Le journal des Echos a publié le 21.02.25, un article selon lequel Trump pourrait être un agent russe : Donald Trump est-il un agent de Moscou ?. Cette théorie pour le moins complotiste est commentée par l'ancien directeur adjoint de l'IFRI et conseiller spécial de l'IFRI et de l'institut Montaigne think tank français libéral dont le directeur actuel est Henri de Castries.
Cette information a été reprise ce matin vers 08h34 sur la Radio France Info. Le journaliste de France info a évoqué cette piste devant son invité spécialiste de l'histoire politique et sociale des Etats-Unis.
- "Trump est il un agent russe ?"
Réponse de l'invité : "C'est une vraie question et on ne peut la rejeter".
L'invité s'appuie sur des infos selon lesquelles Trump aurait été en visite à Moscou en 1987 et aurait ensuite acheté une page d'un journal pour vanter les mérites de la Russie. Il évoque aussi ses liens proches via sa femme de l'époque avec la Tchécoslovaquie.
Après le Russiagate lancé par les réseaux de médias atlantistes, Trump agent russe ?
A suivre...
Le 8h30 franceinfo de Lauric Henneton
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Lire aussi dans Les Echos s'appuyant sur les hypothèses du livre de Régis Genté paru en octobre 2024 avant les élections présidentielles étatsuniennes :
- Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes
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Notre homme à Washington : Trump dans la main des Russes
Résumé :
Dans les années 1970, le KGB constate son retard dans le recrutement de sources. Aux Etats-Unis, il repère puis cultive un jeune développeur immobilier new yorkais ambitieux et sans scrupules : Donald Trump. Une cible toute désignée pour en faire un agent d’influence, objectif probablement atteint lors d’un premier voyage à Moscou, en 1987. A son retour, Trump prend des positions publiques critiquant l’OTAN, tout à fait dans la ligne du Kremlin.
Les services russes lui apportent des soutiens financiers discrets mais salutaires, par une ribambelle de mafieux soviétiques, d’espions et d’oligarques. Tous soutiennent Trump, souvent sans que l’intéressé comprenne les raisons de cette sollicitude. A chaque fois qu’il frôle la faillite, de généreux mafieux achètent des appartements dans ses Trump Towers ou investissent dans ses projets immobiliers. Ces sauvetages occultes laissent des traces d’argent russe, notamment à travers le rôle trouble de la Deutsche Bank.
L’incroyable campagne électorale de 2016 confirme les soupçons d’accointance du candidat avec le Kremlin : membres de son entourage en contact étroit avec les Russes, financements douteux, plus-value de 56 millions de dollars sur la vente de sa demeure à Palm Beach à l’oligarque Dmitry Rybolovlev, piratage de milliers d’emails de la candidate Hillary Clinton, etc. De fait, le président Trump se montre conciliant avec Moscou : il flatte Poutine, réitère sa volonté d’anéantir l’OTAN, prend des positions illibérales… La campagne actuelle va dans le même sens, Trump se déclarant prêt à cesser tout soutien à l’Ukraine.
A travers de solides recherches documentaires et des interviews sur le terrain, Régis Genté passe au crible les nombreux indices qui tendent à prouver que Trump est l’homme des Russes. Avec son élection, Poutine peut espérer l’arrêt du soutien américain à Kiev. Il en découlerait une victoire russe en Ukraine aux conséquences incalculables pour le monde libre. Si Trump est l’homme des Russes, il pourrait bien être le fossoyeur de l’Occident démocratique.