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L'UE ne révèle pas les détails de ses contrats avec les fabricants de vaccins. Pourquoi ? Des députés européens réclament plus de transparence (RT)

par Robert Bridge 4 Novembre 2021, 05:36 UE Vaccin Big Pharma Collaboration Opacité Coronavirus Articles de Sam La Touch

L'UE ne révèle pas les détails de ses contrats avec les fabricants de vaccins. Pourquoi ?
Article originel :  The EU is not revealing the details of its contracts with vaccine makers. Why?
Par Robert Bridge
RT

Alors que certains Européens continuent de résister aux mesures de vaccination obligatoire, un groupe de parlementaires a reproché à la Commission de permettre aux entreprises pharmaceutiques de "fouler aux pieds la démocratie".

L'une des leçons les plus importantes que l'on apprend tôt dans la vie est de ne jamais dépenser l'argent durement gagné pour un produit avant d'avoir lu toutes les petites lignes du contrat. Caveat emptor", comme le comprenait instinctivement tout sujet de l'Empire romain.

Pourtant, il semble que peu de bureaucrates à Bruxelles aient récemment acheté une nouvelle maison, une voiture d'occasion ou un appareil dernier cri, car c'est exactement ce que ces imbéciles ont fait. Dans le but de "protéger la santé de leurs électeurs", ils ont acheté des millions de lots de vaccins contre la Covid à diverses sociétés pharmaceutiques sans laisser les législateurs jeter un coup d'œil aux contrats.

Il s'avère que des pages entières de ces documents - les rares qui ont été rendus publics - ont été lourdement rédigées. Cela a fait froncer plus d'un sourcil au sein de l'Union européenne, et peut-être pas de façon aussi évidente que celui du député européen roumain Cristian Terhes.

Ce week-end, Terhes est apparu lors d'une conférence de presse à Bruxelles avec plusieurs autres députés de l'UE, tous visiblement ébranlés par la nouvelle selon laquelle ils devront présenter, à partir du 3 novembre, un "laissez-passer vert" numérique pour entrer au Parlement. Comme de nombreux citoyens européens, ces législateurs ont refusé de se faire vacciner non pas parce qu'ils sont "anti-vaxx", mais parce qu'on leur a refusé des informations essentielles concernant le produit et les procédures. Maintenant, ils se verront refuser l'entrée au Parlement, l'endroit où la volonté de leur peuple est (soi-disant) représentée.

Terhes a révélé qu'en janvier dernier, les députés européens exigeaient "un accès complet aux contrats signés entre ces entreprises qui produisent les vaccins et l'Union européenne." Dire que les parlementaires ont été déçus serait un euphémisme.

L'eurodéputé roumain, qui représente le parti national paysan chrétien-démocrate, a cité un article d'Euractiv qui rapportait : "Le contrat, signé entre la société pharmaceutique CureVac et la Commission européenne en novembre, a été mis à la disposition des députés européens [le 12 janvier 2021] dans un format expurgé après que la société ait accepté d'ouvrir le contrat à l'examen."

C'est vraiment mettre la charrue avant les bœufs, car comment quelque chose qui a été si grossièrement expurgé peut-il être ouvert à l'examen ? Terhes a déclaré que Bruxelles "impose un produit médical aux citoyens européens sans qu'ils sachent ce que contiennent ces contrats". C'est tout simplement inexcusable et devrait être facilement invalidé par un avocat de troisième ordre.

Ce qui est encore plus étonnant, c'est que même les députés européens ne connaissent pas les détails de ces accords.

Pour prouver son propos, l'eurodéputé roumain a brandi des pages individuelles du contrat CureVac, chacune d'entre elles étant lourdement expurgée comme une sorte d'imitation du "Carré noir" de l'artiste Kazimir Malevich. La situation n'est pas moins préoccupante lorsque l'on cherche à savoir quelles parties du contrat ont été caviardées. Selon une analyse menée par Euractiv, "4,22% de la section sur la responsabilité et 15,38% de la section sur l'indemnisation ont été caviardés, tandis que 0% de la section sur le traitement des données personnelles a été caviardé."

 

 

Traduction :     Les droits des citoyens européens sont gravement violés par le certificat numérique. Nous nous battrons pour votre droit à la liberté, qui doit être restauré dans l'UE ! Conférence de presse complète 28.10.2021 https://t.co/WDryDuiCXD
    - Cristian Terhes MEP (@CristianTerhes) 29 octobre 2021

Par ailleurs, les annexes du contrat, qui entrent dans les moindres détails de l'accord, ont été révélés à 61 %. Au total, près de 24 % du contrat ont été cachés. Posez-vous maintenant cette simple question : Signeriez-vous un prêt hypothécaire s'il s'avérait qu'un quart de l'accord était manquant ? Je me risquerais à dire "non". Et personne ne penserait que vous êtes "antihypothèque" ou "hésitant" si vous le faisiez.
 

La vérité est que vous, et des millions d'autres personnes rationnelles exactement comme vous, êtes simplement " pro-transparence ". Pourtant, ces consommateurs médicaux sont traités comme des citoyens de seconde zone parce qu'ils veulent simplement obtenir plus d'informations avant d'accepter de se faire injecter quelque chose. Mon corps, mon choix" est un cri de guerre qui ne s'applique plus, comme des millions de personnes le découvrent rapidement, dans le climat autoritaire actuel.

