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Selon Véran, seulement 1% des tests par PCR pratiqués en France reviennent positifs se situant ainsi dans la marge d'erreur des tests. Une épidémie artificielle de faux positifs ? (Vidéo)

par SLT 22 Juillet 2020, 21:24 France 2 Coronavirus Véran Tests Interview Epidémie Marge d'erreur France Articles de Sam La Touch

Le ministre de la santé français était interviewé dans le Jt de 20h de France 2  du 22.07.20 et a déclaré que seulement 1% des tests  pratiqués en France par PCR pour la détection des cas de Covid-19 revenait positif. (cf vidéo ci-dessous).

"Pour 100 tests réalisés sur la population française, un seul est positif. Ce résultat est le même dans les aéroports pour les tests sur les étrangers arrivant en France", a précisé Olivier Véran au Jt de 20h de France 2 ce soir. 

En clair cela veut dire que nous nous situons dans une zone proche des marges d'erreur du test en terme de faux positif. Puisque selon certains experts le pourcentage de faux positif (c'est à dire le nombre de personnes détectées positives alors qu'elles n'ont pas le Covid 19) est entre 1% et 1.8%. Ce qui est surprenant mais irait dans le sens d'une épidémie résiduelle due à une épidémie de test. En l'occurrence à une épidémie artificielle.

Les tests PCR actuellement utilisés présentent en effet une marge d’erreur qui serait située entre 1% et 1.8%. Cela signifie que sur 100 tests, il y aura au mieux 1 faux positif et au pire 1.8 faux positif et sur 1000, il y en aura au mieux 10 et au pire 18.  Donc si l'on constate que le nombre de cas revenant positif suite aux tests PCR est de 1%, la possibilité qu’il s’agisse de faux positifs est assez probable car inscrit dans la fourchette de faux positif présumé entre 1% et 1.8%. Dans une analyse parue mi-juin, Beda Stadler, professeur émérite et ancien directeur de l’Institut de virologie et d’immunologie de l’Université de Berne en Suisse, rappelait aussi qu’une grande partie ces «cas d’infection» pouvaient en réalité être des personnes déjà immunisées contre le virus encore porteuses de «débris viraux» dans leur organisme (en français (traduction SLT), en allemand et en anglais).

Avons-nous affaire à une épidémie artificielle liée à une épidémie de tests ? En clair en deçà d'un nombre de cas détecté inférieur à 1.8% on ne peut pas dire qu'il y ait une épidémie et quand bien même on se situerait à 3% on ne peut affirmer de manière significative que nous avons affaire à une épidémie.


Dans l'interview d'Olivier Véran au Jt de France 2, à la question suivante (cf. vidéo ci-dessus), le présentateur du Jt se fait le relai des experts qui demandent à faire encore plus de tests en France soit environ 700.000 par semaine. Selon Véran il y en a déjà 400.000 par semaine. Ce qui veut dire qu'on s'attend à avoir au mieux 1% de faux positif  fois 400.000 tests (soit 4000 faux positifs par semaine si l'on prend le seuil de 1%) ou au pire 1.8% fois 400.000 tests de faux positifs (soit 7200 faux positifs par semaine si l'on prend le seuil de 1.8% de faux positif). Ce qui veut dire qu'en deçà d'une fourchette de 4000 à 7200 cas (testés positifs à la PCR) par semaine soit une fourchette entre 571 et 1028 cas (testés positifs à la PCR) par jour on ne peut parler d'épidémie. Mais si vous occultez cette information (à savoir la marge d'erreur des tests) on peut continuer à faire croire à une épidémie alors qu'il n y a pas d'épidémie comme le disent de nombreux experts (ici, ici, ici, ici, ici ).
Lire aussi :

 


Imaginons seulement que l'on passe à 700.000 tests par an, la fourchette d'erreur serait non pas de 4000 à 7200 cas par semaine mais de 7000 (calculé avec un taux de faux positif à 1%) à 12 600 cas (avec un taux de faux positif à 1.8%) par semaine soit entre 700 à 1800 par jour. Si vous occultez cette donnée vous pouvez faire passer cette marge d'erreur pour une épidémie alors qu'il s'agit de faux positifs détectés. En clair, plus vous augmentez le nombre de tests plus vous avez un risque de détecter un nombre de faux positifs mais si vous ne précisez pas la marge d'erreur des tests, alors on peut penser qu'il s'agit d'une épidémie (même résiduelle).


De manière surprenante, ni les médias, ni le gouvernement ne semblent se préoccuper de donner cette information concernant les marges d'erreur des tests. Ce soir encore au Jt de France 2, ni le présentateur, ni le ministre de la santé n'ont évoqué cette question. Etonnant non ?

Plus vous allez faire de tests et plus vous risquez de trouver des faux positifs de Covid-19 mais aussi des cas de Covid-19 bien réels, il faut donc ajuster le nombre de cas détecté par rapport au nombre de tests. Donner le chiffre brut du nombre de cas n'a pas de sens si il n'est pas ramené au nombre de tests effectués.

Dans le cas de la Suède, par exemple, l'OMS a dû retirer ce pays de la classification de "pays à risque" après qu'il soit devenu évident que l'augmentation apparente des "cas" était due à une augmentation des tests. Paradoxalement des états comme la Suisse n'ont retiré que tout récemment la Suède de leur liste rouge des pays à risque.

Sur le schéma ci-dessous rapportant en Suède : les "cas" signalés ajustés en fonction des tests et de l'utilisation des unités de soins intensifs (ICU), on constate qu'en Suède si nous ajustons sur le nombre de tests pratiqués le nombre de cas n'augmente pas, on observe même plutôt une tendance à la baisse à partir de mai (courbe en rouge vs courbe en bleue qui correspond au nombre de cas rapportés).

La chaîne d'Etat, France 2, culpabilise les jeunes qui ne portent pas de masques lors des rassemblements importants et évoque les mesures potentielles de confinement sélectif du gouvernement (Vidéos)

 

A cela s'ajoute également la non spécificité des tests PCR pour détecter le Covid-19.

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