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[Vidéo] Quand le prince Bin Salman se vantait que le gendre de Trump lui avait fourni une liste de "dissidents" (Daily Mail)

par Daily Mail 16 Octobre 2018, 17:34 Bin Salman Kushner Collaboration Dissidents Liste Allégations Arabie Saoudite USA Arrestation Articles de Sam La Touch

Exclusif : Le prince héritier saoudien s'est vanté que Jared Kushner lui avait donné des renseignements de la CIA sur d'autres Saoudiens en disant 'voici vos ennemis' avant la 'répression contre la corruption' qui a conduit à la torture et la mort
Article originel : Exclusive: Saudi crown prince bragged that Jared Kushner gave him CIA intelligence about other Saudis saying 'here are your enemies' days before 'corruption crackdown' which led to torture and death
Daily Mail.co.uk,, 5.04.18

  • Le prince héritier Mohammed bin Salman a rencontré Jared Kushner en octobre.
     
  • Depuis, Salman s'est vanté d'avoir utilisé les renseignements classifiés de Kushner dans le cadre d'une répression contre les princes et hommes d'affaires "corrompus" en Arabie saoudite.
     
  • Il a déclaré que les renseignements de Kushner comprenaient des informations sur ceux qui étaient déloyaux envers Salman et qui étaient ses 'ennemis', ont dit des initiés à DailyMail
     
  • Le porte-parole de l'avocat de Kushner a déclaré qu'il était " faux " que le gendre du président ait transmis des secrets et qu'il était "bien au courant des règles". 
     
  • Le prince héritier a lancé sa lutte contre la corruption en novembre, quelques jours après avoir rencontré Kushner pour des entretiens à Riyad.
     
  • Des centaines de personnes ont été raflées, y compris des princes de parties rivales de la famille royale saoudienne et certains des hommes d'affaires les plus riches du pays.
     
  •  Mais la répression a donné lieu à des accusations de torture et au moins une d'entre elles est décédée.
[Vidéo] Quand le prince Bin Salman se vantait que le gendre de Trump lui avait fourni une liste de "dissidents" (Daily Mail)

Le prince Mohammed bin Salman s'est vanté d'avoir reçu des renseignements classifiés de Jared Kushner et de les avoir utilisés dans le cadre d'une purge des princes et hommes d'affaires "corrompus", DailyMail.com peut le révéler.

Le dirigeant de facto de la plus grande économie du Moyen-Orient est actuellement en tournée aux États-Unis, où il a rencontré le président Donald Trump à la Maison-Blanche, s'est entretenu avec une série de personnes parmi les plus riches et les plus influentes du pays et a réservé le Four Seasons in Beverly Hills pour lui-même et son entourage.

Des sources ont déclaré à DailyMail.com que le prince - connu sous ses initiales MBS - s'est vanté de sa relation étroite avec le gendre du président et conseiller principal, et les renseignements que Kushner lui a transmis selon ses déclarations à son cercle proche.

La répression contre la "corruption" dans le royaume saoudien a été menée par MBS et a commencé en novembre, quelques jours après avoir rencontré Kushner pour des entretiens à Riyad.

Mais des centaines de personnes, dont des princes de la famille royale saoudienne rivale et certains des hommes d'affaires les plus riches du pays, ont été raflés, ont été victimes d'allégations de torture.

DailyMail.com a révélé une photo montrant les détenus dormant sur le sol d'une salle du Riyad Ritz Carlton, et a révélé que certains avaient été torturés.

Le New York Times a rapporté plus tard que l'un des détenus était mort des suites de ses blessures.

La plupart aurait conclu des "accords" avec le gouvernement saoudien, et MBS lui-même s'est vanté dans une interview de 60 minutes que le gouvernement avait récupéré au moins 100 milliards de dollars auprès d'eux.

Kushner a affirmé par l'intermédiaire de son avocat Abbe Lowell que c'était une "fausse histoire".

Peter Mirijanian, porte-parole de Lowell, a déclaré : "Le prétendu échange n'a jamais eu lieu. M. Kushner connaissait et connaît bien les règles qui régissent l'information et les suit".

Malgré le démenti de Kushner, des sources ont déclaré à DailyMail.com que MBS se vantait en privé que Kushner était la source des renseignements utilisés dans la rafle.

