Les firmes pharmaceutiques israéliennes testent des médicaments sur des prisonniers palestiniens
Article originel : Israel pharmaceutical firms test medicines on Palestinian prisoners
Middle East Monitor, 20.02.19
![Palestinian activists take part in a protest in solidarity with Palestinian prisoners in Israeli prisons [File photo]](https://i1.wp.com/www.middleeastmonitor.com/wp-content/uploads/2017/12/2017_12-21-Palestinian-prisonersDAazd0lXgAERoMQ.jpg?resize=1200%2C800&quality=85&strip=all&ssl=1)
La professeure israélienne Nadera Shalhoub-Kevorkian a révélé hier que les autorités d'occupation israéliennes délivrent des permis aux grandes entreprises pharmaceutiques pour qu'elles puissent effectuer des tests sur des prisonniers palestiniens et arabes, selon Felesteen.ps.
Times of Israel a également rapporté que dans un enregistrement de l'événement, la professeure de l'Université hébraïque a également révélé que les firmes militaires israéliennes testent des armes sur des enfants palestiniens et effectuent ces tests dans les quartiers palestiniens de Jérusalem occupée.
Lors d'un discours à l'Université de Columbia à New York, Shalhoub-Kevorkian a déclaré qu'elle avait recueilli des données lors d'un projet de recherche pour l'Université hébraïque.
"Les espaces palestiniens sont des laboratoires", a-t-elle déclaré. "L'invention de produits et de services des sociétés de sécurité d'État est alimentée par les couvre-feux à long terme et l'oppression des Palestiniens par l'armée israélienne".
Durant son exposé, intitulé “Disturbing Spaces – Violent Technologies in Palestinian Jerusalem” ("Espaces ébranlés - Technologies violentes dans la Jérusalem palestinienne"), la professeure a ajouté : "Ils testent les bombes à utiliser, les bombes à gaz ou les bombes puantes. S'il convient d'utiliser des sacs en plastique ou des sacs en tissu (sur nos têtes). S'il faut nous battre avec leurs fusils ou bien nous frapper avec leurs bottes".
5 000 tests sur des prisonniers
En juillet 1997, le journal israélien Yedioth Ahronoth a révélé des propos de Dalia Itzik, présidente d'une commission parlementaire, où elle reconnaissait que le ministère israélien de la santé avait donné aux entreprises pharmaceutiques des autorisations pour tester leurs nouveaux médicaments sur des détenus, notant que 5 000 essais avaient déjà été effectués.
Robrecht Vanderbeeken, le secrétaire culturel du syndicat belge ACOD, a averti en août 2018 que la population de la bande de Gaza "meurt de faim, est empoisonnée, et des enfants sont kidnappés et assassinés pour leurs organes".
Cela fait suite aux avertissements précédents de l'ambassadeur palestinien aux Nations unies, Riyad Mansour, qui a déclaré que les corps des Palestiniens tués par les forces de sécurité israéliennes "ont été rendus avec des cornées et d'autres organes manquants, confirmant ainsi les rapports antérieurs sur le prélèvement d'organes par la puissance occupante".
Traduction SLT
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