Dans une étude pré-publiée par l’Institut Pasteur le 6 avril 2021 (cf bas de page), l'institut Pasteur, toujours à la pointe en matière de vaccination, n'envisage de retour à la normale en automne 2021 que si 90% des +65 ans et 70% des 18-65 ans sont vaccinés. Sauf en cas de variant hautement transmissible où il faudra vacciner près de 70% des 0-64 ans ou 89-100% des 18-64 ans. Vous aurez compris que toute la population quasiment devra y passer mais sans être sûr pour autant que la vaccination éradique la Covid. Voilà la conclusion des apôtres du ZéroCovid dans leur étude (traduction plus bas) : "Même dans des scénarios optimistes, les intentions actuelles de vaccination dans les populations françaises pourraient ne pas permettre un relâchement complet des mesures de contrôle. La vaccination des enfants, si elle est possible, pourrait aider à atteindre cet objectif." En fait, vous aurez également compris que le but est de vacciner tout le monde. La politique du ZéroCovid des pro-vaccinators mène ouvertement vers la dictature sanitaire pour une maladie dont on nous dit que le taux de létalité est extrêmement faible pour les moins de 70 ans (NHS, CDC, ou bien à l'université de Stanford repris par l'OMS).
À travers leur étude, les chercheurs ont décidé de développer des modèles mathématiques résolument pessimistes ayant pour but de mesurer l’impact des stratégies vaccinales. L’objectif était ainsi « de se projeter à plus long terme et d’anticiper quelle couverture vaccinale serait nécessaire dans les différents groupes d’âge pour pouvoir relâcher les mesures de contrôle », explique l’Institut Pasteur dans un communiqué.
Leurs arguments ont également déjà été évoqués par certains soldats de la Covid comme le professeur Deray, plébiscité par des médias, qui a expliqué, fin mars, sur LCI que si on ne vaccinait pas les enfants, ils risquaient de transmettre le virus à leurs parents et grands-parents.
- Pr. Gilles Deray sur LCI : «" Si on ne vaccine pas les enfants,...ils vont nous fabriquer des variants qui vont tuer des grand-pères, des pères, des mamans et les grand-mères».(Vidéo)
Gilbert Deray: "Il faudra vacciner les enfants sinon ils vont tuer leurs grands-parents" (LCI) Gilbert Deray: "Il faudra vacciner les enfants sinon ils vont tuer leurs grands-parents" (LCI)
D'autres experts proches du gouvernement envisagent déjà un nouveau contrat social pour parer à de nouveaux variants résistants aux vaccins ou induits par ceux-ci. C'est le cas du Pr Delfraissy, président du conseil scientifique, qui écrit avec des collègues dans The Lancet, au 1er avril et ce n'est pas un poisson, un appel à un nouveau contrat social, ce qui est une manière relativement sobre de parler de "nouvelle normalité" :
"Les avantages collectifs de l'immunité collectives sont devenus semblables à un mantra dans les stratégies de vaccination de masse, répété par les gouvernements et les chercheurs. Cependant, la prédominance de l'immunité collective présentée comme une solution à la pandémie pourrait être sur le point de changer avec l'émergence d'échappement immunitaire, un changement de jeu virologique aussi important que l'arrivée des variants du SRAS-CoV-2. La gestion de l'échappement immunitaire nécessitera une réévaluation des stratégies de santé publique et la création d'un nouveau contrat social fondé sur des preuves". (The Lancet, 1.04.21, Immune evasion means we need a new COVID-19 social contract)
Lire aussi : Dans The Lancet, Delfraissy & co craignent l'échappement immunitaire face à un nouveau variant rendant la stratégie vaccinale caduque pour la collectivité
Des experts du SAGE britanique (dont la Pre Susan Michie) envisagent ce que pourrait être ce nouveau contrat social avec renforcement des mesures sanitaires avec double masquage, distanciation sociale, revaccination par des vaccins de seconde génération
- Vaccins insuffisamment efficaces, des experts prônent un nouveau contrat social avec double masquage, vaccins de seconde génération et restrictions sanitaires maximales pour tous.
