans la région de Tchernobyl. A l’est de Kiev, les forces ukrainiennes pressent les forces russes dans la région au Nord-Ouest de Brovary et harcèlent toujours l’axe Kiev-Soumy.
    • Dans l’Est. Des combats acharnés se déroulaient aussi dans l’Est, notamment autour de Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, proche de la frontière russe. Les soldats ukrainiens ont aussi repris le contrôle de Mala Rohan, un petit village à environ quatre kilomètres à l’est de Kharkiv, a constaté l’Agence France-Presse, qui a vu deux corps de soldats russes gisant dans une allée et plusieurs blindés russes détruits. Selon Michel Goya, l’avance russe se poursuit, plus lentement, à l’intérieur de Marioupol.
    • Dans le Sud. L’étau russe semblait aussi se desserrer autour de certaines villes, comme Mykolaïv, le plus grand port d’Ukraine. Le front a même sensiblement reculé, avec une contre-offensive ukrainienne sur Kherson, à quelque 80 kilomètres au sud-est, seule ville d’importance dont l’armée russe a revendiqué la prise totale depuis son invasion le 24 février. Non loin de là, au nord de la péninsule de Crimée annexée par Moscou en 2014, le responsable militaire de la ville de Kryvy Rih a affirmé dans la nuit de mardi que les forces russes avaient « été repoussées à 40-60 kilomètres de la ville ».
  • The Guardian 06h05 Résumé de la situation. Il est presque 7 heures du matin en Ukraine et les pourparlers de paix devraient se poursuivre.   
    • Les pourparlers de paix entre l'Ukraine et la Russie devraient débuter aujourd'hui en Turquie après l'arrivée des négociateurs à Istanbul pour leur premier face-à-face depuis plus de deux semaines. Les deux parties ont minimisé les chances d'une percée majeure et un haut fonctionnaire étatsunien a déclaré que Vladimir Poutine ne semblait pas prêt à faire des compromis.   
    • Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a déclaré dans son discours du soir qu'il avait eu une "journée diplomatique très active" après s'être entretenu avec le premier ministre britannique Boris Johnson, le premier ministre canadien Justin Trudeau, le chancelier allemand Olaf Scholz, le premier ministre italien Mario Draghi et le président de l'Azerbaïdjan Ilham Aliyev.
    • Zelenskiy a également demandé que les trains de sanctions soient "efficaces et substantiels" et a appelé les pays à continuer de fournir des armes à l'Ukraine. "Les Ukrainiens ne devraient pas mourir simplement parce que quelqu'un ne trouve pas assez de courage pour remettre les armes nécessaires à l'Ukraine", a-t-il déclaré. "La peur fait toujours de vous un complice".
    • Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la Russie se sentait "en guerre" avec l'Occident après l'imposition d'une série de sanctions contre des entreprises et des particuliers russes. Faisant référence aux tensions actuelles entre la Russie et l'OTAN, M. Peskov a déclaré à la chaîne de télévision PBS : "Pendant une vingtaine d'années, nous avons dit à l'Occident que nous avions peur que votre OTAN se déplace vers l'Est. Nous avons également peur que l'OTAN se rapproche de nos frontières avec son infrastructure militaire. S'il vous plaît, prenez soin de cela. Ne nous poussez pas dans le coin. Non."
    • Peskov a ajouté que "personne ne pense à utiliser" ou "même à [l']idée d'utiliser une arme nucléaire".
    • Le milliardaire russe Roman Abramovitch et un négociateur de paix ukrainien ont présenté des symptômes correspondant à un empoisonnement au début du mois, selon une source ayant une connaissance directe de l'incident. M. Abramovitch participait à des négociations de paix informelles dans la capitale ukrainienne, Kiev, début mars, lorsqu'il a commencé à se sentir mal, a déclaré la source au Guardian. Le député ukrainien Rustem Umerov participait également à ces négociations.
    • Selon les renseignements militaires britanniques, la Russie devrait envoyer plus de 1 000 mercenaires dans l'est de l'Ukraine alors qu'elle continue à subir de lourdes pertes. La société militaire privée russe, le groupe Wagner, s'est déjà déployée dans l'est de l'Ukraine et devrait envoyer plus de 1 000 mercenaires, dont des hauts responsables de l'organisation, selon le ministère de la défense.
