Quand le racisme tue, les médias baissent les yeux
Blast, 24.06.25
Djamel, Mustafa, Hamid, Aboubakar, Hichem et les autres… Macabre décompte : depuis le début de l'année scolaire, soit septembre 2024, j'ai recensé cinq assassinats en France, dont deux en cinq semaines entre fin avril et fin mail 2025. Il y en a probablement d'autres, qui passent pour des homicides ordinaires faute d'avoir pu en établir le mobile. Je parle ici de crimes racistes.
Deux seulement sont reconnus comme tels par la justice. Ce sont les plus connus et les plus récents : le meurtre d’Aboubakar Cissé, poignardé à 57 reprises aux cris de « ton Allah de merde » dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard) le 25 avril dernier. Et l’assassinat d'Hichem Miraoui le 31 mai à Puget sur Argens (Var), perpétré par un fervent partisan du RN doublé d'un maniaque des armes animé par une haine obsessionnelle des Arabes et des Musulmans. Dans deux vidéos diffusées avant et après l'assassinat, le tueur a revendiqué son geste et assumé ses motivations, il a logiquement été mis en examen pour un assassinat raciste et à caractère terroriste... Lire la suite