Journaliste au Monde, Ivanne Trippenbach est devenue depuis ce week-end la cible d'une campagne de cyberharcèlement d'extrême droite, ponctuée de messages racistes et antisémites. Accusée par le Rassemblement National (RN) d'avoir pénétré dans l'église de la Trinité-sur-mer (Morbihan) lors des funérailles de Jean-Marie Le Pen, le 11 janvier et d'avoir rechigné à quitter les lieux, notre consoeur, malgré un démenti précis et circonstancié de sa rédaction, a dû faire face à un tombereau de tweets haineux. Premier de cordée dans ce déferlement, le député ciottiste du Gard, Alexandre Allegret-Pilot (une bonne vingtaine de publications entre lundi et mardi) qui n'hésite pas à appeler à son lynchage numérique. « Soutien à Ivanne Trippenbach. Non je plaisante. Lâchez-vous», se permet-il sur X lundi 13 janvier à 20h38... Lire la suite