Des documents internes révèlent que l'administration Biden a demandé expréssément la censure des sceptiques du vaccin anti-Covid sur les réseaux sociaux (Alex Berenson)

URGENT : Les efforts de la Maison-Blanche pour censurer les sceptiques du vaccin contre la Covid en 2021 étaient encore pires que ce que l’on savait auparavant
Article originel : URGENT: White House efforts to censor Covid vaccine skeptics in 2021 were even worse than previously known
Par Alex Berenson
Substack, 28.07.23

Note de SLT : la titraille est de la rédaction

Les dirigeants de Facebook ont estimé que la société avait été forcée de supprimer les messages qu’elle n’aurait pas dû retirer. Au cœur de ces efforts inconstitutionnels : un Andrew M. Slavitt

En juillet 2021, les pressions exercées par l’administration Biden pour censurer les sceptiques du vaccin contre la COVID-19 étaient si fortes que les dirigeants de Facebook croyaient que l’administration voulait que l’entreprise supprime tout « contenu qui fournit des informations négatives sur le vaccin ou des opinions à son sujet ».

Et les dirigeants de Facebook ont admis en interne que l’intimidation de la Maison-Blanche avait amené l’entreprise à censurer les publications qu’elle aurait dû autoriser.

« Nous subissions des pressions de la part de l’administration », a écrit un employé de Facebook à Nick Clegg, un cadre supérieur de l’entreprise, après avoir demandé pourquoi l’entreprise avait censuré la théorie de la fuites de laboratoire liée à la COVID. « Nous n’aurions pas dû le faire. »

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Les documents de Facebook révèlent une Maison Blanche complètement indifférente aux implications du premier amendement de ses efforts de censure.

Pendant des mois, les hauts responsables de la Maison-Blanche, dirigés par Andy Slavitt, avaient exigé que la société supprime les messages qu’ils n’aimaient pas, selon les courriels. La pression n’a fait qu’augmenter en juillet et août 2021, car les vaccins à ARNm ont échoué, les vaccins contre le variant Delta de la Covid se sont accélérées et la Maison-Blanche a commencé à envisager des mandats de vaccination très controversés.

Les documents ont été publiés jeudi et vendredi par le comité du Congrès chargé d’enquêter sur les efforts du gouvernement pour censurer les médias sociaux.

Facebook avait été lent à remettre les documents, mais l’a fait après que le président du comité, Rep. Jim Jordan (R-OH) ait menacé de mener le directeur général de Facebook, Mark Zuckerberg, devant le Congrès. Jordan les a ensuite postés sur Twitter dans deux fils jeudi et vendredi.

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(N’osez pas plaisanter sur les vaccins Covid! La Maison-Blanche nous a dit que le premier amendement ne couvre pas les blagues sur le vaccin contre la Covid, et ils le sauraient.)

SOURCE

Les dossiers montrent également que malgré leurs inquiétudes face à la pression qu’ils ont subie pour censurer des informations véridiques, les dirigeants de Facebook voulaient satisfaire la Maison-Blanche à l’été 2021.

Nick Clegg, le président des affaires mondiales de la société (et ancien vice-premier ministre britannique), a envoyé un courriel à d’autres cadres que Sheryl Sandberg - à l’époque chef de l’exploitation de Facebook - voulait que la société « montre que nous essayons de répondre à la Maison Blanche ».

Si l’entreprise ne se pliait pas, elle se heurtait à « une animosité prolongée et croissante » avec la Maison-Blanche à un moment où elle avait « de plus gros problèmes à régler avec l’administration », a écrit Clegg. « Cela ne semble pas être un bon pour nous. »

En d’autres termes, un cadre supérieur de Facebook a déclaré que la société pourrait céder à des demandes de censure inconstitutionnelles parce que le gouvernement fédéral avait d’autres leviers. En fin de compte, Facebook a cédé à la pression et a considérablement augmenté sa censure et la suppression des publications sceptiques à l’égard des vaccins.

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(Belle petite compagnie que nous avons ici. Soyez honteux si quelque chose lui est arrivé. Trouvons comment rendre les gars de la MB heureux.)

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Jordan a qualifié les documents de « fichiers Facebook », une référence aux « fichiers Twitter » - l’ouverture partielle volontaire des documents internes de Twitter par Elon Musk à une poignée de journalistes.

Mais les nouveaux documents sont sans doute plus importants que tout dans les fichiers Twitter, car ils incluent des discussions des hauts responsables de Facebook sur les efforts de censure de la Maison-Blanche.

Musk n’a pas rendu publics des documents similaires de la haute direction de Twitter, bien qu’ils existent. Les avocats de Twitter les ont cités en août 2022 dans le cadre du règlement de Berenson c. Twitter, ma poursuite contre Twitter pour son interdiction de me publier en août 2021.

Musk - qui a promis quand il a acheté Twitter d’être transparent sur la réponse de l’entreprise à la censure du gouvernement - va-t-il maintenant ouvrir complètement les fichiers de Twitter pour révéler les pressions auxquelles ses dirigeants ont été confrontés ?

Traduction SLT