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La Maison-Blanche admet que le gouvernement étatsunien travaille avec Facebook pour censurer la liberté d’expression (Off Guardian)

par Kit Knightly 25 Juillet 2021, 22:38 Censure INternet Psaki Biden Allégations Faceebook Google USA Articles de Sam La Touch

La Maison-Blanche admet que le gouvernement étatsunien travaille avec Facebook pour censurer la liberté d’expression
Article originel : White House admits US gov’t works with Facebook to censor free-speech
Par Kit Knightly
Off Guardian

L'attachée de presse de Biden déclare que l'administration Biden « signale la désinformation » que le géant des médias sociaux supprime ensuite.

La Maison-Blanche admet que le gouvernement étatsunien travaille avec Facebook pour censurer la liberté d’expression (Off Guardian)

Les organismes gouvernementaux signalent les messages comme étant de la « désinformation » pour Facebook. Ils disent essentiellement aux compagnies internet de les censurer. On s’en est toujours doutés, mais ils l’ont admis.
 

Jen Psaki, attachée de presse de Biden, a déclaré la semaine dernière lors d’un point de presse :

Psaki: 'We're Flagging Problematic Posts On Facebook That Spread Disinformation'

"Nous signalons des messages problématiques sur Facebook qui propagent la désinformation. »

S’il est vrai – et cela n’est jamais acquis quand Psaki s'exprime – c’est un aveu franc que la Maison Blanche viole activement les droits du premier amendement des citoyens étatsuniens (et potentiellement les droits de l’homme des ressortissants étrangers aussi).

La question de la censure sur Internet est un sujet dont nous avons longuement discuté à Off Guardian. Elle augmente lentement et régulièrement depuis plus d’une décennie, avec une accélération marquée après que le conflit ukrainien l’ait placé en tête de liste des choses à faire en 2015.

Chaque acte de terrorisme, chaque controverse, chaque élection… chaque « pandémie » est une nouvelle excuse pour imposer de nouvelles restrictions sur qui peut dire quoi et où.

Cela a abouti à la coordination de tous les médias sociaux et de toutes les plateformes Internet pour retirer complètement d’Internet le président sortant des États-Unis.

Des informations qu'une célébrité X, un journaliste Y ou un site Web Z a été supprimé ou démonétisé ou enlevé de sa plate-forme est un événement quotidien maintenant. L’Internet, ou du moins l’Internet traditionnel, est devenu un État quasi policier. La Gestapo numérique frappe aux portes au milieu de la nuit et *boom*… la voix dissidente est réduite au silence.

Les médias grand public sont, bien sûr, d’accord avec cela. Ils refusent carrément de parler de « censure ». Ils préfèrent parler d'une « liberté d’expression qui a des conséquences » ou de soutenir que « la liberté d’expression a besoin d’une nouvelle définition à l’ère des médias sociaux »

La position « libérale » ou « progressiste » a toujours été que la liberté d’expression est sous le contrôle de l’État, et non pas des entreprises privées ou des particuliers.

L’argument a toujours été que Facebook/Twitter/Google etc. sont des entreprises privées qui ont tous les droits de décider ce qui apparaît sur leurs plateformes. Bien sûr, si l’État instruit activement les entreprises privées sur ce qu’il faut enlever… cet argument tombe en poussière.

La révélation occasionnelle de Psaki signifie que ce sophisme n’est plus simplement logiquement imparfait, il est maintenant intrinsèquement malhonnête.

Elle confirme également que la pantomime du gouvernement par rapport aux médias sociaux n’est qu’une pantomime. Chaque fois qu’un politicien s’élève contre Facebook pour avoir permis les discours haineux ou déplore l’absence de réglementation pour les géants d’Internet, il ment.

C’est un faux conflit. Un exercice de relations publiques conçu pour cacher une vérité fondamentale – Le gouvernement dit à Facebook ce qu’il faut supprimer, et Facebook le supprime.

Ils l’ont dit, et ils ne peuvent pas le rejeter... mais ils vont probablement essayer de nous empêcher de le répéter.

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Traduction SLT

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- Rapport de l'IRSEM de novembre 2018. Comment l'armée française considère le blog de SLT et ...les autres

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