Canada : la lâche colonie des Etats-Unis - "Les médias au travail"
Article originel : Canada: Craven Colony of the USA (Part One) - “The Media at Work”
Par Robin Mathews
American Herald Tribune
Traduction SLT
David Walmsley, rédacteur en chef du Globe and Mail, a publié le 29 décembre 2017 une chronique intitulée "Votre confiance est le pouls de notre journalisme" (A13). Souhaitant faire le ménage dans l'action journalistique du Globe (sans jamais avoir l'intention de le faire, vous pouvez le croire), Walmsley a mis le doigt sur le vrai problème - pour le Globe. En faisant du journal un bureau extérieur de l'Imperial Globalization Project (les États-Unis en tant que maître du monde), ce qu'on appelle les "médias sociaux" ont révélé une partie de la fraude, du manque de temps, de l'incapacité à traiter de façon significative presque TOUTES les vraies questions de notre époque au Canada, par des journaux comme le Globe and Mail.....
…. c'est pourquoi, sans aucun doute, la seule note dure de la berceuse de David Walmsley à l'endroit des Canadiens est sa déclaration selon laquelle le vide (dans l'œuvre du Globe et du Mail) a été comblé par les "médias sociaux" : "par ceux qui crient le plus fort", écrit Walmsely. Il fait cette déclaration agaçante parce que, même si certains d'entre nous sur les médias sociaux sont parfois mauvais... il sait que nous ne sommes pas aussi mauvais que le Secrétariat permanent rémunéré de Stephen Harper, nommé Globe and Mail, le journal national du Canada. Rappelez-vous - en dépit des tentatives prouvées de Harper pour briser le processus électoral démocratique au Canada, et bien plus encore - le gouvernement de Stephen Harper a été appuyé et défendu par le Globe and Mail jusqu'au jour du scrutin de la dernière élection fédérale, soit le 19 octobre 2015.
Et maintenant, avec la plupart des médias et de la presse grand public du Canada, le Globe and Mail s'est joint à l'endossement colonial de la lâcheté du Canada lors du vote des Nations Unies sur la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par les États-Unis avec l'intention de déplacer l'ambassade des États-Unis à cet endroit. La quasi-totalité du monde a déclaré qu'il fallait attendre que la question d'Israël et de la Palestine soit réglée. Les États-Unis ont détruit cette situation de quasi statu quo.
Le Canada fait ce que son maître impérial lui dit de faire. Ainsi, le Globe and Mail et ses clones médiatiques dans tout le pays ont fait une très grande chose en disant que les gens du gouvernement canadien ont travaillé fort pendant dix jours pour trouver une position sur la question de Jérusalem. (C'était une histoire inventée pour la presse). Il n' y avait rien à faire. 128 nations l'ont dit clairement, en s'opposant ouvertement à la violente stupidité des États-Unis.
De plus, il n'y avait rien à faire, d'ailleurs, parce que le "Canada " trahit toujours les Canadiens et les Canadiennes et les fixe à n'importe quelle position que les États-Unis veulent que le Canada prenne. Plus tôt, le "Canada" a voté contre les motions de l'ONU appelant Israël à mettre fin à la construction de colonies israéliennes à Jérusalem-Est occupée. Et le "Canada" a voté contre l'appel lancé à Israël pour qu'il respecte le statut spécial de Jérusalem... etc. Combien de Canadiens connaissent ces lâches trahisons faites par le "Canada" en leur nom ?
La "décision" canadienne de s'abstenir lors du dernier vote, 128 voix contre 9 (avec 35 abstentions), était "un job étatsunien", c'est certain. Si quelqu'un a besoin de preuves, voilà. Les États-Unis ont décidé (stupidement) d'organiser une réception "exclusive" avec Donald Trump (prévue pour le 3 janvier) pour tous les pays qui ont soutenu sa position sur Jérusalem. "Pour les neuf pays qui ont voté avec les USA - contre la résolution condamnant l'action des USA sur Jérusalem?" Non. Non.
Après avoir obtenu la permission des États-Unis de se défaire de ce vote axé sur un principe humanitaire fondamental, le Canada s'est abstenu. Puis, il a été rapporté que le Canada a été invité à la réception "exclusive" du 3 janvier pour tous ceux qui ont appuyé les États-Unis lors du vote à Jérusalem ! Comment est-ce possible ? Le représentant permanent du Canada auprès des Nations Unies, l'ambassadeur Marc Andre Blanchard, aurait d'ailleurs accepté l'invitation des États-Unis "avec grand plaisir". La véritable position du "Canada" [pas celle des Canadiens] était là pour que tout le monde la voit ! [Cette information semble, d'une façon ou d'une autre, avoir été effacé du disque... mais elle était accessible il y a quelques jours...)
