Quand la dissidence devient un crime : la guerre contre le discours politique commence
Article originel : When Dissent Becomes a Crime: The War on Political Speech Begins
Par John & Nisha Whitehead
Off Guardian, 17.03.25
« Une fois établi le principe selon lequel le gouvernement peut arrêter et emprisonner les manifestants... les fonctionnaires l’utiliseront pour faire taire l’opposition de façon générale. »
Heather Cox Richardson, historienne
On ne peut pas avoir les deux. On ne peut pas vivre dans une république constitutionnelle si l’on permet au gouvernement d’agir comme un État policier. Vous ne pouvez pas prétendre valoriser la liberté si vous permettez au gouvernement de fonctionner comme une dictature.
Vous ne pouvez pas vous attendre à ce que vos droits soient respectés si vous permettez au gouvernement de traiter qui il veut avec un manque de respect et un mépris total pour l’état de droit.
Il y a toujours un effet boomerang.
Quelles que soient les pratiques dangereuses que vous autorisez le gouvernement à mettre en œuvre maintenant, que ce soit au nom de la sécurité nationale ou pour protéger les frontières des États-Unis ou pour rendre les Etats-Unis grands à nouveau, soyez assurés : ces mêmes pratiques peuvent et seront utilisées contre vous lorsque le gouvernement décidera de vous viser.
L’arrestation de militants politiques engagés dans des activités de protestation légales et non violentes n’est qu’un coup de semonce.
Le refroidissement du discours politique et la suppression des voix dissidentes sont généralement les premiers signes que vous êtes la proie d’une prise de contrôle hostile par des forces qui ne sont pas amies de la liberté.
C’est ainsi que tout commence... Lire la suite