Leur appel a été publié dans The Conversation le 5.04.21, à la veille de la publication de l'Institut Pasteur :
- The Conversation, le 5.04.21 :
"New COVID variants have changed the game, and vaccines will not be enough. We need global ‘maximum suppression’["Les nouveaux variants de la COVID ont changé la donne, et les vaccins ne suffiront pas. Nous avons besoin d'une "suppression maximale" mondiale"]. £
Au nom de ces nouveaux variants, brandis à la face du publi par tous les modélistes qui ont le vent en poupe avec leur prévision sinistre et apocalyptique, peut-être devrons nous bientôt porter les masques intelligents, Breath-Tech-S3 mask, connectés à nos smartphone ? Ces masques sont promulgués par le Forum écomomique mondial.
Lire : Le masque BreathTech-S³. Nouveau masque du Forum Economique mondial. Et bientôt un nouveau contrat social ?
Un vaste programme. Une dystopie qui pourrait devenir réalité ? Wait and See...
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Les défis à court et moyen terme de la vaccination contre la COVID-19 : de la priorisation à l'assouplissement des mesures
Article originel : Short and medium-term challenges for COVID-19 vaccination: from prioritisation to the relaxation of measures
CCSD, Institut Pasteur, 6.04.21
Par Cécile Tran Kiem 1, 2 Clément Massonnaud 3, 4 Daniel Levy-Bruhl 5 Chiara Poletto 6 Vittoria Colizza 6 Paolo Bosetti 1 Arnaud Fontanet 7, 8 Amélie Gabet 5 Valérie Olie 5 Laura Zanetti 9 Pierre-Yves Boëlle 6 Pascal Crepey 3 Simon Cauchemez 1, *.
* Auteur correspondant
1 Modélisation mathématique des maladies infectieuses - Mathematical modelling of Infectious Diseases
2 Collège doctoral [Sorbonne universités]
3 REPERES - Recherche en Pharmaco-épidémiologie et Recours aux Soins
4 D2IM - Département d'Informatique Médicale
5 Santé publique France - Agence nationale de santé publique de France
6 iPLESP - Institut Pierre Louis d'Epidémiologie et de Santé Publique
7 Epidémiologie des Maladies Emergentes - Epidémiologie des Maladies Emergentes
8 PACRI - Pasteur-Cnam risques infectieux et émergents
9 HAS - Haute Autorité de Santé (Saint-Denis La Plaine)
Résumé : Contexte Le déploiement des vaccins contre la COVID-19 est un défi à multiples facettes dont la performance dépend du rythme de la vaccination, des caractéristiques du vaccin et des hétérogénéités des risques individuels. Méthodes Nous avons développé un modèle mathématique tenant compte du risque de maladie grave selon l'âge et la comorbidité et de la dynamique de transmission. Nous avons comparé les stratégies de priorisation des vaccins dans la phase initiale de déploiement et quantifié le degré d'assouplissement des mesures en fonction de la couverture vaccinale atteinte en France. Conclusions La priorisation des individus à risque réduit le plus la morbi-mortalité si les vaccins ne réduisent que la gravité, mais est de moindre importance si les vaccins réduisent aussi substantiellement l'infectivité ou la susceptibilité. L'âge est le facteur le plus important à prendre en compte pour la priorisation ; en outre, la prise en compte des comorbidités augmente la performance de la campagne dans un contexte de ressources limitées. En vaccinant 90 % des ≥65 ans et 70 % des 18-64 ans avant l'automne 2021 avec un vaccin qui réduit la gravité de 90 % et la susceptibilité de 80 %, nous trouvons que des mesures de contrôle réduisant les taux de transmission de 15 à 27 % devraient être maintenues pour rester en dessous de 1 000 admissions hospitalières quotidiennes en France avec un variant hautement transmissible (indice de reproduction de base R0=4). En supposant que 90% des ≥65 ans soient vaccinés, un relâchement complet des mesures de contrôle pourrait être atteint avec une couverture vaccinale de 89-100% chez les 18-64 ans ou de 60-69% chez les 0-64 ans. Interprétation Même dans des scénarios optimistes, les intentions actuelles de vaccination dans les populations françaises pourraient ne pas permettre un relâchement complet des mesures de contrôle. La vaccination des enfants, si elle est possible, pourrait aider à atteindre cet objectif.
Traduction SLT (nous avons mis certains passages en caractères gras).
