Il fallait oser ! Mettre un candidat brillant (ancien élève de normale sup, agrégé d'histoire et titulaire d'un doctorat à l'EHESS, ancien prof de Science Po Paris,...) et issu de la diversité à la tête de l'Education nationale relève d'un courage politique certain qui a été salué par Mélenchon de la France insoumise tandis qu'il a été décrié à droite. On ne mentionnera pas le fait qu'il fut l'un des responsables du CRAN (Comité Représentatif des Associations Noires), une organisation qualifiée de raciste par certains car fondée sur la défense des citoyens d'une certaine couleur de peau. Un comité qui a, par ailleurs, toujours été cul et chemise avec la Macronie et a montré certaines ambiguïtés et affinités avec la Françafrique. Un comité donc parfaitement compatible avec la Macronie. Mais, fermons là la parenthèse, la question qui nous occupe est de savoir si il n'y avait pas d'arrière pensée et d'instrumentalisation politiques derrière cette nomination ? Il est évident que la nomination de Pap Ndiaye apparaît, à la veille des élections législatives, comme une ouverture vers la gauche et les citoyens issus de la diversité. Pape Ndiaye restera-t-il en place après les législatives ou bien sera-til renvoyé à l'université à un poste honorifique après une éventuelle victoire de la Macronie une fois qu'il aura servi d'aimant de symbole attracteur dans les urnes pour des citoyens à la sensibilité de gauche ou issus de la diversité ? Un piège à con ?
A suivre...