Le 6 janvier 2018, l'émission The House du radiodiffuseur publique du Canada, CBC/Radio-Canada, a fait sa révérence usuelle avec l'ambassadeur, en le flattant et en ne le défiant pas à propos de la décision du Canada aux Nations Unies. (CBC/Radio-Canada soutient - avec ténacité, fierté et stupidité - notre condition coloniale). Les échecs de la représentation canadienne à l'ONU peuvent aussi expliquer (dans le même air rancunier) les bêtises farfelues du président de l'Université de Lethbridge, Michael Mahon, pour aider les "amis d'Israël" dans leur tentative de détruire la carrière du savant et écrivain Anthony Hall pour avoir écrit ou prononcé des mots raisonnables qu'Israël veut interdire partout dans le monde. (Tandis que le Globe and Mail fait tout pour regarder ailleurs !)
Je suppose que si les choses s'étaient bien passées, la véritable histoire du "Canada s'abstient" à l'ONU n'aurait jamais vu le jour. Il ne fait aucun doute que le rédacteur en chef du Globe and Mail, David Walmsley, voudrait avoir beaucoup d'explications si la personne qui a raconté la véritable histoire est employée par son journal. Dans son article du 29 décembre, David Walmsley a écrit : " Nous savons que nous devons mieux expliquer qu'il y a des histoires qui ne voient jamais le jour".
Non, non David, tu n'as pas à t'expliquer. Puisque (bon nombre d'entre nous croient) que vous n'avez jamais raconté la véritable histoire du piège de Mike Duffy, et n'avez jamais poussé comme il se doit pour porter des accusations contre Nigel Wright, et vous avez accepté l'ÉNORME attentat terroriste "islamiste" (sous faux drapeau) de la GRC à Victoria, en Colombie-Britannique.., (1er juillet 2013) sans attirer inlassablement l'attention du public canadien sur la nécessité absolue d'une enquête publique sur le fonctionnement de la GRC (Gendarmerie Royale du Canada).....
Et puisque beaucoup d'entre nous croient que vous ignorez des "histoires" comme celle de la scientifique canadienne Jessica Ernst, qui a fait l'objet d'éloges à l'échelle internationale, qui a été maltraitée par la Court d'Alberta..., comment pouvez-vous garder la tête haute parmi les destructeurs de l'environnement canadien invité à des dîners chaleureux et amicaux...? Et pour la même raison [Les sociétés privées dominent le monde et devraient] vous ne faites presque rien de concret pour dévoiler la vérité sur la Colombie-Britannique les décisions scandaleusement destructrices du barrage du site C...
... et parce que vous ne dites presque rien du travail acharné du Canada dans le monde minier mondial et de l'appui servile du Canada au désir des États-Unis de détruire le gouvernement vénézuélien légitime [...]. À cause de toutes ces choses (et beaucoup, beaucoup, beaucoup plus), vous n'avez pas à expliquer pourquoi il y a des sujets sur lesquels le Globe and Mail fait en sorte qu'ils ne voient jamais "la lumière du jour". Nous comprenons, David. Parfaitement.
Certains d'entre nous croient que votre rôle principal est de veiller à ce que l'information la plus importante (ce que vous choisissez, puérilement, de nommer "histoires") ne parvient jamais aux Canadiens, ne voit jamais (comme vous l'avez dit) "la lumière du jour". N'est-ce pas la raison pour laquelle vous êtes (bien) rémunéré par (ce que beaucoup croient être) les partisans du style de la corruption de Stephen Harper (...) et la raison pour laquelle les travailleurs des médias sociaux passent du temps à affirmer que le travail le plus important du Globe and Mail et de ses collègues dans le journalisme politique grand public ("la presse et les médias grand public") est de créer de la désinformation - le dénigrement des faits et la suppression des "histoires" qui devraient voir le jour ? Et (vraiment?) le Globe and Mail et ses collègues n'ont-ils pas pour tâche principale de faire avec dévouement le travail de lâches supplétifs coloniaux dans la honteuse colonie des Etats-Unis .... appelé Canada ?
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