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Des médias diffusent des rumeurs sur des "dizaines" de conseillers militaires russes tués dans les frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis (Southfront)

par South Front 9 Février 2018, 22:52 Deir Ezzor Bombardements Conseillers militaires russes Armée russe Rumeurs Allégations USA Russie Syrie Tension Articles de Sam La Touch

Des médias diffusent des rumeurs sur des "dizaines" de conseillers militaires russes privés tués dans les frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis
Article originel : Media Spreads Rumors About “Dozens” Of Russian Private Military Contractors Killed In US-led Coalition Airstrikes
South Front


Traduction SLT*

Des médias diffusent des rumeurs sur des "dizaines" de conseillers militaires russes tués dans les frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis (Southfront)

Plusieurs agences de presse et médias internationaux ont rapporté que la coalition dirigée par les Etats-Unis a tué des "dizaines" de conseillers militaires privés russes lors des attaques aériennes contre l'Armée arabe syrienne (AAS) à Deir Ezzor le 7 février. Alors que certains de ces médias ont affirmé que plus de 20 conseillers militaires russes avaient été tués dans les attaques aériennes, d'autres sont allés jusqu' à prétendre que plus de 100 avaient été tués. Toutes ces allégations sont fondées sur des "sources anonymes".

En réponse à cette vague d'allégations, l'envoyé russe de l'ONU Vassily Nebenzia a déclaré aux journalistes, le 8 février, qu'aucune force russe n'était présente sur les positions de l'AAS frappées par la coalition dirigée par les États-Unis. Même le secrétaire étatsunien à la Défense Jim Mattis a déclaré le 8 février qu'il n'y avait pas de combattants russes parmi les unités de l'AAS qui ont été attaqués par la coalition, selon Radio Free Europe/Radio Liberty.

En outre, des sources pro-gouvernementales syriennes ont confirmé que 20 à 30 combattants de la tribu arabe al-Bakara ont été les principales victimes des attaques aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis contre l'AAS. La tribu a confirmé cette allégation peu après dans une déclaration officielle.

Les déclarations de Nebenzia, Mattis, al-Bakara et l'absence de preuves réelles n'ont pas mis fin à cette vague de revendications. Au contraire, certains journalistes syriens de l'opposition ont affirmé le 9 février que plus de 130 conseillers militaires russes avaient été tués lors des frappes aériennes du 8 février.

Les allégations ne se sont pas arrêtées là. Plusieurs sources de l'opposition ont rapporté que le Deir Ezzor Military Council (DMC) soutenu par la coalition dirigée par les Etats-Unis a lancé une attaque contre l'AAS sur la rive est de l'Euphrate et a capturé le village d'al-Tabiyah.

Toutefois, ces affirmations n'ont pas été confirmées par la coalition dirigée par les États-Unis ni par le DMC lui-même. De plus, la porte-parole du département étatsunien de la Défense, Dana White, a déclaré le 8 février que la coalition dirigée par les États-Unis ne cherche pas à déclencher un conflit avec l'AAS et le gouvernement de Damas.

Ces rapports sur les " victimes russes " des frappes aériennes de la coalition dirigée par les Etats-Unis contre l'AAS sont un autre exemple de la guerre de propagande en cours, qui constitue une partie importante du conflit syrien.

* Avec DeepL.com

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