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Les mesures de confinement de masse relèvent du crime contre l'Humanité et du populicide

par SLT 26 Avril 2020, 14:00 Confinement Coronavirus Crimes contre l'Humanité Populicide Articles de Sam La Touch

- Déclarations du Pr Sucharit Bhakdi, microbiologiste célèbre, Mayence, Allemagne : "Toutes ces mesures conduisent à l'autodestruction et au suicide collectif basé sur rien d'autre qu'un fantôme" (Vidéo)

- Pr. Knut Wittkowski, New-York, USA : "La distanciation sociale et le confinement sont les pires moyens pour faire face à un virus respiratoire aéroporté" (Vidéo)

- Pr. Püschel, médecin légiste, Zürich, Suisse : "Ce virus influence notre vie de manière totalement excessive. Cette influence est disproportionnée par rapport au danger que représente le virus. Et les dommages économiques astronomiques qui sont actuellement causés ne sont pas proportionnels au danger posé par le virus"

Suivant l'exemple de la dictature chinoise et de ses méthodes de surveillance de masse et de répression, les démocraties et les dictatures du monde entier ont choisi, face à l'épidémie de coronavirus, d'organiser le confinement de leurs populations en attendant de mettre en place des mesures de surveillance de masse pour limiter la contamination dans l'éventualité de la production d'un vaccin. Plus de 3 milliards de personnes ont été appelées à rester confinées chez elle de par le monde. Pourtant cette mesure attentatoire aux libertés individuelles et collectives n'est pas sans poser de questions d'autant plus qu'elle vise à enrayer une épidémie virale dont l'OMS écrit "La plupart des personnes infectées par le virus COVID-19 souffrent d'une maladie respiratoire légère à modérée et se rétablissent sans nécessiter de traitement spécial" tandis que le British Medical Journal reprenant les données chinoises constate que près de 80% des personnes sont asymptomatiques à ce virus du rhume. Enfin l'âge moyen de décès est de 80 ans et de nombreux experts scientifiques considèrent que le taux de mortalité du nouveau coronavirus est voisin voire inférieur à celui de la grippe saisonnière (0.1%) tandis que celui des grippes sévères est voisin de 0.2 à 0.5%, sans évoquer le problème de la spécificité des tests diagnostics et celui de la surévaluation volontaire du diagnostic.

Dr. John Ioannidis Announces Results of COVID-19 Serology Study

Des journaux de vulgarisation scientifique français ont commencé à se poser la question de la pertinence du confinement dès début avril. Mais là n'est pas précisément notre sujet. La question est de savoir en quoi ces mesures de confinement de masse pourraient relever d'un crime contre l'Humanité. La notion de crime contre l'humanité est une notion de droit pénal international. Cette notion désigne tout crime commis à l'égard d'une population. Selon Wikipedia, il désigne une "violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d'un individu ou d'un groupe d'individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux". Cependant, "il n’y a pas, pour les crimes contre l’humanité, de définition généralement admise". La notion de crime contre l'humanité est une catégorie complexe de crimes punis au niveau international et national par un ensemble de textes qui regroupent plusieurs incriminations".

La définition complète selon Wikipedia est la suivante :

L'article 7 définit onze actes constitutifs de crimes contre l'humanité, lorsqu’ils sont commis « dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique dirigée contre toute population civile et en connaissance de l'attaque » :

le meurtre ;
l'extermination ;
la réduction en esclavage ;
la déportation ou le transfert forcé de population ;
l'emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international ;
la torture ;
le viol, l'esclavage sexuel, la prostitution forcée, la grossesse forcée, la stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable ;
la persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste, ou en fonction d’autres critères universellement reconnus comme inadmissibles en droit international, en corrélation avec tout acte visé dans le présent paragraphe ou tout crime relevant de la compétence de la Cour ;
la disparition forcée de personnes ;
le crime d'apartheid ;
d'autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale.

L'item portant sur une "privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international" ressemble aux mesures de confinement forcés des populations les empêchant de pouvoir travailler, de se soigner et à fortiori restreignant leur liberté individuelle et collective usuelle. Il y a aussi un autre item à prendre en considération : les "actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale".

Il y a donc deux items dans la définition du crimes contre l'humanité qui pourraient s'appliquer au mesures de confinement massives imposées aux population. Surtout lorsque ces mesures sont imposées par une répression sévère des populations enfreignant ces dispositions.
Au Nigeria, selon les données officielles, plus de personnes ont été tuées jusqu'à présent par la police qui applique les couvre-feux contre le coronavirus que par le virus du coronavirus lui-même. D'après la BBC : "les forces de l'ordre ont tué 18 personnes au Nigeria depuis le début des mesures de confinement, le 30 mars dernier tandis que le coronavirus n'en avait tué que 12, selon les données du ministère de la santé". En Inde, au Nepal, au Paraguay, en Afrique du sud..., les personnes sont frappées, humiliées voire tuées par la police si elles ne respectent pas le confinement.

