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Les frappes franco-britannico-étatsuniennes marquent la reconnaissance de la victoire d'Assad et le renoncement occidental en Syrie

par SLT 14 Avril 2018, 08:26 Damas Bombardements Grande-Bretagne France USA Impérialisme Syrie Articles de Sam La Touch

(c) AFP

(c) AFP

L'incapacité des forces franco-britannico-étatsuniennes a effectué des dommages conséquents aux troupes d'Assad et aux installations syriennes marquent un échec de la stratégie impérialiste occidentale en Syrie. De nombreuses informations semblent actuellement montrer que la majorité des missiles a été interceptée. Selon Sputniknews, la DCA syrienne a intercepté 71 missiles sur les 103 lancés, a rapporté l'état-major russe.

Lire :
- [Photo, vidéos] Plus de 100 missiles lancés, "la plupart d'entre eux" interceptés par les forces syriennes (Southfront)
- Sputniknews Frappes en Syrie: les 12 missiles lancés sur l'aérodrome de Dumeir abattus par la DCA

L'humiliation vient des Russes lorsqu'ils déclarent ne pas avoir utilisé leur système de défense aérien.

Mais plus que tout c'est l'incapacité à administrer la moindre preuve formelle de la prétendue attaque chimique à Douma dans la Ghouta orientale en Syrie, alors que l'OIAC s'apprête à enquêter ce jour, qui constitue une grande faiblesse de l'intervention punitive de Macron, May et Trump. Cette intervention militaire à l'encontre du droit international sans aucune légitimité à l'ONU, offre le tremplin idéal pour la Russie devant le conseil de sécurité de l'ONU pour les confondre. De plus, la ministre de la Défense française, Florence Parly a déclaré, selon LCI, lors de la conférence de presse que Poutine a été averti des frappes aériennes avant d'être démentie par l'Elysée. De toute évidence, les faucons étatsuniens et leurs supplétifs franco-britanniques ont du éviter de toucher à la fois les troupes russes et iraniennes mais aussi les troupes syriennes, celles-ci ayant évacué leurs forces des bases touchées. Les autorités françaises ont déclaré ne pas avoir voulu viser Bachar al Assad et les autorités politiques ou les forces militaires syriennes mais seulement ses bases potentielles pour construire des armes chimiques. De toute évidence, il s'agit d'une intervention de façade pour sauver la face d'un Trump, soutenu par ses supplétifs atlantistes Macron et May, qui avait promis de déverser des "bombes intelligentes" sur la Syrie. Mais cette action est celle de trop et montre aux yeux de l'opinion publique leur réelle motivation. La Grande-Bretagne sur le plan politique est la plus à risque. Car pour la première fois cette grande démocratie a agi sans consulter son Parlement. Le débat politique au Parlement britannique- qui n'aura pas lieu en France faute de réel pouvoir parlementaire sous le régime autoritaire de la Vème République - s'annonce particulièrement électrique et pourrait marquer la chute définitive de May qui fut aussi au pouvoir lors de la destruction de la Libye en 2011.

Lire :
-  Reuters Syrie : May aurait dû demander au Parlement, dit Corbyn

Pitoyable Macron se mettant en scène dans le PC Jupiter sur le modèle d'Obama (lors de la capture de Ben Laden) pour lancer l'attaque contre la Syrie le 14.04.18 (c) Twitter

Pitoyable Macron se mettant en scène dans le PC Jupiter sur le modèle d'Obama (lors de la capture de Ben Laden) pour lancer l'attaque contre la Syrie le 14.04.18 (c) Twitter

Le seul mérite des frappes franco-étatsuno-britanniques est d'avoir fragilisé l'alliance russo-irano-turque car la Turquie - qui soutient les rebelles djihadistes à Idlib et à Douma (notamment Jaish Al Islam) - s'est montrée solidaire des frappes occidentales dans la droite ligne de l'OTAN.
Lire : - AFP La Turquie juge "appropriées" les frappes contre la Syrie

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