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Communiqué de l'Institut Pasteur,
Dernière mise à jour le 6 avril 2021
On estime qu’entre le début de la pandémie et mars 2021, environ 20% des Français ont été infectés par le virus SARS-CoV-2, ce qui est très en dessous de l’immunité collective. Dans ce contexte, une campagne de vaccination de grande ampleur est nécessaire pour relâcher les mesures de contrôle et reprendre une vie normale.
Nous avons développé des modèles mathématiques pour étudier comment la vaccination pouvait impacter la dynamique de l’épidémie (Tran Kiem et al, HAL). Ces modèles permettent d’évaluer l’impact de différentes stratégies de priorisation vaccinale au démarrage de la campagne lorsque le nombre de doses est limité. Ils permettent également de se projeter à plus long terme et d’anticiper quelle couverture vaccinale serait nécessaire dans les différents groupes d’âge pour pouvoir relâcher les mesures de contrôle. Le développement de ces modèles a commencé il y a plusieurs mois pour informer les recommandations de la Haute Autorité de Santé et les évaluations du Conseil Scientifique, en prenant en compte les incertitudes qui existaient à l’époque sur l’effet des vaccins et l’évolution des connaissances durant ces derniers mois.
Les premières données d’efficacité suggéraient que les vaccins réduisaient d’environ 90% la survenue de formes graves (sévérité), mais leur effet sur le risque de transmission (infectivité) ou le risque d’infection (susceptibilité) est resté incertain pendant plusieurs mois. Des données récentes suggèrent que les vaccins pourraient également réduire la susceptibilité de l’ordre de 80%. Pour montrer comment l’évolution des connaissances peut impacter l’évaluation des stratégies, nous avons évalué l’impact de vaccins avec 3 profils différents: un vaccin réduisant la sévérité de 90% sans impact sur l’infectivité ou la susceptibilité (initialement, seules les données sur la sévérité étaient disponibles), un vaccin réduisant la sévérité de 90% et l’infectivité de 30% (initialement, cela semblait un scénario possible en l’absence de données sur la transmission), un vaccin réduisant la sévérité de 90% et la susceptibilité de 80% (le scénario que nous privilégions actuellement étant donné les données disponibles).
Nous trouvons que lorsque le vaccin réduit uniquement la sévérité, la priorisation des personnes les plus à risques réduit fortement la morbi-mortalité par rapport à une distribution sans priorisation. L’écart entre les deux approches se réduit lorsque les vaccins ont également un impact sur l’infectivité ou la susceptibilité des personnes vaccinées. En effet, dans ce dernier scénario, la vaccination des personnes plus jeunes, qui ont un risque plus faible de développer des formes sévères mais jouent un rôle important dans la transmission, permet de réduire la circulation du virus et donc de protéger de façon indirecte les plus fragiles.
A l’automne 2021, notre capacité à relâcher les mesures de contrôle dépendra de la couverture vaccinale atteinte dans les différents groupes d’âge et des caractéristiques de transmission du virus dominant. Pour une couverture vaccinale donnée, nous avons estimé la réduction du taux de transmission en population générale qui restera nécessaire pour que le nombre d’hospitalisations COVID-19 ne dépasse pas 1000 admissions journalières (à peu près 3 fois moins que ce qui a été observé durant les première et deuxième vagues). L’analyse est réalisée en faisant l’hypothèse que les vaccins réduisent la sévérité de 90% et la susceptibilité de 80% et que 25-35% de Français auront été infectés par SARS-CoV-2 au début de l’automne 2021. La transmissibilité du virus dominant est caractérisée par le nombre de reproduction de base R0, défini comme le nombre moyen de personnes infectées par un cas en l’absence d’immunité et sans mesures de contrôle.
Si R0 durant l’automne 2021 est égal à 3 (similaire à la valeur estimée pour le virus historique durant le printemps 2020), la vaccination de 90% des plus de 65 ans et de 70% des 18-64 ans (59% de la population lorsqu’on prend en compte les enfants non vaccinés) permettrait de complètement relâcher les mesures de contrôle. Cependant, l’émergence de variants plus transmissibles, comme le variant B.1.1.7 désormais majoritaire en France Métropolitaine, fait craindre une augmentation de R0. Pour R0=4.0, la vaccination de 90% des plus de 65 ans et de 70% des 18-64 ans ne permettrait pas un relâchement total des mesures de contrôle. Dans ce scénario, pour que le nombre d’admissions de patients COVID-19 reste inférieur à 1000 par jour, il faudrait que des mesures de contrôle soient maintenues et réduisent les taux de transmission dans la population générale de 15-27% par rapport au scénario de relâchement total. En guise de comparaison, pendant le confinement de mars-mai 2020, les taux de transmission ont été réduits de 80%.
