Corée du Sud - Le président u coup d’état destitué 's’aligne sur les valeurs de Washington’
Article originel : South Korea - Impeached Coup President 'Aligned With Washington's Values'
Moon of Alabama, 16.12.24
Ces dernières années, il est devenu évident que les valeurs occidentales ne sont qu’un slogan de marketing utilisé pour cacher l’énorme brutalité avec laquelle l’Occident essaie de plier le monde à sa volonté.
On peut en trouver des preuves dans de nombreux articles récents d’actualité internationale : le génocide à Gaza - diffusé en direct pour que tout le monde puisse le voir, l’annulation sans fondement des élections démocratiques en Roumanie, les applaudissements de la prise de contrôle par les djihadistes de la Syrie laïque. La création par Israël de 'zones tampons' en volant des terres syriennes est vue avec sympathie tandis que la Russie est condamnée pour avoir combattu les tentatives de l’OTAN depuis une décennie de détruire sa zone tampon naturelle d’une Ukraine neutre.
Tout cela a conduit à la confusion. Il faut que les dirigeants vendent le noir comme le blanc, dépeignent la destruction comme une reconstruction, soutiennent que la tyrannie pure est une expression des valeurs démocratiques.
Pour un exemple du dernier point, voir cette remarque par la propagandiste pro-guerre sud-coréenne Duyeon Kim dans un article récent du New York Times qui déplore la perte d’un mandataire contrôlé par les États‐Unis pour mener une guerre en Extrême-Orient.
Impeachment in South Korea Has Cost Washington a Staunch Ally (archived)
La destitution en Corée du Sud a coûté à Washington un allié fidèle (archivé)
Le président Yoon Suk Yeol a rapproché son pays de Washington et s’est dressé contre Pékin. Mais cette politique étrangère pourrait être réajustée à l’avenir.
« Washington ne pouvait pas demander un meilleur allié et partenaire que le gouvernement Yoon », a déclaré Duyeon Kim, du Centre for a New American Security. « Tant que nous ne savons pas qui est le président de la Corée du Sud, les États-Unis viennent de perdre un partenaire clé au niveau des dirigeants dont la conviction personnelle s’aligne sur les valeurs et l’approche de Washington à l’égard des questions régionales et mondiales, en particulier lorsqu’il s’agit d’États autoritaires. »
Le « partenaire clé » que les États‐Unis ont perdu est celui qui a violé la constitution en déclarant la loi martiale, qui a illégalement ordonné aux unités militaires et policières de bloquer l’Assemblée nationale de la Corée du Sud, qui avait prévu d’arrêter le chef de l’opposition ainsi que le chef de son propre parti, qui a même tenté de lancer une 'guerre limitée' avec la Corée du Nord pour justifier son ambition d’être un dictateur.
Duyeon Kim a bien sûr raison de dire que Yoon 's’aligne sur les valeurs de Washington' quand on reconnaît que ces valeurs sont en faveur de la destruction et du pillage.
Elle a particulièrement raison de dire que Yoon aimait la façon dont les États-Unis traitent les États autoritaires qui suivent leurs pistes. C’est pourquoi il a essayé de refaire la Corée du Sud en une seule.
Mais ce double langage est dégoûtant.
Ses contradictions s’accumulent. Le centre politique qui l’utilise commence à se plier.