La police indienne recourt à la violence contre les auteurs violant le confinement lié aux mesures de protection contre le coronavirus

En Chine, le racisme s'est mêlé de l'affaire selon le Monde diplomatique : "Tout a commencé quelques jours plus tôt quand les propriétaires des appartements bon marché de ce quartier nord, Yuexiu, fréquemment appelé « Petite Afrique » ont décidé d’expulser leurs locataires, soit en résiliant les baux, soit les privant d’électricité ou d’eau, soit en les jetant dehors manu militari. Des centaines d’Africains se sont retrouvés à la rue, accusés de ne pas se conformer au confinement. Ce n’est pas la première descente de police dans ce quartier, mais, cette fois, les forces de l’ordre ont fait preuve d’une rare violence. Les passeports des ressortissants ont été confisqués. « Nous ne traitons pas ainsi les Chinois qui vivent au Nigéria », a protesté le consul." (À Canton, les Africains confinés à la matraque). En France, selon Rebellyon, au nom de la lutte contre le covid-19, la police française a déjà tué 5 personnes et fait plus de 10 blessés graves

Pourtant, dans bon nombre de pays, si les personnes ne respectent pas le confinement, c'est pour pouvoir se nourrir à leur faim.
- Dans l'Inde confinée, la peur de la faim surpasse celle du virus (Mediapart)
Ce confinement affame les populations au point que de nombreuses personnes préfèrent mourir du coronavirus que de la faim ce qui est d'autant plus vrai que dans les pays en développement les populations jeunes sont très nombreuses et n'ont rien à craindre du coronavirus pas plus que les populations adultes en bonne santé. Selon le World Food Programme, il pourrait y avoir une pandémie de famine lié aux mesures de confinement dans les pays en développement pouvant toucher jusqu'à 260 millions de personnes. Appliquer ces mesures de confinement alors que l'on sait qu'il s'agit d'une maladie dont le taux de mortalité est voisin de celui de la grippe (cf. références ci-dessus) relève du populicide pour ne pas dire du génocide culturel, économique et humain.
- Coronavirus. Le confinement de masse pourrait entraîner une hécatombe en Afrique !

En Allemagne, plusieurs cabinets d'avocats allemands préparent des procès contre les mesures de confinement de l'Etat allemand "car les chiffres et les statistiques disponibles montrent que l'infection au coronavirus est inoffensive pour plus de 95 % de la population et ne représente donc pas un danger grave pour la population". Et même si il avait un taux de mortalité élevé comme l'Ebola, ce qui n'est pas le cas, le confinement en Afrique lors de l'épidémie d'Ebola avait été responsable de beaucoup plus de morts en raison de l'arrêt des programmes de lutte contre la malaria que du virus d'Ebola lui même. Selon In Proportion : " En ce qui concerne l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest de 2014 à 2016, plusieurs études ont tenté de quantifier les effets indirects de l'épidémie d'Ebola sur la mortalité, en tenant compte des interruptions des programmes de contrôle de la malaria comme la distribution de moustiquaires, et ont constaté que plus de personnes sont mortes des effets indirects que du virus lui-même. "

Il ne faut pas croire que ces effets délétères ne vont toucher que les pays en développement, les pays riches semblent se diriger vers une crise économique sans précédent avec des destructions massives d'emplois et des crises de la faim ainsi qu'une aggravation des disparités sociales. Il y a actuellement plus de 10 millions de salariés au chômage partiel en France , 2.35 millions en Allemagne. Aux Etats-Unis, les pertes d'emplois dues au coronavirus pourraient s'élever à 47 millions, le taux de chômage pourrait atteindre 32%, selon les estimations de la Fed .

