Le ministre israélien félicite la Russie pour ne pas avoir négocié de livraisons de S-300 à la Syrie (Sputniknews)

Le ministre israélien félicite la Russie pour ne pas avoir négocié de livraisons de S-300 à la Syrie.
Article originel : Israeli minister lauds Russia for not negotiating S-300 deliveries to Syria
Sputniknews

Katz Netanyahu (c) Ohad Zweigenberg POOL

Le ministre israélien du renseignement, Yisrael Katz, a déclaré à Spoutnik qu'il considère que la remarque du président russe Vladimir Kozhin selon laquelle il n'y a pas eu de négociations sur la fourniture de systèmes de missiles surface-air S-300 à la Syrie est une démonstration du respect de Moscou à l'égard de Tel Aviv.  "Je vois ici une autre manifestation de respect mutuel, que nos pays ont l'un envers l'autre, et aussi l'adhésion au principe de prendre compte les intérêts [du partenaire] ", a déclaré le ministre israélien du renseignement, Yisrael Katz.

Katz Netanyahu (c) Ohad Zweigenberg POOL Israël s'oppose aux systèmes de missiles S-300 en Syrie, car il veut pouvoir opérer dans l'espace aérien syrien pour contrer l'Iran, expliquant que l'activité de Téhéran en Syrie met en danger la sécurité d'Israël. 

"La présence de l'Iran en Syrie constitue une menace pour Israël et une source d'instabilité tant en Syrie qu'au Moyen-Orient. La solution à ce problème serait de chasser l'Iran de Syrie et de rétablir la stabilité dans la région... Israël poursuivra ses activités visant à assurer sa sécurité et à empêcher la présence iranienne en Syrie ", a déclaré Katz. 

Plus tôt dans la journée, le journal Izvestia a publié une interview de Kozhin dans laquelle il a déclaré que la question de la fourniture de S-300 par la Russie à la Syrie n'était pas encore à l'ordre du jour, puisque Damas "a tout ce dont il a besoin". 

Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a refusé de commenter les remarques de Kozhin, soulignant qu'il serait erroné de relier ces déclarations à la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Moscou.  En 2010, la Syrie et la Russie ont négocié l'approvisionnement en S-300, mais l'accord a pris fin, apparemment à la demande d'Israël, qui craignait que les systèmes de missiles de fabrication russe en Syrie limitent les capacités de défense de Tel-Aviv.

Katz Netanyahu (c) Ohad Zweigenberg POOL La question de la reprise éventuelle des négociations entre la Russie et la Syrie sur les livraisons de S-300 s'est posée en avril 2018, lorsque le ministre russe des Affaires étrangères Sergeï Lavrov a déclaré que Moscou n'était plus lié par une obligation morale de ne pas fournir à Damas des systèmes S-300 à la suite des frappes occidentales en Syrie le 14 avril, en réponse à l'attaque chimique présumée dans la ville de Douma, située dans la Ghouta orientale.

Traduction SLT