Israël répond aux crimes du Hamas en ordonnant des crimes de guerre de masse à Gaza : « Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence. » (The Intercept)

Israël répond aux crimes du Hamas en ordonnant des crimes de guerre de masse à Gaza
Article originel : Israel Responds to Hamas Crimes by Ordering Mass War Crimes in Gaza
Par Alice Speri
The Intercept, 9.10.23

Des années d’impunité pour les crimes israéliens contre les civils ont engendré une culture de mépris du droit international.

Un homme pleure dans les décombres de la ville de Gaza, Gaza, après les frappes aériennes israéliennes du 9 octobre 2023. Photo : Belal Khaled/Agence Anadolu via Getty Images

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a utilisé un langage génocidaire et a ordonné des crimes de guerre de masse dans la bande de Gaza occupée lundi en réponse à l’assaut et au massacre de civils israéliens par le Hamas le week-end dernier. . .L’escalade de la violence qui a déjà conduit au meurtre d’au moins 800 Israéliens et de plus de 500 Palestiniens.
 

Gallant a déclaré qu’il avait ordonné « un siège complet de la bande de Gaza », qui abrite 2,2 millions de Palestiniens, dont près de la moitié sont des enfants. « Il n’y aura pas d’électricité, pas de nourriture, pas de carburant, tout est fermé », a-t-il dit. « Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence. »

Selon certains experts en droit international, ce que Gallant a ordonné — la punition collective d’une population civile — équivaut à un crime de guerre en vertu du droit international, ainsi qu’à un crime contre l’humanité et au crime de génocide. Le massacre de civils par le Hamas et la prise d’au moins 150 otages, qu’il aurait menacé d’exécuter en réponse au ciblage de civils à Gaza, sont également des crimes de guerre.

Les crimes du Hamas et d’Israël contre les civils, qui devraient s’intensifier dans les prochains jours, surviennent après des années d’impunité pour les crimes d’Israël contre les Palestiniens. Le manque historique de responsabilité a engendré une culture de mépris du droit international qui a directement entraîné la violence du week-end, selon les défenseurs des droits de l’homme.

« Les meurtres délibérés de civils, les prises d’otages et les punitions collectives sont des crimes odieux qui n’ont aucune justification », a déclaré Omar Shakir, directeur d’Israël et de la Palestine à Human Rights Watch, dans un communiqué. « Les attaques illégales et la répression systématique qui paralysent la région depuis des décennies se poursuivront, tant que les droits de l’homme et la responsabilité seront bafoués. »...

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Traduction SLT