Les crises de la faim sont de plus en plus fréquentes dans les pays occidentaux qui ont mis en place le confinement massif de leur population et détruit leur tissu socio-économique.
- Pour le préfet du "9-3", c'est le début de la faim ...Il redoute une pénurie alimentaire qui pourrait provoquer des "émeutes"! (Canard enchaîné)

Les banques alimentaires font état d'une demande sans précédent dans l'ensemble des États-Unis, alors que des millions de personnes perdent leur emploi, selon une enquête citée par The Guardian. Goldman constate un arrêt sans précédent de l'activité économique, avec une contraction du PIB de 24 % au deuxième trimestre (CNBC News)

Le professeur Bhakdi, microbiologiste allemand, déclarait fin mars : "Les mesures anti-COVID19 du gouvernement] sont grotesques, absurdes et très dangereuses [...] L'espérance de vie de millions de personnes est réduite. L'effroyable impact sur l'économie mondiale menace l'existence d'innombrables personnes. Les conséquences sur les soins médicaux sont profondes. Déjà, les services aux patients dans le besoin sont réduits, les opérations annulées, les cabinets vides, le personnel hospitalier réduit. Tout cela aura un impact profond sur l'ensemble de notre société. Toutes ces mesures conduisent à l'autodestruction et au suicide collectif basé sur rien d'autre qu'un fantôme."

Crise du coronavirus : le professeur Sucharit Bhakdi explique pourquoi les mesures de confinement sont inutiles et autodestructrices

En effet, l'impact sur les structures de soins est catastrophique. Sur ordre des différents gouvernements, les structures de soins ont du fermer de nombreux secteurs ou activités pour laisser place aux patients Covid-19 entraînant une aggravation de fait de la situation sanitaire pour la population. Selon le Canard enchaîné (22.04.20), une circulaire du ministère de la Santé "a suggéré de limiter fortement l'admission en réanimation des personnes les plus fragiles. Motivé par le souci de nombreux médecins d'éviter l'acharnement thérapeutique et les souffrances inutiles comme par la crainte de manquer de lits pour les malades les plus jeunes, ce conseil semble avoir été appliqué de manière un peu trop systématique. Un "tableau de bord" de l'Assistance publique de Paris nourrit les soupçons, Le 21 mars - juste après la circulaire -, 19% des patients placés en réanimation étaient âgés de plus de 75 ans. Le 5 avril, au plus fort de l'épidémie ils n'étaient plus que 7% ! Pour les plus de 80 ans, l'évolution est plus frappante encore : quinze jours, le taux est passé de 9 à 2% ! Dans le même temps, l'épidémie a explosé dans ces tranches d'âges élevées : les octagénaires représentent plus de la moitié du total des décès..." Pire, les personnes âgées soumises au confinement sont exposées à des pathologies psychiatriques, dépression, syndrome de glissement qui pourraient avoir un effet encore plus délétère que le coronavirus lui même quand il ne s'agit pas de la fuite du personnel soignant par peur du coronavirus ou par peur de ne pouvoir rentrer dans leur pays d'origine. Au Canada, 31 personnes sont mortes dans une maison de retraite après que "presque tout le personnel soignant ait quitté l'établissement en toute hâte par crainte de la propagation du coronavirus. Les autorités sanitaires ont trouvé les personnes dans la maison à Dorval près de Montréal quelques jours plus tard seulement - beaucoup des survivants étaient déshydratés, mal nourris et apathiques". Le Canard enchaîné signale (Les vieux ont-ils été privés de réa ? 22.04.20) : "la brutalité du confinement dans ces établissements, privés, comme publics, a elle aussi aggravé les choses : 'Le personnel, débordé par la situation, ne pouvait plus vérifier si les patients s'alimentaient correctement dans leur chambre, et certains sont mort de déshydratation' s'émeut un élu parisien".

Gary D. Barnett écrivait dans Lewrockwell avec un ton complotiste et apocalyptique :
"Il semble maintenant que l'un des objectifs sous-jacents de cette frayeur virale soit d'éliminer délibérément les plus faibles d'entre nous, tout en utilisant ce virus manufacturé comme couverture pour une sorte de contrôle eugénique de la population. Les handicapés, les malades et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables à l'isolement et à l'élimination des soins médicaux inhérents au soi-disant remède du gouvernement contre le rhume. Cela sonnera le glas d'un secteur particulier de la société. Lorsque ce projet de prise de contrôle du pays par le gouvernement aura atteint sa phase initiale, le nombre de morts résultant de cette réponse créée à dessein sera extrême, et les très nombreuses victimes ne seront pas mortes d'un quelconque virus, mais à cause des politiques meurtrières du gouvernement.

Les personnes âgées et infirmes, celles qui succombent au stress psychologique et physique, celles qui sont légitimement dépendantes des soignants, et les faibles et les malades parmi nous, seront décimés à cause de ce canular. Cela fait-il partie du plan ? La classe dirigeante et son système médical fasciste cherchent-ils à éliminer les faibles dans le cadre de leur programme ? La mort causée par les mesures gouvernementales en place aujourd'hui ne prendra pas fin lorsque ces sanctions brutales à notre encontre seront temporairement levées, elles continueront à s'intensifier car les dommages causés ne diminueront pas, et les futurs traitements médicaux seront à jamais modifiés et limités.

