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[Vidéo] Descente dans l’abîme: Le génocide à Gaza (WSWS)

par WSWS 23 Novembre 2023, 08:40 Gaza Génocide Biden Netanyahu Collaboration Israël Palestiniens Crimes contre l'humanité Palestine Colonialisme USA Articles de Sam La Touch

... Descente dans l’abîme: Le génocide à Gaza
WSWS, 22.11.23

 

Nous nous réunissons aujourd’hui au milieu du génocide qui se déroule à Gaza. C’est la concrétisation de la «descente aux abîmes» dont la lettre ouverte nous mettait en garde. Le capitalisme, comme l’a écrit Marx, a émergé historiquement «ruisselant de la tête aux pieds, par tous les pores, de sang et de saleté». Et c’est ainsi qu’il finira.

Des milliards de personnes dans le monde sont indignées par les images quotidiennes des atrocités commises par le régime israélien, avec le soutien total de toutes les puissances impérialistes. Toutes les invocations hypocrites des «droits de l’homme», utilisées par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN pour justifier leurs guerres – habituellement décrites comme des «interventions humanitaires» – sont totalement démasquées et discréditées.

Tous les dirigeants impérialistes – Biden aux États-Unis, Trudeau au Canada, Sunak en Grande-Bretagne, Macron en France, Scholtz en Allemagne, Meloni en Italie – sont pleinement impliqués en tant que complices de Netanyahou dans les meurtres de masse. Si des procès pour crimes de guerre étaient organisés, ils ne pourraient pas prétendre, comme certains des chefs nazis l’ont ridiculement tenté à Nuremberg, qu’ils n’étaient pas au courant des atrocités commises par le régime sioniste israélien. Non seulement ils sont conscients de ces crimes, mais ils les justifient et les saluent.

Le président Joe Biden est accueilli par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou à son arrivée à l’aéroport international Ben Gourion, le mercredi 18 octobre 2023, à Tel-Aviv. [AP Photo/Evan Vucci]

Le président Joe Biden est accueilli par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou à son arrivée à l’aéroport international Ben Gourion, le mercredi 18 octobre 2023, à Tel-Aviv. [AP Photo/Evan Vucci]

Au 16 novembre, la mort de 11.500 personnes à Gaza avait été confirmée, dont au moins 4.710 enfants. Le taux de mortalité des enfants palestiniens est de loin supérieur à celui de tous les autres conflits du XXIe siècle. En outre, plus de 29.800 Palestiniens ont été blessés. Privé de moyens de communication, le ministère de la Santé de Gaza a cessé de compter le nombre de morts et de blessés. Depuis le 7 octobre, les attaques israéliennes ont tué en moyenne 320 habitants de Gaza chaque jour. Si ce rythme se poursuit jusqu’à aujourd’hui, le nombre de morts devrait dépasser les 13.000. Sur ce total, plus de la moitié sont des femmes et des enfants. Le tapis de bombes sur Gaza a détruit ou endommagé 40 pour cent des habitations du nord de Gaza et détruit ses systèmes de santé, de distribution de nourriture et de traitement de l’eau, ce qui constitue clairement un crime de guerre au regard du droit international. Et si la violence de la machine militaire israélienne a été principalement dirigée contre la population de Gaza, l’armée et les colons fascistes ont assassiné environ 175 Palestiniens en Cisjordanie.

Le caractère génocidaire de l’attaque israélienne ne fait aucun doute. Il est confirmé par les déclarations explicites des dirigeants israéliens. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a déclaré que toute personne soutenant le Hamas devait être «éliminée». Amihai Eliyahu, partenaire de coalition de Netanyahou et ministre israélien du Patrimoine, a déclaré que le largage d’une bombe nucléaire sur Gaza devrait être une option. Galit Distel Atbaryan, jusqu’à récemment ministre israélienne de l’Information, a demandé l’éradication de «tout Gaza de la surface de la terre» et l’exil forcé de sa population en Égypte.

Fin octobre, Craig Mokhiber a déclaré, en démissionnant de son poste de directeur du bureau de New York du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme: «Il s’agit d’un cas d’école de génocide. Le projet colonial européen, ethnonationaliste, de colonisation de la Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène en Palestine. Qui plus est, les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni et d’une grande partie de l’Europe sont totalement complices de cet horrible assaut». Volker Turk, commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a déclaré à Genève: «Le respect le plus élémentaire des valeurs humaines s’est effondré. Le meurtre de tant de civils ne peut être considéré comme un simple dommage collatéral».

L’attaque sur l’hôpital al-Shifa, dont le régime de Netanyahou avait prétendu qu’il révélerait son utilisation par le Hamas comme centre d’opérations militaires, n’a fait qu’apporter de nouvelles preuves des crimes d’Israël contre l’humanité.

Le cri de guerre de l’impérialisme: «Pas de cessez-le-feu»

Face aux preuves visuelles quotidiennes irréfutables de la violence effrénée contre la population civile, les puissances impérialistes se sont opposées de manière répétée et catégorique aux appels à un cessez-le-feu. «Pas de cessez-le-feu» est devenu le cri de guerre meurtrier des alliés du régime israélien. À sa place, les experts en euphémismes du gouvernement des États-Unis et de ses alliés de l’OTAN ont inventé l’expression «pause humanitaire» – une façon remarquable de décrire le rechargement des armes et le recalibrage des cibles par les forces militaires israéliennes.

Le gouvernement israélien et ses maitres impérialistes justifient ce déchaînement génocidaire comme une réponse légitime à l’attaque lancée par le Hamas le 7 octobre. Précisons tout d’abord qu’il n’y a pas eu d’enquête formelle sur les événements de ce jour-là. Il n’y a pas de décompte exact du nombre de morts, et encore moins de la manière dont les victimes ont perdu la vie. Il n’y a pas d’informations fiables sur le nombre de victimes israéliennes mortes aux mains du Hamas et sur le nombre de victimes mortes à la suite des représailles massives de l’armée israélienne. En outre, parmi les questions sans réponse, il y a celles qui concernent la mesure dans laquelle le gouvernement Netanyahou, à la recherche d’un prétexte pour une attaque contre Gaza, a délibérément négligé les informations des services de renseignement indiquant qu’une sorte d’opération était en cours de préparation par le Hamas. S’il est certainement possible que le régime Netanyahou n’ait pas anticipé l’ampleur de l’incursion en Israël, il est difficile de croire que les agences de renseignement israéliennes, dont les agents opèrent dans toute la bande de Gaza et en Cisjordanie, aient été totalement ignorantes des préparatifs du Hamas en vue d’une opération militaire d’envergure.

D’autres informations ne manqueront pas d’apparaître. Mais la tentative du régime israélien de justifier ses actions actuelles comme une réponse appropriée à ce qui s’est passé le 7 octobre est fondamentalement trompeuse et, pour être franc, largement à côté de la question. Sa tentative de justifier son assaut sur Gaza comme une riposte légitime à l’attaque lancée par le Hamas n’est rien d’autre que les arguments employés tout au long de l’histoire par les oppresseurs pour justifier la répression qu’ils déchainent contre la résistance des opprimés....

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