Selon une nouvelle étude, les vaccins à ARNm contre la Covid endommagent les réponses immunitaires à d'autres virus chez les enfants (Alex Berenson)

TRÈS URGENT : Selon une nouvelle étude, les vaccins à ARNm contre la Covid endommagent les réponses immunitaires à d'autres virus chez les enfants.
Article originel : VERY URGENT: The mRNA Covid jabs damage immune responses to other viruses in children, a new study finds
Alex Berenson
Substack, 30.08.23



Une autre raison pour laquelle les vaccins à ARNm chez les enfants semblent être un choix de plus en plus mauvais

Des chercheurs australiens ont rapporté dans une étude publiée la semaine dernière que les enfants ayant reçu les vaccins Covid à ARNm de Pfizer avaient une réponse immunitaire affaiblie face à d'autres virus et bactéries.

La diminution de la réponse est apparue dans les semaines qui ont suivi la deuxième dose de Pfizer, ont constaté les auteurs. Le sang prélevé sur les enfants produisait moins de molécules de signalisation cruciales lorsqu'il était stimulé par plusieurs bactéries et virus potentiels courants.

Avec le temps, la réponse immunitaire aux bactéries est revenue à la normale. Mais la diminution de la réponse aux virus a duré au moins six mois, aussi longtemps que les chercheurs ont recueilli des données. "Notre étude a montré que, chez les enfants, la vaccination par l'ARNm du SRAS-CoV-2 diminue les réponses inflammatoires des cytokines", écrivent les auteurs.

Les cytokines comme l'interféron jouent un rôle crucial dans le système immunitaire, en l'aidant à attaquer les virus et autres envahisseurs étrangers. (La première ligne d'un article largement cité sur les interférons explique qu'ils sont "déclenchés en cas de défi pour la défense de l'hôte et qu'ils sont essentiels pour mobiliser les réponses immunitaires contre les agents pathogènes").

L'étude était de petite taille, puisqu'elle n'incluait que 29 enfants âgés de 6 à 11 ans au premier point de contrôle post-vaccination et huit enfants au cours de la période d'échantillonnage de six mois. En outre, en raison de la courte durée de l'étude et du petit nombre de participants, les chercheurs n'ont pas pu établir de corrélation entre les résultats cliniques réels - tels que la gravité accrue des infections - et la diminution des réponses immunitaires.

L'article a été publié dans la revue Frontiers in Immunology, revue à comité de lecture. À l'instar d'autres articles ayant fait état de résultats inquiétants concernant les ARNm, les auteurs de l'étude ont pris soin de contourner l'impact potentiel de leurs données.

Dans leur analyse, ils se contentent d'écrire que les résultats montrent "la nécessité de poursuivre les recherches et l'évaluation... compte tenu de leurs vastes implications en matière de santé publique".

Mais plusieurs médecins qui ont examiné l'étude de manière indépendante pour Unreported Truths ont déclaré qu'ils l'avaient trouvée très troublante.

Contexte : Les vaccins peuvent avoir des effets bénéfiques hors cible (hétérologues) qui modifient les réponses immunitaires à des infections non apparentées et protègent contre celles-ci. Les effets hétérologues des vaccins COVID-19 n'ont pas été étudiés chez les enfants.

Objectif : étudier les effets immunologiques hétérologues et spécifiques de la vaccination BNT162b2 COVID-19 chez les enfants.

Méthodes : Un test de stimulation sur sang total a été utilisé pour étudier les réponses cytokiniques in vitro à des stimulants hétérologues (pathogènes tués, ligands des récepteurs Toll) et aux antigènes du SRAS-CoV-2. Des échantillons de 29 enfants, âgés de 5 à 11 ans, ont été analysés avant et 28 jours après une deuxième vaccination au BNT162b2 (V2 + 28). Les échantillons de huit enfants ont été analysés six mois après la vaccination BNT162b2.

Résultats : À V2 + 28, les réponses à l'interféron-γ et à la protéine chimioattractante monocytaire-1 aux stimulations de S. aureus, E. coli, L. monocytogenes, au vaccin BCG, à H. influenzae, à l'antigène de l'hépatite B, au poly(I:C) et au R848 ont été diminuées par rapport à la pré-vaccination. Pour la plupart de ces stimulants hétérologues, les réponses IL-6, IL-15 et IL-17 ont également diminué. Six mois après la vaccination par le BNT162b2, les réponses cytokiniques aux stimulants viraux, mais pas aux stimulants bactériens, ont diminué de façon durable. Les réponses cytokiniques au SRAS-CoV-2 irradié et aux sous-unités de la glycoprotéine de l'épi (S1 et S2) ont augmenté à V2 + 28 pour la plupart des cytokines et sont restées supérieures aux réponses pré-vaccinales six mois après la vaccination BNT162b2 pour le SARS-CoV-2 irradié et la S1.. Il n'y avait pas de corrélation entre le titre des anticorps IgG anti-domaine de liaison au récepteur du SRAS induit par la vaccination BNT162b2 à V2 + 28 et les réponses aux cytokines.

Conclusions : La vaccination BNT162b2 chez les enfants modifie les réponses cytokiniques aux stimulants hétérologues, en particulier un mois après la vaccination. Cette étude est la première à rapporter les effets hétérologues immunologiques de la vaccination COVID-19 chez les enfants.

"Mon interprétation de cet article est qu'il [la vaccination ARNm] peut en fait entraîner non seulement une vulnérabilité à court terme aux infections bactériennes et virales chez les enfants, mais aussi une déficience immunitaire à long terme", a envoyé un médecin par courriel, ajoutant qu'il craignait que les autorités de santé publique ignorent tout simplement l'article.

"Il suffit de voir comment les auteurs contournent leurs propres conclusions", a écrit le médecin. "Les auteurs ne déclarent même pas franchement qu'il semble que l'injection d'ARNm ait provoqué une déficience immunitaire persistante chez les enfants. Leur conclusion est qu'elle "modifie" la réponse cytokinique. Voilà ce qu'est le courage en médecine".

Traduction SLT