C'est criminel à tous égards, et ceux qui se moquent de ces accusations valables sont non seulement devenus handicapés mentaux et aveugles, mais ils ont aussi perdu leur âme. Il s'agit d'une affaire grave qui aura des répercussions négatives sur les familles de tout le pays, que ce soit maintenant ou plus tard, et les effets durables seront déraisonnables." (Cette fraude virale est-elle une expérience meurtrière pour le contrôle de la population ? - Lewrockwell)

Certes, c'est exagéré et outrancier, mais les effets de cette politique de confinement de masse pourrait avoir cet impact morbide et létal sur un pan de la société et paradoxalement sur les plus fragiles qu'elle est censée vouloir protéger.

En effet, les effets délétères du confinement de masse pourraient être considérables et se chiffrer à des dizaines voire des centaines de milliers de morts par pays soit nettement plus que les décès allégués au Covid-19.
- Grande-Bretagne. Un professeur d'Oxford déclare que le pic épidémique a été atteint début avril et que le confinement est arrivé trop tard et va faire beaucoup plus de dégâts que le coronavirus
- Dans une interview de 40 minutes, le professeur d'épidémiologie de renommée internationale Knut Wittkowski, de New York, explique que les mesures prises contre le Covid19 sont toutes contre-productives (Vidéo).
- Huit experts supplémentaires s'interrogent sur la panique liée au coronavirus (Off Guardian)
- 10 autres experts critiquent la panique provoquée par le coronavirus (Off Guardian)
- 12 experts s'interrogent sur la panique provoquée par le coronavirus (Off Guardian)

Selon le National Institute on Drug Abuse, plus de 67 000 décès par surdose de médicaments illicites ou sur ordonnance sont survenus lors de la crise de 2018. Ce chiffre n'inclut pas l'abus d'alcool. Seuls 7 % étaient des suicides et 87 % étaient des décès non intentionnels, principalement dus à l'abus de drogues, à la dépression ou à d'autres troubles mentaux. Selon Off Guardian "on peut s'attendre à ce que ces conditions augmentent en période d'effondrement économique et si nous estimons l'impact dû au COVID-19 sur six ans comme étant une augmentation de 25 % (comme pour les suicides), cela laisse prévoir environ 87 000 décès supplémentaires dus à l'abus de drogues".

Une étude de Harvard a révélé que près de 45 000 décès excédentaires par an étaient liés à l'absence de couverture médicale. Cela correspond au taux de chômage de 4% avant la COVID-19. Des millions d'Etatsuniens perdent leur emploi dans le cadre de la récession/dépression COVID-19. Pour chaque augmentation de 2 % du chômage, on compte environ 3,5 millions d'emplois perdus. Le secrétaire au Trésor étatsunien a prédit un taux de chômage de 20 %, ce qui se traduit par 12 millions d'emplois perdus. Si les 45 000 décès excédentaires dus au manque de couverture médicale augmentent uniformément en fonction du taux de chômage, on peut s'attendre à environ 225 000 décès par an dus au manque de couverture médicale aux États-Unis à un taux de chômage de 20 %. En extrapolant cela sur une période de 6 ans, cela signifie 1,35 million de décès aux USA. (Off Guardian).

Selon The Daily Mail, 150 000 Britanniques mourront d'une "mort évitable" lors de la pandémie de coronavirus, à cause de la dépression, de la violence domestique et des suicides.

Selon les statistiques britanniques de l'ONS, en une semaine, 2 500 décès supplémentaires non liés au COVID sont survenus :

Voici quelques explications possibles de ce qui se passe, fournies par des personnes ayant une expertise pertinente citées par In Proportion

