Pfizer vient-il de reconnaître le risque de myocardite et de péricardite lié au vaccin anti-Covid ? (Liberation)

Pfizer vient-il de reconnaître le risque de myocardite et de péricardite lié au vaccin anti-Covid ?
Libération, 23.10.23


Note de SLT : Liberation confirme qu'il y a un risque de myocardite et de péricardite dans les effets secondaires des vaccins anti-Covid de Pfizer reconnus par Pfizer dès septembre 2021. Même si pour le check news de Liberation, il n'y a rien de nouveau sous le soleil, il est bon de rappeler ces risques afférents à la vaccination anti-Covid à base d'ARNm compte-tenu de la faible couverture médiatique des effets secondaires de ces vaccins. Cela d'autant plus que des personnalités politiques et médiatiques continuent à prétendre qu'il n'y a pas d'effets secondaires de ces vaccins. Le communiqué publié par Pfizer vendredi dernier rappelait également que le risque était plus élevé chez les garçons adolescents de 12 à 17 ans, c.a.d ceux là même qui n'ont à priori (sauf état débilité) rien à craindre les effets de la Covid. Cet article de Check news tend à cataloguer les personnes qui relaient ces informations d'antivax et semble les associer de façon implicite avec l'extrême droite. Il est toutefois bon de rappeler les risques afférents à ces nouveaux vaccins expérimentaux à base d'ARN. Un rappel utile compte tenu de l'ignorance dans laquelle le public est trop souvent maintenu !

Plusieurs comptes antivax estiment que le laboratoire pharmaceutique a définitivement affirmé que le vaccin à ARNm «présente des risques accrus» de myocardite et de péricardite.
 

Depuis le début de la semaine, des comptes hostiles aux vaccins anti-Covid affirment que Pfizer aurait «définitivement» confirmé, via un communiqué, le risque accru de myocardites et péricardites (deux inflammations du muscle cardiaque) lié à Comirnaty, le produit développé avec BioNTech, massivement administré à la population depuis sa mise sur le marché en pleine pandémie. «Pfizer crache le morceau sur “le risque accru de myocardites et péricardites” avec son produit ARNm ! […] Fin septembre 2023… Ça vient si tard… Combien de millions de gens quasiment injectés de force pour garder leur boulot ou “avoir leur pass” n’ont jamais reçu cette info pourtant essentielle ?! La totalité !» s’indigne ainsi Florian Philippot sur Twitter (renommé X).

Rien de nouveau

A l’appui, le président du parti Les Patriotes partage une capture d’écran visiblement prise sur le site de Pfizer où l’on peut lire, en anglais : «Une myocardite (inflammation du muscle cardiaque) et une péricardite (inflammation de la paroi extérieure du cœur) sont survenues chez certaines personnes ayant reçu des vaccins Covid-19 à ARNm […] le plus souvent chez des adolescents de sexe masculin âgés de 12 à 17 ans. Chez la plupart de ces personnes, les symptômes sont apparus quelques jours après la vaccination.» Dans une autre capture d’écran partagée sur les réseaux sociaux, on peut lire que Pfizer indique à la suite qu’il faut consulter «immédiatement un médecin», si l’on présente l’un de ces symptômes : «douleur thoracique», «essoufflement ou difficulté à respirer», «sensation de battements rapides, de palpitations ou de battements de cœur».

On peut effectivement retrouver ce passage accolé à plusieurs communiqués de Pfizer publiés depuis septembre sur diverses actualités du laboratoire, dont le dernier du 13 octobre qui aborde notamment des «mises à jour des prévisions pour l’année 2023». Mais la reconnaissance de cet effet indésirable, comme sa mention par Pfizer n’ont rien de nouveau. On le retrouve par exemple dans des communiqués de janvier 2022 ou septembre 2021 publié par le laboratoire...

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Seuls 20% des plus de 60 ans éligibles à la nouvelle dose de vaccin anti-Covid avaient été vaccinés l’an passé. "On a un vaccin qui est plus efficace que celui de l’an dernier, il n’y a pas d’effets secondaires", assure le ministre de la Santé Aurélien Rousseau. pic.twitter.com/1OVjkn2g22

— France Inter (@franceinter) October 3, 2023