N'oubliez pas que c'est sur la base de ces contrats que les Européens doivent décider, sur la base du "consentement éclairé", qu'ils prendront "volontairement" le vaccin pour ne pas être mis au ban de la société. S'ils n'acceptent pas de prendre l'un des vaccins disponibles, les citoyens de l'UE risquent de se voir refuser le droit de travailler, d'entrer dans un magasin, d'acheter des médicaments, d'emmener leurs enfants à l'école et de voyager librement d'un pays à l'autre (et en France d'aller à l'hôpital, NdT).

Naturellement, les enjeux du refus de se faire vacciner sont donc extrêmement élevés, mais le fait que les détails soient délibérément cachés au public ne fait qu'aggraver la situation. Ce n'est un secret pour personne que les géants pharmaceutiques bénéficient d'une indemnisation totale dans le cas où une personne décède ou se blesse après avoir reçu une injection contre la Covid.  Et bien que de tels événements malheureux semblent être rares, même Pfizer-BioNTech, qui a reçu l'autorisation d'étendre les vaccinations aux jeunes de 12 à 15 ans dans l'UE, semble incertain quant aux effets à long terme des vaccins.

"D'autres effets indésirables, dont certains peuvent être graves, peuvent apparaître avec une utilisation plus répandue du vaccin contre la Covid-19 de Pfizer-BioNTech", est-il clairement indiqué sur son site web.

En février, le Bureau of Investigative Journalism a publié un rapport accablant sur Pfizer, affirmant que les négociateurs de la société pharmaceutique s'étaient comportés de manière "intimidante" avec plusieurs pays d'Amérique latine. En Argentine, ils ont exigé des "indemnités supplémentaires" à l'encontre de civils cherchant à obtenir une compensation juridique après avoir subi des effets indésirables de leurs vaccins. Dans les accords, Pfizer prend grand soin de s'assurer que la responsabilité financière de l'indemnisation des citoyens blessés par les inoculations incombe au gouvernement concerné.
 

L'entreprise bénéficie également de la protection d'accords de non-divulgation avec nombre de ses clients nationaux, notamment la Commission européenne et le gouvernement étatsunien. En ce qui concerne l'UE, il est interdit à Bruxelles de divulguer des informations qui seraient "importantes pour Pfizer sans le consentement de cette dernière", a rapporté Public Citizen.

En fait, CureVac s'est montré plutôt généreux avec la Commission européenne, étant donné qu'il s'agit de la seule société pharmaceutique qui ait accepté de divulguer son contrat au grand jour. Bien sûr, il n'y avait pas grand-chose à inspecter avec toutes les rédactions, mais les mendiants ne peuvent pas faire le difficile, n'est-ce pas ?  

Face à la pression constante qui s'exerce sur Bruxelles, et qui se déroule en grande partie à huis clos, la Commission européenne a indirectement admis - presque un an trop tard, et après que les droits et libertés des citoyens européens aient été écrasés - qu'elle n'a pas fait preuve de discernement lorsqu'elle a fait adopter ces vaccins d'urgence.

La semaine dernière, dans une résolution adoptée à une écrasante majorité (458 pour, 149 contre et 86 abstentions), le Parlement européen a exigé une législation qui rendrait "le processus de recherche, d'achat et de distribution des vaccins contre la Covid-19 plus transparent" :

"Cela permettrait aux députés européens de contrôler efficacement les politiques européennes en matière de vaccins. Dans le même temps, la Commission devrait discuter plus ouvertement de ces politiques avec les citoyens."

 

Cette déclaration choquante du Parlement européen montre le peu de respect qu'avait Bruxelles pour les principes démocratiques lorsqu'elle négociait avec les fabricants de vaccins, qui ont d'ailleurs récolté une manne grâce à la pandémie. Les parlementaires, qui sont sous le feu des critiques dans leur pays, ont exigé que "la Commission révèle qui négocie les achats de vaccins en son nom. Elle devrait publier les contrats d'achat conclus avec les fournisseurs de vaccins, y compris les détails des investissements publics et des coûts des vaccins, et rendre publique toute violation potentielle du contrat."

Ensuite, dans ce qui apparaît comme l'euphémisme du siècle, les députés sont d'avis que "davantage d'informations pourraient aider à contrer l'hésitation et la désinformation concernant les vaccins, et les sociétés pharmaceutiques devraient également publier des données et des rapports détaillés sur les essais cliniques."

Oh, vous croyez ?

La question suivante n'est pas oiseuse : Pourquoi les députés européens ne parlent-ils QUE MAINTENANT du manque total de transparence et de démocratie qui s'est produit entre la Commission européenne et Big Pharma ? Une personne plus cynique serait tentée de dire que c'est parce que les mandats draconiens sur les vaccins ont finalement atteint la porte même du Parlement, où les courtiers du pouvoir se retrouvent enfermés hors de leurs bureaux, comme des milliers de personnes dans la rue. Bienvenue au club !
 

Quoi qu'il en soit, le fait que Bruxelles ait caché les détails de ses accords avec les fabricants de vaccins pendant près d'un an, tout en détruisant avec désinvolture les libertés civiles de ses citoyens, les disqualifie totalement pour punir les personnes qui "hésitent" à recevoir le vaccin. Le "consentement éclairé" est essentiel à toute démocratie qui fonctionne, et les Européens se sont clairement vu refuser ce droit. Faites ce qu'il faut, Bruxelles, et libérez votre peuple de ces lourdes chaînes. Le monde entier nous regarde. 

Traduction SLT

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