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Des civils massacrés par l'armée étatsunienne en Somalie (The African Exponent)

par Tatenda Gwaambuka 29 Décembre 2017, 14:30 Somalie Massacre Civils Armée US Américafrique Impérialisme Africom Crimes de guerre USA Articles de Sam La Touch

Des civils massacrés par l'armée étatsunienne en Somalie
Article originel :U.S. Military Massacred Civilians in Somalia
Par Tatenda Gwaambuka
The African Exponent

Traduction SLT

Des civils massacrés par l'armée étatsunienne en Somalie (The African Exponent)

 Le 25 août, l'armée des États-Unis d'Amérique a mené une opération dans la région de Bariire, en Somalie, qui a entraîné la mort de 10 civils et d'au moins un enfant le 25 août. Il s'agit d'un massacre qui a entâchée la réputation des forces étatsuniennes comparable à l'incident de Black Hawk Down ("Chute du faucon noir") en 1993. Les victimes de l'opération étaient des agriculteurs et, dans leur sillage, des centaines de personnes dans la ville somalienne d'Afgoye ont protesté, réclamant justice pour les personnes tuées. Les survivants ont refusé d'enterrer les morts tant que le gouvernement somalien n'avait pas retiré les allégations selon lesquelles elles étaient membres d'Al-Shabab et versé des réparations. Ceci a été révélé dans un article du Daily Beast écrit par Christina Goldbaum.

Voici ce que nous y apprenions :


L'armée étatsunienne ment au sujet de ses opérations en Afrique

L'Africom prétend que ses soldats ne font que conseiller, assister et, dans des circonstances très limitées, accompagner les missions. Cela signifie que les soldats étatsuniens ne sont pas encore sur la ligne de front, mais c'est exactement ce qui s'est passé en Somalie. D'après l'article du Daily Beast, les opérateurs spéciaux étatsuniens ont tiré sur des civils non armés parce que les douilles de balles trouvées sur les lieux étaient étatsuniennes, ils ont donné pour instruction à leurs homologues somaliens de collecter les armes stockées à l'intérieur d'une maison et de les placer à côté des corps des personnes tuées avant de les photographier. Les diplomates étatsuniens auraient également exercé des pressions sur le gouvernement somalien pour qu'il enterre les conclusions défavorables d'une enquête du gouvernement fédéral somalien. C'est le comble de la malhonnêteté.


Les renseignements étatsuniens ne sont pas aussi fiables qu'on le pense.

L'opération en Somalie aurait été basée sur des informations provenant de sources peu fiables. Les soldats étatsuniens ont obtenu leurs informations d'un chef de brigade de l'Armée nationale somalienne, ancien commandant d'Al Shabab, ainsi que d'un chef de milice qui rivalise directement avec le clan des fermiers tués. Le traducteur qu'ils ont utilisé était la même personne qu'ils ont utilisée dans une autre opération qui a entraîné la mort de civils. Ces trois-là ont peut-être induit en erreur les soldats étatsuniens qui sont également à blâmer pour leur manque de vigilance. Les militaires ont donc été aspirés dans ce qui semble être un conflit de clans locaux.

Cependant, comme on pouvait s' y attendre, l'armée étatsunienne a rejeté ces allégations.

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