Viktoria Skripal : la nièce de l'espion russe empoisonné Sergei Skripal s'est vu refuser un visa du gouvernement britannique pour la deuxième fois (The Independent)

Viktoria Skripal : la nièce de l'espion russe empoisonné Sergei Skripal s'est vu refuser un visa du gouvernement britannique pour la deuxième fois.
Article originel : Viktoria Skripal: Niece of poisoned Russian spy Sergei Skripal refused visa by UK government for second time
Par Lizzie Dearden
The Independent

Yulia Skripal a déjà déclaré qu'elle ne voulait pas voir sa cousine.

La nièce de Sergei Skripal s'est vu refuser un visa pour une deuxième visite en Grande-Bretagne, car il continue d'être traité pour exposition à des agents neurotoxiques.

Un porte-parole du ministère de l'Intérieur a déclaré : "Nous avons refusé une demande de visa de Viktoria Skripal au motif qu'elle ne satisfaisait pas aux exigences des règles d'immigration."

Viktoria Skripal a déjà tenté d'obtenir un visa pour voyager depuis Moscou au début du mois d'avril qui a été refusé sur la même base, sa cousine Yulia disant publiquement qu'elle ne voulait pas la voir.

"J'ai accès aux amis et à la famille, et j'ai été mis au courant de mes contacts spécifiques à l'ambassade de Russie qui m'ont gentiment offert leur aide de toutes les manières possibles".

"Pour l'instant, je ne souhaite pas profiter de leurs services, mais si je change d'avis, je sais comment les contacter."

M. Skripal reste à l'hôpital du district de Salisbury, où les responsables ont déclaré que son état s'améliore et qu'il n'est plus dans un état critique.

Sa fille est sortie le mois dernier et se rétablit dans un endroit secret.

Les autorités russes ont tenté à plusieurs reprises de présenter la situation de Yulia comme un "isolement forcé" et de mettre en doute les déclarations de Yulia comme ne lui appartenant pas réellement.

Le Kremlin a nié à plusieurs reprises tout rôle dans l'attaque de M. Skripal, un ancien agent double qui a été emprisonné pour trahison en Russie avant de s'installer au Royaume-Uni à la suite d'un échange d'espions en 2010.

La police a conclu que l'agent neurotoxique avait été étalé sur la poignée de porte de sa maison dans une impasse tranquille de Salisbury, le touchant lui et sa fille pendant sa visite en provenance de Russie.

Les membres des services d'urgence, dont le DS Nick Bailey, ont également été touchés par la substance et les travaux de décontamination se poursuivent dans toute la ville du Wiltshire afin de débarrasser de toute trace les sites qu'ils ont visités.

Le gouvernement britannique a accusé la Russie après avoir identifié l'agent neurotoxique utilisé comme l'une des substances du groupe Novitchok développés par l'Union soviétique tandis que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a confirmé son analyse.

Les enquêteurs n'ont pas encore identifié l'auteur de l'empoisonnement, a déclaré le conseiller à la sécurité nationale aux députés plus tôt ce mois-ci.

Sir Mark Sedwill a déclaré que la police examinait la sécurité de tous les espions russes qui ont fait défection et vivant au Royaume-Uni à la suite de cette attaque sans précédent.

Il a insisté sur le fait que les autorités avaient agi "beaucoup plus vite" qu'après le meurtre d'un autre ancien espion russe, Alexander Litvinenko, avec du polonium radioactif en 2006.

Un peu plus d'une semaine après l'attaque de Salisbury, l'homme d'affaires russe Nikolaï Glushkov a été retrouvé étranglé chez lui à Londres. Personne n'a été arrêté en relation avec sa mort et les enquêtes policières se poursuivent.

Scotland Yard a déclaré qu'il n'y avait pas de preuve immédiate d'un lien avec l'attaque de M. Skripal, mais les liens de M. Glushkov avec le dissident russe Boris Berezovsky ont déclenché un nouvel examen minutieux d'une série de morts suspectes.

Traduction SLT