Briefing hebdomadaire : le génocide à Gaza reprend
Article originel : Weekly Briefing: Genocide in Gaza resumes
Par David Reed
Mondoweiss.net, 22.03.25
Israël a repris son assaut sur Gaza cette semaine avec une vague dévastatrice de frappes aériennes, tuant plus de 400 Palestiniens en une seule nuit. Les attaques, qui viseraient apparemment la direction civile du Hamas, font partie d’une stratégie décrite par Haaretz comme visant à semer le chaos en démantelant l’ordre social et en ouvrant la voie aux gangs criminels pour prendre le contrôle. Le correspondant de Mondoweiss à Gaza, Tareq Hajjaj, a parlé de l’ampleur des destructions et a déposé cette histoire déchirante sur les vies perdues dans les bombardements aveugles d’Israël, en écrivant : « La guerre est de retour, et avec elle, les cris sous les décombres ».
Le rejet du cessez-le-feu par le Premier ministre Netanyahu révèle un engagement croissant en faveur de la guerre, façonné à la fois par l’idéologie et la survie politique. Lui et ses partenaires de la coalition d’extrême droite sont unis dans leur objectif de détruire le Hamas et de déplacer les Palestiniens, et ont promis de poursuivre l’assaut jusqu’à ce que ces objectifs soient atteints. Confronté à des troubles internes et à un procès en cours pour corruption, Netanyahu utilise également la guerre pour détourner les critiques croissantes et s’accrocher au pouvoir. Sa décision de faire exploser le cessez-le-feu marque non seulement une escalade militaire, mais aussi un refus délibéré de la diplomatie. Pour une analyse plus approfondie, ne manquez pas le reportage de Qassam Muaddi et Jonathan Ofir.
Pendant ce temps, la violence s’intensifie en Cisjordanie. Leila Warah rapporte de Tulkarem, où les forces israéliennes ont brisé le quotidien et déplacé des familles dans une nouvelle vague d’agression militaire. Qassam Muaddi décrit quatre raisons principales pour lesquelles le monde continue de tolérer la campagne d’épuration ethnique menée par Israël en Cisjordanie.
Et ici aux États-Unis, l’administration Trump utilise la Palestine comme prétexte pour intensifier sa répression de la liberté d’expression et de la liberté académique. Le journaliste palestinien Mahmoud Khalil, toujours détenu dans un centre d’immigration de la Louisiane, a écrit une puissante lettre déclarant : « Je suis un prisonnier politique ». Dans le deuxième numéro de Power & Pushback, Michael Arria documente l’énorme pression exercée sur l’université de Columbia pour réprimer les étudiants pro-palestiniens. Un exemple effrayant : Jelani Cobb, doyen de l’école de journalisme, a déclaré à un étudiant palestinien : « Personne ne peut vous protéger. Nous vivons une époque dangereuse.
Des temps dangereux, en effet.
En solidarité,
Dave Reed, éditeur