Comment les gouvernements européens utilisent la déportation pour perturber et criminaliser la solidarité palestinienne
Article originel : How European governments are using deportation to disrupt and criminalize Palestine solidarity
Par Jodie Jones
Mondoweiss.net, 23.04.25
Il n’y a pas que les étudiants pro-palestiniens aux États-Unis qui sont menacés d’expulsion. Les activistes anti-génocide en Allemagne et en Grèce sont également menacés de déportation, un geste sans précédent pour anéantir le soutien populaire à la Palestine.
La police anti-émeute grecque déploie une forte présence lors d’un rassemblement pour la Palestine. (Photo : Jodie Jones)
En avril 2025, des juges administratifs grecs ont décidé de reporter les audiences pour moi et huit autres détenteurs de passeports européens et britanniques, qui font face à la déportation pour nos actions de solidarité avec la Palestine. Les neuf d’entre nous ont été arrêtés aux côtés de 19 étudiants grecs, en relation avec l’occupation de la faculté de droit d’Athènes, en mai 2024. Alors que la soi-disant « intifada étudiante » balayait le monde, provoquant des réponses étatiques disproportionnées, la Grèce est devenue le premier pays à émettre des ordres de déportation contre les militants anti-génocide en Europe.
En 2024, les neuf non-Grecs ont été séparés, étiquetés « agitateurs extérieurs », diffamés dans les médias, ont émis des ordonnances d’expulsion et ont été détenus dans un centre de détention avant renvoi. Après un appel réussi pour notre libération et malgré l’acquittement des diverses accusations de méfaits auxquelles nous avons été confrontés, les poursuites judiciaires contre la tentative de répression, de silence et de suppression des neuf par la Grèce se poursuivent...Lire la suite