    • Kiev ne voit aucun signe sur le terrain indiquant que la Russie a renoncé à un plan visant à encercler la capitale ukrainienne, a déclaré le porte-parole du ministère ukrainien de la défense, Oleksander Motuzyanyk. "Pour l'instant, nous ne voyons pas le déplacement des forces ennemies loin de Kiev", a-t-il déclaré lors d'un briefing télévisé. L'état-major général des forces armées ukrainiennes a affirmé que les troupes russes étaient "affaiblies, désorientées" et "coupées de la logistique et des forces principales". 
    • Les forces ukrainiennes ont repris le contrôle total de la ville d'Irpin, à quelques kilomètres de Kiev. Le maire de la région, Oleksandr Markushyn, a déclaré qu'Irpin avait été "libérée" et que les soldats russes "offraient de se rendre". Les États-Unis ne peuvent pas confirmer qui contrôle la ville d'Irpin, a déclaré un haut responsable de la défense étatsunienne.
    • Les soldats russes qui se sont emparés du site de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl ont traversé sans protection une zone hautement toxique appelée "forêt rouge", soulevant des nuages de poussière radioactive, ont déclaré à Reuters des travailleurs de Tchernobyl. Les deux sources ont déclaré avoir vu des chars et autres véhicules blindés russes traverser la Forêt rouge, qui est la partie la plus contaminée par la radioactivité de la zone entourant Tchernobyl.
    • Près de 5 000 personnes, dont environ 210 enfants, ont été tuées dans la ville dévastée de Marioupol depuis que la Russie a envahi l'Ukraine le mois dernier, a déclaré un porte-parole du maire. Vadym Boichenko a déclaré que Marioupol était au bord d'une catastrophe humanitaire et devait être complètement évacuée. Environ 160 000 civils sont bloqués dans la ville sans électricité.
    • Le ministre ukrainien de l'économie, Yulia Svyrydenko, a déclaré que la guerre avait jusqu'à présent coûté au pays 564,9 milliards de dollars (429,3 milliards de livres sterling) en termes de dommages aux infrastructures, de perte de croissance économique et d'autres facteurs. Huit mille kilomètres (4 970 miles) de routes et 10 millions de mètres carrés de logements ont été endommagés ou détruits à cause des combats, a-t-elle déclaré dans une publication en ligne.
    • Le gouvernement ukrainien enquête sur des séquences vidéo censées montrer la torture de prisonniers de guerre russes. Le film, qui n'a pas été vérifié, semble montrer des soldats ukrainiens faisant sortir trois Russes encagoulés d'une camionnette avant de leur tirer dans les jambes.
    • Le président étatsuniens Joe Biden a déclaré qu'il "ne s'excusera pas" après avoir semblé demander la destitution de M. Poutine la semaine dernière. Lorsqu'un journaliste lui a demandé s'il regrettait d'avoir dit que Poutine ne devait pas rester au pouvoir, Joe Biden a répondu : "Je n'étais pas à l'époque, et je ne le suis pas aujourd'hui, en train de formuler un changement de politique. J'exprimais l'indignation morale que je ressentais."
    • La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a accusé les forces de Poutine d'enlever des civils innocents, décrivant cette action comme une "tactique odieuse" après que le groupe ukrainien de défense des droits de l'homme, ZMINA, a affirmé avoir identifié des dizaines de personnes qui avaient été enlevées, et des milliers d'autres déportées en Russie.
