Lancement du livre "La Grande Réinitialisation : La biopolitique au service du capitalisme partie prenante"
Article originel : ‘The Great Reset: Biopolitics for Stakeholder Capitalism’ Book Launch
Off Guardian, 19.11.23
Lorsque les restrictions sous lesquelles nous avons vécu pendant deux ans ont été largement révoquées en mars 2022, la Grande Réinitialisation du capitalisme occidental qui a été initiée en septembre 2019 n'a pas été révoquée avec elles. Au contraire, la suppression temporaire de nos droits et libertés est en train de devenir permanente dans le cadre d'une attaque renouvelée et concertée contre la démocratie occidentale.
Comme lors de la première phase de la Grande Réinitialisation, cette attaque est perpétrée par des technocraties transnationales qui n'ont pas de comptes à rendre et qui, sous prétexte de répondre à de nombreuses "crises" fabriquées (sanitaires, énergétiques, environnementales, géopolitiques), se sont élues pour former un gouvernement mondial.
Les noms de ces technocraties sont désormais bien connus des populations occidentales : l'Organisation mondiale de la santé, le Forum économique mondial, la Banque des règlements internationaux et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, derrière lesquels se trouvent la Commission européenne, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord et les Nations unies, de plus en plus autoritaires.
Dans cette deuxième phase de la Grande Réinitialisation, les nouvelles technologies du biopouvoir intègrent le cadre juridique dans lequel les limites de la citoyenneté ont jusqu'à présent été inscrites dans la loi, dans un continuum d'appareils réglementaires par lesquels les obligations de biosécurité sont mises en œuvre par l'État. Le nouveau livre de Simon Elmer, La grande réinitialisation : Biopolitics for Stakeholder Capitalism, analyse les menaces les plus immédiates pour nos libertés présentées par ce paradigme biopolitique émergent de gouvernance : L'identité numérique, l'Agenda 2030, le traité sur les pandémies et la monnaie numérique des banques centrales.
Mais il examine également la manière dont les populations occidentales sont endoctrinées dans les nouveaux comportements et croyances nécessaires à ce coup d'État mondialiste : par l'idéologie de la guerre, par les orthodoxies "trans", par les principes du fondamentalisme environnemental et par la déshumanisation de la Russie.
Ensemble, ces technologies et idéologies supervisent la révolution vers ce que le Forum économique mondial a appelé le "capitalisme des parties prenantes" : un système de gouvernance technocratique, dirigé par les entreprises, transnational, antidémocratique et finalement totalitaire qui constitue la nouvelle économie politique de l'Occident. Enfin, ce livre examine ce que nous devons et ne devons pas faire pour résister à la biopolitique du capitalisme des parties prenantes.
Traduction SLT