Francesco Checchi, épidémiologiste à la London School of Hygiene & Tropical Medicine : "Au départ, le système de santé n'est tout simplement pas préparé à prendre des décisions de triage adéquates, à décider réellement qui admettre et qui ne pas admettre, et donc ce que vous obtenez, c'est que beaucoup de gens meurent essentiellement parce qu'ils ne peuvent pas recevoir les soins appropriés dont ils ont besoin".
Dr Steven Woolf, directeur émérite du Centre sur la société et la santé de l'Université du Commonwealth de Virginie. "Mais pour l'essentiel, il suffit de penser à un scénario où les taux de mortalité dus aux principales causes de décès, comme les maladies cardiaques, le cancer, etc., augmentent de 10 % et où vous êtes soudain confrontés à de très gros chiffres".
Une étude publiée dans The Lancet a établi un lien entre au moins 250 000 décès par cancer et la récession de 2009. Le stress de la pandémie du Covid-19 et la crise économique qu'elle a déclenchée précipiteront probablement l'augmentation du tabagisme, de la consommation d'alcool et de drogues, également. "L'épidémie d'opiacés faisait la une des journaux jusqu'à ce que cela arrive, et elle n'a pas vraiment disparu", a déclaré Woolf. "Maintenant, mes collègues de la médecine des addictions rapportent une augmentation des surdoses d'opiacés pendant cette pandémie".
Le Dr Max Pemberton, médecin du NHS, écrit dans le Daily Mail :
- Dans notre effort compréhensible mais frénétique pour "sauver le NHS" du fléau des coronavirus, sommes-nous en train d'infliger des dommages à long terme à des millions de personnes ayant des problèmes de santé - dont certains mettent leur vie en danger - qui n'ont rien à voir avec le Covid-19 ?
- Dans la semaine qui s'est terminée le vendredi 3 avril, il y a eu un excès de plus de 2 500 décès par rapport à ce à quoi on pouvait s'attendre à cette époque de l'année. Il est possible que certains d'entre eux se soient produits parmi
  - les victimes de crises cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux qui n'ont pas demandé ou reçu assez rapidement le traitement dont elles avaient besoin
  - les personnes dont le pontage cardiaque ou l'opération du stent ont été annulés
  - les personnes souffrant de septicémie, de méningite ou d'infections urinaires graves, et qui n'ont pas reçu les médicaments dont elles avaient besoin à temps parce qu'elles craignaient de se rendre aux urgences ou de faire pression sur les services de santé.
- Les patients atteints de cancer ont vu leurs opérations, leurs chimiothérapies et leurs radiothérapies annulées.
- Les victimes d'accidents vasculaires cérébraux et de crises cardiaques peuvent ne pas recevoir le traitement d'urgence dont elles ont besoin.
- Je frémis à l'idée de ce que les retombées signifieront pour tous ces patients - mais en tant que psychiatre, ce que je vois me rend profondément inquiet pour les malades mentaux et pour ceux qui pourraient le devenir.
- La vérité effrayante est que le nombre de décès sera potentiellement beaucoup plus élevé si nous incluons les patients atteints de maladies mentales qui ne peuvent pas obtenir l'aide dont ils ont besoin.
- Oui, nous devons combattre le fléau du coronavirus avec toutes les ressources que nous pouvons rassembler - mais ce faisant, nous ne pouvons pas ignorer les milliers d'autres patients qui sont sacrifiés.

Ce type de "dommages collatéraux" n'est probablement pas limité au Royaume-Uni. Une étude italienne semble montrer que, dans certaines régions du pays, le nombre total de décès a été multiplié par six par rapport aux années précédentes. Les décès officiellement attribués au coronavirus représentaient à peine un quart de l'augmentation. En Espagne, El País a obtenu une étude qui a montré que les taux de mortalité dans certaines régions avaient presque doublé, une fraction seulement de l'augmentation étant officiellement attribuée au COVID-19. (Source : In Proportion).

- Les hôpitaux du service publique britannique ont quatre fois plus de lits vides qu'habituellement (HSJ)
...Des dizaines de milliers de lits d'hôpitaux du NHS restent inoccupés en raison de la crise du coronavirus - environ quatre fois le nombre normal - en raison des efforts considérables déployés pour libérer de l'espace et du ralentissement des admissions pour d'autres raisons...

Nous ne parlerons pas du non respect des droits des enfants d'avoir une éducation, une scolarisation, une alimentation suffisante, d'être protégé de la violence, pas plus que les violences familiales dont ils sont victimes et qui ont augmenté de manière exponentielle. Il semble bien que les mesures de confinement de masse prises en suivant l'exemple de la dictature chinoise relève du populicide et du crime contre l'humanité en raison :

1. d'une privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international

2. d'actes inhumains causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale.

Des gouvernements ont annoncé leur volonté de replonger les populations dans un confinement de masse en attendant la production de vaccins si il y avait une reprise de l'épidémie de coronavirus. Ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas la portée et les conséquences de leurs mesures sur leur propre population. On pourra déjà mesurer dans les semaines à venir l'ampleur de la catastrophe humaine, sociale, économique et culturelle.

MAJ : Il est fort probable que les pays qui n'auront pas eu recours au confinement comme la Suède ou bien ceux qui l'auront limité le plus dans le temps l'Allemagne, le Danemark et l'Autriche sortiront gagnant de la crise et seront les puissances émergentes en Europe. De nombreuses données semblent en faveur de la stratégie choisie par la Suède de ne pas recourir au confinement et de ne pas sacrifier les libertés individuelles et collectives.

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