  • SF 29.03.22 Guerre en Ukraine - 33e jour : les belligérants avancent lentement sur les lignes de front tandis que Kiev et Moscou reprennent les négociations. Le 28 mars, le ministère de la Défense de la Fédération de Russie n'a signalé aucune avancée des troupes russes sur le territoire de l'Ukraine. Alors que la situation sur les lignes de front reste relativement stable, les missiles de croisière russes continuent de cibler les installations militaires ukrainiennes. L'armée russe continue de détruire des dépôts de carburant dans toute l'Ukraine. Au cours de la journée, des explosions ont été signalées dans des dépôts de pétrole et d'autres installations dans les régions de Rivne, Zhytomyr, Kharkiv, Kiev et Chernihiv. Les missiles de croisière de haute précision Kalibr basés en mer ont détruit d'importants dépôts de munitions près d'Ushomir et de Veselovka, dans la région de Zhytomir, à partir desquels un groupe de troupes ukrainiennes défendant la banlieue de Kiev avait été approvisionné. Le 28 mars, les moyens de l'aviation et de la défense aérienne russes ont abattu en vol 3 autres appareils de l'armée de l'air ukrainienne : 2 Su-24 à l'ouest de Korosten, dans la région de Zhytomir, et 1 Su-25 au-dessus de Druzhkovka, dans la région de Donetsk. Un hélicoptère Mi-8 ukrainien, qui se dirigeait vers l'évacuation d'urgence des commandants des bataillons nationaux d'Azov qui avaient abandonné leurs subordonnés, a été abattu près de Mariupol, à 5 kilomètres de la côte au-dessus de la mer d'Azov, selon le ministère russe de la Défense. Les opérations militaires les plus actives sont en cours à Marioupol, où les unités de la RPD, avec le soutien des forces russes, auraient accéléré leur progression. En remontant les rues de la ville, ils ont réussi à séparer les forces nationalistes après quoi les FAU  auraient été contraintes de quitter plusieurs espaces. Le principal bastion ukrainien est la grande installation industrielle d'Azovstal, qui n'a pas encore été prise d'assaut. Une fois que les militants ukrainiens restants à Marioupol auront été neutralisés ou se seront rendus, la plupart des troupes russes et de la RPD pourraient être transférées vers la direction de Donetsk, où les réserves sont en train d'être rassemblées. Toutefois, le redéploiement des unités de Marioupol prendra également du temps. Pendant ce temps, les forces de la RPD et de la RPL souffrent apparemment du manque de renforts nécessaires à un assaut massif contre les groupements ukrainiens dans la région du Donbass. Dans la région d'Ougledar, les combats se poursuivent près des villages de Slavnoye et Novomikhailovka. Les forces russes déployées dans la région auraient été renforcées ces derniers jours. Cependant, aucune avancée sur l'autoroute Marinka-Kurakhovo n'a encore été signalée. Un groupe de troupes des forces armées russes, poursuivant une offensive réussie, a avancé de deux kilomètres supplémentaires dans la défense de la 95e brigade d'assaut aéroportée des forces armées ukrainiennes et a atteint la périphérie sud de Novoselovka située au nord de Verhnetoretskoe. Les unités de la RPD n'ont pas encore attaqué le village d'Avdiivka. Des combats ont été signalés dans les villages de Novobakhmutovka et Novoselovka. De violents affrontements se poursuivent dans le village de Maryinka, mais aucune avancée n'a été confirmée par aucune des parties. À leur tour, les unités de la République populaire de Louhansk avancent de 5 kilomètres et prennent le contrôle des localités d'Ivanovka, Novosadovoe et atteignent la ligne de Novolyublino, Terny. Les lignes de front Severodonetsk-Lisischansk sont restées sans changement majeur. Dans la région d'Izyum, les SFU envoient des renforts sur la rive sud de la rivière Donets. Des affrontements ont été signalés au nord-est de Barvenkovo. Si cela se confirme, cela signifie que les forces russes ont réussi à percer la défense ukrainienne dans le village de Kamenka et ont poursuivi leur progression en direction du sud-ouest. Dans la périphérie de Chernihiv, les forces russes ont repris des actions militaires actives. Quatre avions des FAU ont été abattus dans cette zone aujourd'hui. Les FAU auraient été contraintes de reculer plus près de la ville. Dans la ville voisine de Slavutich, qui a récemment été prise sous le contrôle des forces russes, aucun affrontement n'a été signalé. La démilitarisation de la ville se poursuit, des points de contrôle ont été établis sur les routes. Si les FAU ne viennent pas dans la ville de Chernihiv et ne provoquent pas de combats de rue, la ville peut être prise sous le contrôle des militaires russes sans combat. Malheureusement, les unités des FAU sont susceptibles de résister, et la ville pourrait subir d'horribles destructions dans un avenir proche. La sécurisation de la ville de Tchernihiv permettrait le transfert en toute sécurité du renfort militaire russe vers les lignes de front de Kiev. Dans la région de Sumy, les combats se poursuivent au nord d'Akhtyrka, près de la ville de Trostyanets.
Situation militaire à Mariupol au 28.03.22

Situation militaire à Mariupol au 28.03.22

Situation militaire dans l'Est de l'Ukraine au 28.03.22

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