Il a également dit aux membres de son entourage que les renseignements comprenaient des informations sur les personnes qui lui étaient infidèles. Il n'y a aucun moyen de vérifier indépendamment la véracité de la vantardise.

"Jared a dressé une liste des noms de personnes qui étaient soi-disant les ennemis de MBS à partir d'écoutes étatsuniennes", a déclaré une source, caractérisant la façon dont MBS a parlé de l'information.

Il a pris une liste de ces gens qui avaient dénigré MBS au téléphone, et a déclaré : "Ce sont ceux qui sont vos ennemis".

"MBS s'en vantait en Arabie Saoudite quand cela est arrivé, lui et Jared se sont assis jusqu'à 4h du matin pour discuter, et Jared lui a apporté cette liste".

La source de Riyad a déclaré : "Ils sont restés assis pendant plusieurs heures ensemble. Ils ont littéralement tracé la future carte de toute la région, c'est pourquoi ils sont restés debout jusqu'aux petites heures du matin depuis la veille dans l'après-midi".

Les renseignements qui auraient fait l'objet de discussions lors de la visite de Kushner au Moyen-Orient en octobre dernier proviendraient d'écoutes téléphoniques étatsuniennes portant sur des conversations entre des membres de la famille royale arabe dans des hôtels de Londres, dans de grandes villes étatsuniennes et même sur des yachts amarrés près de Monte Carlo, un terrain de jeu préféré des super-riches.

Une source distincte a déclaré à DailyMail.com qu'il avait été dit dans le Golfe que le gendre du président avait pris une copie de l'information fournie par la communauté du renseignement à la Maison Blanche et en avait communiqué le contenu à MBS.

Les services de renseignement ont nommé plusieurs membres de la famille qui s'opposaient à son ascension, a-t-on déclaré.

"Kushner s'est procuré un briefing des renseignements", a déclaré la source d'information au palais de Riyad, racontant la version qui provenait de MBS. À l'époque, il avait un niveau élevé d'habilitation de sécurité et il y avait accès. Il l'a copié et en a fourni le contenu à MBS.

La CIA fait son travail en informant le président de ce qui se passe sur la scène internationale.

Il s'agit d'un briefing de la CIA pour dire au président que des membres de la famille royale saoudienne complotent dans tel ou tel pays.

"Kushner a pris cette partie du briefing et s'est envolé pour l'Arabie Saoudite pour impressionner MBS".

La révélation intervient après que The Intercept ait rapporté que Kushner a eu une réunion tard dans la nuit avec Bin Salman et a discuté des noms des Saoudiens qui s'opposaient à sa prise de pouvoir.

MBS s'est vanté auprès de son plus proche allié régional, le prince héritier d'Abu Dhabi Mohammed bin Zayed - le co-dirigeant de facto des Emirats arabes unis - et d'autres que Kushner était "dans sa poche", a déclaré une source à The Intercept.

L'accès au briefing quotidien du président est étroitement surveillé, mais Trump a le pouvoir légal de permettre à Kushner de divulguer les informations qu'il contient car le président est l'autorité de déclassification ultime et légalement libre de le faire à tout moment.

Cependant, si Kushner, 37 ans, avait transmis des noms aux Saoudiens, ce serait une intervention étonnante des Etats-Unis dans les affaires intérieures d'un pays allié.

Si le gendre de Trump, cependant, a discuté des noms avec le prince saoudien sans l'autorisation spécifique de Trump, il peut avoir violé les lois fédérales concernant le partage de renseignements classifiés.

L'accès de Kushner au renseignement est une question qui a mis la Maison-Blanche au bord du gouffre.

Il n'a pas été en mesure d'obtenir une habilitation de sécurité permanente, pour des raisons qui demeurent inconnues.

En février, le chef d'état-major John Kelly a pris des mesures pour empêcher tout fonctionnaire de la Maison-Blanche n'ayant qu'une habilitation de sécurité provisoire d'avoir accès à des informations top secret/sensible, ce qui signifie que Kushner ne peut accéder qu'aux documents "top secret".

Par conséquent, il n'avait plus accès aux séances d'information quotidiennes des services de renseignements.  

L'attachée de presse de la Maison-Blanche, Sarah Huckabee Sanders, a affirmé que cela n'affecterait pas sa capacité à faire "le travail important qu'il a fait".

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