Si la campagne de vaccination porte uniquement sur la population adulte, pour R0=4.0, il faudrait que plus de 90% des adultes soient vaccinés pour qu’un relâchement complet des mesures de contrôle soit envisageable. Ces niveaux élevés s’expliquent par le fait que si seuls les adultes sont vaccinés, une épidémie importante est malgré tout attendue chez les enfants, contribuant à l’infection des parents et des grands-parents non protégés. S’il est démontré que les vaccins sont sûrs chez les enfants et qu’ils réduisent efficacement la susceptibilité dans cette population, la vaccination de 60-69% des 0-64 ans et de 90% des plus de 65 ans pourrait permettre le relâchement complet des mesures de contrôle.
Il est utile de calculer le niveau de protection populationnelle obtenu avec une couverture vaccinale de 90% chez les adultes. Si on vaccine 90% des adultes, cela fait un niveau de couverture vaccinale de 71% lorsqu’on prend en compte les enfants non vaccinés (21% de la population). Sous l’hypothèse que le vaccin réduit le risque d’infection de 80%, cela fait une proportion de la population protégée par les vaccins de 56%. Si par ailleurs, on fait l’hypothèse que 30% des personnes non protégées par les vaccins auront été infectées (et immunisées) de façon naturelle, on peut ajouter (1-0.56)x0.3=13% de personnes protégées. Au final, dans ce scénario, la proportion de la population protégée contre l’infection est de 69%.
Dans une autre page , nous décrivons comment ces modèles sont utilisés pour apprécier les déterminants de la course entre variants et vaccins ( Bosetti et al. ).- Cécile Tran Kiem , Clément Massonnaud, Daniel Levy-Bruhl, Chiara Poletto, Vittoria Colizza, Paolo Bosetti, Arnaud Fontanet, Amélie Gabet, Valérie Olie, Laura Zanetti, Pierre-Yves Boëlle, Pascal Crepey, Simon Cauchemez. Short and medium-term challenges for COVID-19 vaccination: from prioritisation to the relaxation of measures, HAL Pasteur (2021) https://hal-pasteur.archives-ouvertes.fr/pasteur-03190243
- Arnaud Fontanet, Simon Cauchemez COVID-19 herd immunity: where are we?, Nature Reviews Immunology (October 2020) https://doi.org/10.1038/s41577-020-00451-5
- Paolo Bosetti, Cécile Tran Kiem, Alessio Andronico, Juliette Paireau ,Daniel Levy Bruhl, Bruno Lina, Yazdan Yazdanpanah, Arnaud Fontanet, Vittoria Colizza ,Pierre-Yves Boëlle, Simon Cauchemez. A race between SARS-CoV-2 variants and vaccination: The case of the B.1.1.7 variant in France, HAL Pasteur (2021) https://hal-pasteur.archives-ouvertes.fr/pasteur-03149525
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Dans les médias :
- Libération 7.04.21 Pour un retour «à la normale» à l’automne, il faudrait vacciner plus de 90% des adultes selon l’Institut Pasteur
- Actusanté 9.04.21 Covid-19 : l’Institut Pasteur annonce un retour à la normale lorsque 90 % des adultes seront vaccinés
Story 6 : Vie normale en mai, l'étude qui plombe le moral
BFM TV, 7.04.21
Selon les résultats des nouvelles modélisations de l'Institut Pasteur, rendues publiques mardi 6 avril, le retour à une vie plus normale est certes envisageable dans les mois à venir, mais seulement à condition d'accélérer drastiquement la vaccination. Selon ces travaux, la vaccination des seules personnes les plus fragiles ne peut suffire "pour que le nombre d’admissions de patients Covid-19 reste inférieur à 1000 par jour". On en parle avec Magali Chalais, journaliste de BFMTV. Bruno Jeudy, éditorialiste politique de BFMTV. Claire Chartier, rédactrice en chef L'Express. Philippe Corbé, chef du service politique de BFMTV. Et Jean-Paul Hamon, médecin généraliste, président d'honneur de la fédération des médecins de France
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